• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 23/11/2019

Témoignage d’une agricultrice bio.

23 samedi Nov 2019

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

Le démantèlement d’un éolienne de 2 MW, sans compter le béton en armé
indestructible, est à la charge du propriétaire du terrain, commune ou particulier

J’ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune.
Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet
écologiste et d’apporter mon grain de sel à la fin du nucléaire.

– Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État,
ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).
En fait, il n’en était rien : c’était bien une entreprise privée financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du projet.
Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes.
Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».

– Deuxième surprise : la société envisageait effectivement
d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain.
Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées.
Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, 30.000 euros net par an et pendant 20 ans.
Pendant 20 ans… 30.000 qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale. Un rêve.

La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde.
Mais… je suis auvergnate, et par nature, méfiante, « ils veulent
payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ?
Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part ».
Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un
nouveau rendez-vous avec la société.
Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes.
Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ?

Une réponse très floue : …. on ne sera plus là, car on revend
nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment).
Mais comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne,
nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.
Parce, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en
fin de course, foutue et il est stipulé de la démonter.
Ah bon, alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées
dans le démantèlement des éoliennes .
Résultat : devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût
minimum est de 450.000 euros par éolienne.
A charge du propriétaire du terrain.
Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle,
l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.
Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de
200 habitants comprend 7 éoliennes.

Soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune.
C’est la faillite pour tous.

Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des
éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.
Réponses : en effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons
construire des éoliennes beaucoup plus hautes … 80 mètres de haut.
Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps,
c’est pas très rentable…
Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à
l’éolien en France ?
Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des
éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies
(l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !).
Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en
pleine complicité avec notre gouvernement..
Car, qui paye cette différence ? … C’EST NOUS !
Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que
nous « participons au développement de l’énergie verte ».
En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.
Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est
essentiellement destinée à être exportée . Donc pas du tout destinée à faire
fermer les centrales nucléaires.
Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas.
Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros
financés par nous-même pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur
de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables.
Avec cet argent, l’état pourrait redistribuer à chaque français
une part pour isoler dignement son logement. Nous pourrions ainsi fermer 18
réacteurs nucléaires. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.

Sous couvert de « vert », on nous prend pour des cons …

novembre 2019
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
252627282930  
« Oct   Déc »

Stats du Site

  • 102 848 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
novembre 2019
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
252627282930  
« Oct   Déc »

Commentaires récents

Bernard Tritz dans L’ONU peut-elle contribuer à m…
Bernard Tritz dans Inégalités en maternelle : que…
Bernard Tritz dans Vercingétorix contre César : l…
Bernard Tritz dans La défense de Taïwan à l’épreu…
Belinda Cruz dans Donald Trump positif à la Covi…

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné∙e
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Rejoignez 176 autres abonné∙e∙s
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre