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Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 09/03/2020

Comment le Brexit a mis fin au vote et à l’élection locale des Britanniques dans la France rurale

09 lundi Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

  1. Susan Collard

    Senior Lecturer in French Politics & Contemporary European Studies, University of Sussex

CC BY ND
Ken Tatham, anglais naturalisé français pour pouvoir voter et maire pendant 19 ans de Saint-Céneri-le-Gérei, petit village de 140 habitants, photographié le 19 mai 2005 devant un drapeau européen. Mychele Daniau/AFP
 

Lorsque le Royaume-Uni a quitté l’UE le 31 janvier, le passage à la période de transition a signifié que rien n’a vraiment changé du jour au lendemain. Les ressortissants britanniques conservent globalement les mêmes droits de vivre, de travailler et de voyager que dans les autres pays de l’UE, et le Royaume-Uni reste pour l’instant dans le marché unique. Mais les citoyens britanniques ont perdu officiellement, leur citoyenneté européenne, entraînant des conséquences importantes pour les Britanniques vivant dans l’UE.

En effet, ceux-ci perdent, à moins que des accords bilatéraux ne soient conclus, leur droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales. Et si l’Espagne, le Portugal et le Luxembourg ont signé de tels accords, la France, elle, ne l’a pas. En conséquence, les résidents britanniques en France ont déjà été privés de leur droit de vote et sont « rayés des listes électorales ».

La France : un foyer pour 757 élus britanniques

Cela revêt une importance particulière pour ces nombreux citoyens britanniques, actuellement élus comme conseillers municipaux, et dont le mandat expire lors des prochaines élections de mars. Bien qu’il n’existe malheureusement pas de chiffres complets pour indiquer combien de Britanniques ont été élus dans d’autres pays de l’UE, tous les éléments disponibles indiquent que la France représente un cas particulier qui mérite l’attention.

La spécificité du contexte français tient au fait que les structures de gouvernance municipale n’ont toujours pas été sérieusement rationalisées depuis les années 1880 lorsque chaque village ou commune a été doté de son propre maire et conseil élu.

Les derniers chiffres montrent qu’en dépit d’une décennie de réformes encourageant les petites communes à fusionner, le nombre est seulement passé de 36 570 en 2010 à 35 416 en janvier 2020. Cela représente environ 41 % de l’ensemble des autorités municipales de l’UE.

En outre, comme le montre le tableau ci-dessous, l’écrasante majorité des communes ne comptent que quelques centaines d’habitants, mais disposent encore de conseils d’une taille disproportionnée, ce qui rend les fonctions élues très accessibles.

Nombre de communes selon la taille de la population et le nombre de conseillers.

Depuis que l’accès a été étendu aux migrants de l’UE, les « structures d’opportunité » offertes par le système français ont servi de berceau à la citoyenneté européenne. Les chiffres montrent que les Britanniques sont devenus les plus nombreux à saisir ces opportunités politiques.

Les Britanniques dans la campagne française

Nombre de conseillers municipaux en France par nationalité.

Cela peut s’expliquer par le phénomène de migration de mode de vie vers certaines régions de la France rurale à partir de la fin des années 1980, popularisé par l’Année de la France de Peter Mayle, qui a entraîné un afflux important de Britanniques à la recherche d’une idylle rurale. Les statistiques varient, mais l’Office national de la statistique a estimé qu’environ 153 000 citoyens britanniques vivaient en France en 2017. Un nombre sûrement en deçà de la réalité.

« L’entente cordiale »

Il est peut-être surprenant d’observer ce développement de « l’entente cordiale » dans une campagne française dite profondément conservatrice et hostile aux étrangers (qui sont injustement étiquetés comme « parisiens »). Mais alors que les Parisiens sont largement réputés pour traiter les « paysans » locaux avec dédain, mes recherches montrent que les Britanniques (du moins ceux qui ont choisi d’intégrer et d’apprendre la langue) ont surtout été désireux d’interagir avec les populations locales et flattés par l’invitation à rejoindre une « liste » de candidats.

En retour, beaucoup de ces villages dépeuplés, désertés par les Français dans l’exode d’après-guerre vers les villes, ont été reconnaissants d’accueillir les nouveaux arrivants et de mettre leurs compétences professionnelles au service des conseils municipaux.

Le Britannique Mark Lawrence, 48 ans, pose devant la mairie du village de Plazac (Dordogne), le 23 janvier 2020. Plus de 33 000 personnes ont signé une pétition en ligne pour le soutenir. Il vient de se voir refuser la citoyenneté française par la France à l’approche de Brexit. Mehdi Fedouach/AFP

Le système français de démocratie rurale ressemble à bien des égards aux conseils de paroisse en Angleterre, et parfois la politique locale peut rappeler Clochemerle (roman satirique français de Gabriel Chevallier, publié en 1934), comme je l’ai découvert pendant mon mandat de 2008 à 2014 dans un petit village de Normandie.

J’étais perplexe face à la complexité apparemment irrationnelle du chevauchement des responsabilités à travers une myriade de types d’agences différentes pour des services comme l’eau, le recyclage, les déchets ou les routes (une situation que « l’intercommunalité » tente maintenant de résoudre). J’ai également été frappé par le temps et l’argent consacrés au dépassement des obligations conférées aux communes par l’État laïque en ce qui concerne l’entretien de l’église et du cimetière, qui dans notre cas n’est utilisé que pour des mariages et des enterrements occasionnels.

Pour moi, l’expérience globale a été intéressante plutôt que gratifiante, mais des circonstances personnelles m’ont malheureusement empêché d’apporter le genre de contribution positive que d’autres ont apportée ailleurs.

Dans les communes de moins de 1000 habitants (3500 auparavant), les élections fonctionnent un peu comme un concours de personnalité, où les électeurs peuvent rayer de la liste des candidats ceux qu’ils n’aiment pas, un système connu sous le nom de « panachage ».

De nombreux conseillers britanniques ont obtenu le plus grand nombre de voix (comptées individuellement), mais la loi française les empêche de devenir maire ou député, en raison de leur rôle dans l’élection des sénateurs. Pour occuper un poste « exécutif », il faut obtenir la citoyenneté française, comme l’a fait l’un des pionniers : Ken Tatham. Il a, en effet, acquis une réputation en tant que maire, à partir de 1995, de l’un des plus beaux villages de Normandie, avant même la mise en œuvre de la citoyenneté européenne.

La citoyenneté française comme seule option

L’acquisition de la citoyenneté française reste aujourd’hui la seule option pour les Britanniques qui souhaitent continuer à exercer leur fonction de conseiller municipal, mais c’est un processus long, coûteux et bureaucratique et si certains ont déjà fait une demande, d’autres ont trouvé cette perspective décourageante.

Sans la naturalisation en temps voulu, de nombreux conseillers d’origine britannique ne pourront pas se représenter aux élections..

Le Brexit a mis fin prématurément à ce chapitre peu connu des relations franco-britanniques harmonieuses, enfoui dans « la France profonde », dont de nombreux reportages français témoignent du nombre de conseillers britanniques qui manqueront cruellement aux villages où ils sont souvent devenus les piliers de leur communauté locale.

Mais pour certains, les conséquences sont encore plus graves : ceux qui ont quitté le Royaume-Uni il y a plus de 15 ans n’ont plus du tout leur droit de vote. Les conséquences de Brexit vont, donc, bien au-delà de ce qui fait la une des journaux.

On sait maintenant pourquoi l’Arctique se réchauffe à une vitesse record

09 lundi Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

La température se réchauffe plus rapidement dans l’Arctique que partout ailleurs dans le monde. Les conduites d’eau potable et d’égout d’Iqaluit, au Nunavut, se fissurent en hiver à cause des déplacements de terrain. La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

  1. Karen Smith

    Assistant professor, teaching stream, University of Toronto

University of Toronto

CC BY ND

Un des premiers modèles climatiques qui a servi à étudier les effets des changements climatiques provoqués par l’humain sur notre planète a prédit que l’Arctique allait se réchauffer de deux à trois fois plus vite que la moyenne mondiale.

Quarante ans plus tard, cette « amplification arctique » a été constatée de visu. Le réchauffement record de l’Arctique et la fonte spectaculaire de la banquise ont de graves conséquences sur les écosystèmes fragiles de la région.

Mais pourquoi l’Arctique s’est-il davantage réchauffé que les tropiques et les latitudes moyennes ? Nous savons maintenant que c’est en partie causé par de faibles concentrations de gaz à effet de serre très puissants, des substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SACO) telles que les chlorofluorocarbures (CFC).

Un gaz miraculeux ?

La couche d’ozone est une partie de la stratosphère située à une distance de 20 à 50 kilomètres de la surface de la Terre et qui absorbe les rayons ultraviolets nocifs du soleil. Les substances qui appauvrissent la couche d’ozone sont de puissants gaz à effet de serre qu’on connaît surtout pour leur impact dévastateur sur la couche d’ozone.

Les SACO ont été inventés dans les années 1920. On les a présentées comme des « gaz miraculeux » pouvant servir de réfrigérants, de solvants et de propulseurs dans les réfrigérateurs, les climatiseurs et les matériaux d’emballage. Ce n’est que dans les années 1980, après avoir découvert un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, que les scientifiques ont compris à quel point ces produits étaient dangereux pour la couche d’ozone.

En 1987, 197 pays ont accepté de cesser progressivement leur consommation de substances qui appauvrissent la couche d’ozone en ratifiant le protocole de Montréal. Le succès de cet accord international historique a permis de réduire les émissions de CFC à près de zéro. Cependant, le rétablissement de la couche d’ozone se fait lentement, car les CFC restent dans l’atmosphère pendant des décennies.

Les climatologues qui s’intéressent aux SACO et à leurs conséquences sur le climat ont surtout observé leur effet sur la couche d’ozone. L’impact climatique direct de ces substances a été considéré comme peu important, étant donné leur faible concentration dans l’atmosphère, et a été très peu étudié.

Expériences à l’aide de modèles climatiques

Mes collègues et moi-même avons cherché à savoir comment les SACO ont pu influencer le réchauffement climatique de la fin du 20e siècle, de 1995 à 2005. Nous avons choisi cette période à cause de l’augmentation rapide de ces substances dans l’atmosphère qu’on a pu y observer. Depuis le début des années 2000, leur concentration atmosphérique a diminué.

Pour aborder ce genre de problèmes, les climatologues peuvent avoir recours à des modèles informatiques de la Terre afin de comprendre les effets de différents phénomènes – comme les éruptions volcaniques – et des gaz à effet de serre – comme le méthane – sur la température de l’air, la circulation océanique, les précipitations, et ainsi de suite.

Un motoneigiste circule sur la glace près d’Iqaluit, au Nunavut. La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Pour étudier la contribution des SACO au réchauffement à la fin du 20e siècle, nous avons fait des simulations sur la période allant de 1955 à 2005 à l’aide d’un modèle climatique. Dans l’une des simulations, on a intégré tous les facteurs historiques du climat : ceux qui contribuent au réchauffement, comme le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux et les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et ceux qui refroidissent le climat, comme les particules volcaniques. L’autre simulation prenait en compte ces mêmes facteurs, à l’exception des SACO.

C’est une des premières fois qu’on isole le rôle des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. En général, les expériences avec des modèles climatiques qui examinent l’impact de différents facteurs climatiques évaluent tous les gaz à effet de serre ensemble.

La comparaison des deux simulations a permis de voir que le réchauffement de la planète était réduit d’un tiers et celui de l’Arctique de moitié lorsqu’on excluait les SACO.

L’amplification arctique

Pourquoi les SACO ont-elles un aussi grand impact malgré leurs très faibles concentrations atmosphériques ? Premièrement, on sait depuis longtemps que ces produits chimiques sont des gaz à effet de serre très puissants. Deuxièmement, le réchauffement provoqué par le dioxyde de carbone était, à la fin du 20e siècle, partiellement annulé par le refroidissement causé par les particules présentes dans l’atmosphère, ce qui a fait en sorte que les CFC et d’autres SACO ont contribué de manière importante au réchauffement.

Enfin, nous savons que le phénomène de l’amplification arctique résulte de rétroactions dans le système climatique qui accentuent le réchauffement, et c’est exactement ce que nous constatons avec nos simulations. Dans la simulation sans SACO, les rétroactions climatiques se sont avérées plus faibles, et on a observé une moindre amplification arctique.

Le réchauffement climatique pourrait prolonger de deux mois la saison de croissance à Nuuk, au Groenland, d’ici la fin du 21e siècle. AP Photo/David Goldman

Dans le cadre de nos prochaines recherches, nous tenterons de comprendre les variations dans les rétroactions, mais en attendant, nos travaux démontrent clairement l’impact significatif des SACO sur le climat de l’Arctique.

Les signataires du protocole de Montréal ne pensaient pas aux changements climatiques il y a 30 ans. Pourtant, des études comme les nôtres soulignent le rôle important que jouera cet accord dans l’atténuation du réchauffement, étant donné que les concentrations de substances qui appauvrissent la couche d’ozone diminuent au fil du temps.

Cela dit, sans une réduction massive des émissions de dioxyde de carbone au cours des prochaines décennies, les gains que nous obtiendrons grâce au protocole de Montréal seront rapidement annulés. D’autres mesures sont nécessaires pour protéger l’Arctique, et notre planète.

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