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Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 15/03/2020

Ce que les crises épidémiques révèlent des dérives de l’OMS

15 dimanche Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

 

  1. Chloé Maurel

    Chercheuse associée à l’Ecole Normale Supérieure (Institut d’histoire moderne et contemporaine), École normale supérieure (ENS)

École Normale Supérieure (ENS)

 

CC BY ND

La crise du coronavirus que nous traversons replace sur le devant de la scène l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Revenons un siècle en arrière, lorsqu’en 1918-1919, l’épidémie de « grippe espagnole » tuait entre 30 et 50 millions de personnes dans le monde en deux ans, soit environ quatre à cinq fois plus que la Première Guerre mondiale. Cette « grippe espagnole », avec un taux de mortalité élevé de 5 %, a submergé les systèmes de santé occidentaux et décimé les populations européennes et américaines, déjà fragilisées par le premier conflit mondial. Beaucoup de villes occidentales ont été paralysées et les infrastructures sanitaires débordées.

En 1919, c’est d’ailleurs cette épidémie qui pousse la Société des Nations (SDN) nouvellement créée à instaurer en son sein un Comité d’hygiène, ancêtre de l’OMS.

Mise en place en 1948 en tant qu’institution spécialisée des Nations unies, cette organisation émanant de l’Organisation des Nations unies a pour objectif initial de mener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus élevé possible, la santé étant définie comme un « état de complet bien-être physique, mental et social ». L’organisation compte actuellement 193 États membres.

D’un montant d’environ 2 milliards de dollars par an, le budget de l’OMS est constitué de contributions des États membres mais depuis les années 1990 aussi d’autres donateurs. Cette évolution de son financement est lourdement critiquée : selon ses détracteurs, elle n’est pas sans impact sur son action et sa gestion de crises comme celle que nous connaissons aujourd’hui.

Son image écornée par une mauvaise gestion

Dans le passé, l’OMS a contribué à d’importantes avancées en matière de santé dans le monde. En 1977, elle publie une liste de « 200 médicaments essentiels », génériques reconnus pour leur efficacité. En 1978, son Directeur général (DG) le Danois Halfdan Mahler, fait adopter par l’organisation et par l’Unicef le principe du droit d’égal accès pour tous aux soins de santé primaires.

Et en 1980, l’OMS annonce officiellement l’éradication de la variole. Elle s’assigne alors la mission d’assurer « la santé pour tous », et s’appuie sur des financements importants des deux superpuissances mondiales, États-Unis et URSS, qui rivalisent pour apparaître comme les « meilleures élèves » de l’OMS, les États-Unis se spécialisant dans la lutte contre le paludisme, et l’URSS s’illustrant dans le combat contre la variole et faisant valoir son service public de santé égalitaire.

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Que peuvent les organisations internationales face au coronavirus ? http://bit.ly/3aIHiWg 

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3

1:26 AM – Mar 12, 2020
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Dans les années qui suivent, pourtant, le prestige de l’organisation est terni par la mauvaise gestion du Japonais Hiroshi Nakajima, DG de 1988 à 1998, ainsi que par plusieurs affaires de corruption.

L’arrivée à la tête de l’agence, en 1998, de l’ancienne première ministre norvégienne, Gro Harlem Brundtland, est apparue d’abord comme un espoir. Réputée pour son rapport publié en 1987 sous l’égide de l’ONU, qui introduisit la notion de « développement durable », elle entreprend de reprendre en main l’OMS.

Mais ses restructurations énergiques et autoritaires (concentration des activités, réduction du nombre de contrats à long terme au profit des contrats temporaires) ont été à leur tour critiquées et mal vécues.

Au fil des années, les dysfonctionnements de l’organisation se sont faits de plus en plus patents : opacité dans le recrutement, sous-représentation des pays du Sud dans les instances de décision, augmentation des contrats précaires, manque d’indépendance par rapport à certains États et acteurs privés…

Des orientations de plus en plus dictées par des acteurs privés

L’une des principales racines de cette dérive tient à la dépendance croissante de l’Organisation envers certains pays (comme les États-Unis) et intérêts privés (grandes entreprises, fondations, firmes pharmaceutiques).

Un problème lié à l’évolution du financement de l’organisation : dans les années 1990, l’OMS met en place un « partenariat privé », lui permettant de recevoir d’importants financements d’industries privées. La proportion des contributions obligatoires et fixes des États (source de financement normal de l’organisation) n’a depuis cessé de diminuer au profit de contributions extra-budgétaires, volontaires, de certains pays (comme les États-Unis mais aussi aujourd’hui la Chine), de fondations et d’entreprises privées.

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L’épidémie de Covid-19 est aussi une crise de la mondialisation http://bit.ly/3az3Cli 

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1

2:10 PM – Mar 7, 2020
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Sur l’ensemble des fonds à la disposition de l’OMS, moins d’un quart proviennent des contributions fixes des États membres. Le reste, soit la majorité, est constitué de contributions volontaires. L’OMS devient donc de plus en plus dépendante de ses généreux donateurs.

Bien sûr, les structures qui contribuent « volontairement » à l’OMS décident à quelle action sera affecté l’argent qu’elles versent. Les orientations des actions de l’OMS sont peu à peu dictées par des acteurs extérieurs à l’organisation.

Sous l’influence de ces derniers, l’institution a été amenée à modifier ses conceptions directrices. Sous le mandat de Mme Brundtland, l’OMS a tendu de plus en plus à considérer la santé, non plus comme un droit, mais comme un simple moyen au service de la croissance économique.

OMS, épidémies mondiales et laboratoires privés

Au fil des années, peut-être pour tenter de compenser par la médiatisation la réorientation de son action de fond (délaissant quelque peu, jusqu’à l’arrivée du DG actuel, africain, les maladies touchant les populations pauvres, comme la mortalité maternelle ou le paludisme), l’OMS semble être passée d’une action de long terme à une action de court terme, d’urgence.

La médiatisation de ces alertes ne doit toutefois pas faire oublier d’autres maladies qui au quotidien sont beaucoup plus meurtrières : le paludisme tue entre 1 et 3 millions de personnes par an, et le sida, considéré depuis 2002 comme une pandémie globale, en tue près de 800 000 chaque année.

Lionel Cavicchioli@LioCavic

Alors que le #coronavirus poursuit sa progression, Ignacio López-Goñi rappelle qu’il n’y a pas de raison de céder à la panique. La situation est à prendre au sérieux, mais nous avons les moyens d’y faire face. https://theconversation.com/dix-informations-rassurantes-a-propos-du-coronavirus-132940?utm_source=twitter&utm_medium=bylinetwitterbutton … via @FR_Conversation

Dix informations rassurantes à propos du coronavirus

Certes, la progression de l’épidémie de coronavirus est préoccupante. Mais il faut rester optimiste. En effet, jamais l’humanité n’a été aussi bien préparée à affronter une pandémie.

theconversation.com

7

4:46 PM – Mar 4, 2020
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Toujours est-il que l’OMS se concentre désormais essentiellement sur les pics épidémiques ponctuels, comme le SRAS (2002-2003), la grippe « aviaire » H5N1 (2004), la grippe « porcine » A/H1N1 (2009-2010) et maintenant le CoVid-19…

En 2004, la crise de la « grippe aviaire » (H5N1), médiatisée par l’OMS, a largement bénéficié aux firmes pharmaceutiques Roche et GlaxoSmithKline, auxquelles les gouvernements – sur les conseils de l’OMS – ont commandé des millions de vaccins.

Dans les années précédentes, Gro Harlem Brundtland avait favorisé le resserrement des liens entre l’OMS et les laboratoires privés. En 2009-2010, la crise de la grippe H1N1 a relancé le débat sur les liens entre l’OMS et les intérêts de certains États et de l’industrie pharmaceutique. L’alerte pandémique lancée par l’OMS en 2010 aurait permis aux grandes firmes pharmaceutiques de percevoir des milliards de bénéfices. Une opération « grippe A » très rentable donc pour les laboratoires privés.

Une réaction tardive au CoVid-19

Par contraste, en 2020, l’OMS a davantage tardé avant de déclarer, le 11 mars, l’alerte pandémique pour le coronavirus (Covid 19), sans doute par prudence, pour ne pas être accusée de provoquer la panique sans raison, comme cela lui avait été reproché en 2010.

Depuis, l’organisation déplore l’inaction des gouvernements pour combattre ce virus. « Nous sommes très inquiets des niveaux de diffusion et de dangerosité, ainsi que des niveaux alarmants de l’inaction » des États, a ainsi déclaré l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la tête de l’OMS. Le secrétaire général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres, a lui aussi appelé les États « à agir », et lancé « un appel à la responsabilité et à la solidarité ».

En à peine trois mois, près de 130 000 cas de coronavirus se sont déclarés dans 110 pays, tuant plus de 4 700 personnes, et la propagation continue.

Dans un monde où le fossé économique et sanitaire ne cesse de se creuser (aussi bien entre le Nord et le Sud qu’au sein des pays), l’OMS a un rôle décisif à jouer en cette période d’épidémie mondiale.

Elle doit se concentrer sur l’objectif humaniste qui a présidé à sa fondation : assurer la santé pour tous les êtres humains, riches ou pauvres, dans un esprit de démocratisation.

Pour cela, ses États membres devraient lui verser des contributions fixes plus importantes (rappelons que les financements accordés à la recherche militaire dans le monde – 239 dollars par personne et par an – suffiraient à apporter des soins médicaux essentiels à tous les habitants de la planète), ce qui lui permettrait de se libérer de l’influence des intérêts privés, et de faire primer les intérêts humains sur les intérêts mercantiles de l’industrie pharmaceutique.

Économie allemande : je t’entraîne, moi non plus

15 dimanche Mar 2020

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The Conversation

  1. Laurence Nayman

    Économiste , CEPII

CEPII

 

CC BY ND
Trois changements majeurs troublent l’économie allemande : la hausse du poids relatif des revenus des entreprises, le vieillissement démographique et la faiblesse des investissements. Gopixa/Shutterstock

En dépit d’indicateurs (balance courante et emploi) qui semblent orienter le baromètre au beau fixe, les aléas conjoncturels récents (croissance molle et productivité du travail en berne en 2019) renforcent les craintes des Allemands devant les défis technologiques et climatiques qu’il s’agit de relever pour assurer la postérité.

Le principal sujet d’inquiétude porte sur le secteur manufacturier, en net retrait notamment dans l’automobile, les biens d’équipement et la chimie, secteurs sur lesquels l’Allemagne a construit ses points forts.

L’excédent de la balance courante, qui quantifie les relations d’un pays avec le reste du monde en termes nets d’exportations et d’importations de biens et services et d’échanges de revenus, n’a guère baissé (7,3 % du PIB en 2018 contre 8,5 % en 2015). En 2018, le surplus dans les biens se réduit d’environ 12 milliards d’euros par rapport à 2015.

Deutsche Bundesbank

✔@bundesbank

#RapportMensuel mars: Le ralentissement de l’économie allemande s’est poursuivi au cours des premiers mois de l’année http://www.bundesbank.de/content/782878  #économie

Un mécanicien automobile au travail

Le ralentissement de l’économie allemande s’est poursuivi au cours des premiers mois de l’année

La situation conjoncturelle en Allemagne est demeurée modeste au cours des premiers mois de l’année, principalement en raison de la conjoncture industrielle qui continue de se détériorer, peut-on…

bundesbank.de

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3:29 PM – Mar 18, 2019
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Sur la même période, le déficit se creuse sur le poste des voyages (-12 milliards), sur celui des rémunérations du personnel (-2,5 milliards) et des revenus sans contrepartie au reste du monde (-13 milliards ; abondement du budget de l’Union européenne par exemple), les dépenses de l’Allemagne pour ces prestations à l’étranger ayant dépassé ce qu’elle en reçoit.

Même si le ralentissement de la demande chinoise peut expliquer en partie la décrue des exportations de biens, les investissements directs allemands à l’étranger, c’est-à-dire les biens (automobiles, etc.) que l’Allemagne fabrique directement, par exemple aux États-Unis, participent à ce mouvement, car ce qui est produit ailleurs pour servir le marché local n’est plus exporté.

Au-delà des aspects conjoncturels, l’économie allemande connaît d’importants changements de fond de trois ordres : la hausse du poids relatif des revenus des entreprises et de certains services perceptibles dans la balance courante, le vieillissement démographique et la faiblesse des investissements notamment publics, ces trois éléments n’étant d’ailleurs pas sans lien.

Dans la balance courante, l’excédent sur les biens reste à un niveau élevé et le déficit des services se résorbe légèrement : – 24 milliards en 2018 contre – 25 milliards d’euros en 2017 (graphique 1). Les recettes de services ont excédé les dépenses principalement pour les droits sur la propriété intellectuelle, les assurances et fonds de pension et la sous-traitance internationale. Les revenus d’investissement – et en particulier, les dividendes générés par les filiales des multinationales allemandes – ont aussi beaucoup progressé sur un an (+17 % en 2018).

Note : Les revenus d’investissement comprennent les revenus tirés de l’investissement direct, des investissements de portefeuille, des autres investissements et des actifs de réserve. Les services notés en excédent (déficit) sont ceux qui l’étaient en 2018 et dont on retrace l’évolution depuis 2005. FMI/Balance des paiements

Priorité aux marchés privés

Ainsi, la globalisation permet à l’Allemagne de tirer des revenus de l’activité de ses entreprises à l’extérieur de ses frontières. L’importance de ces postes n’est pas déconnectée non plus des mutations à l’œuvre à l’intérieur du pays.

L’Allemagne favorise, bien que loin derrière le Royaume-Uni, un environnement propice à la finance privée avec un écosystème de start-up, d’entreprises de capital-risque et de gestionnaires d’actifs (private equity) en général. Au total, les marchés privés ont injecté 32 milliards d’euros dans les entreprises en Allemagne en 2019.

Cette année, les seuls fonds de capital-risque ont investi quant à eux 5,1 milliards d’euros (5,7 milliards de dollars) dans les start-up technologiques (graphique 2). La part des services dans l’emploi, soit 75 % actuellement, et dans la valeur ajoutée, est vouée à augmenter progressivement au détriment du secteur manufacturier. Les grandes entreprises de ce secteur pratiquent d’ailleurs aussi l’investissement en capital-risque dans les start-up technologiques, en les rachetant le cas échéant.

Atomico/State of European Tech 2019

Un déclin démographique

Le second changement structurel qui s’inscrit dans une tendance longue est le déclin démographique. Il a pu être compensé grâce aux récessions dans les pays du sud de l’Europe, notamment à partir de 2011, qui ont provoqué un afflux migratoire constitué de travailleurs diplômés. En 2015, la guerre en Syrie a lancé une autre vague d’immigration, salutaire pour l’industrie et les services et bien accueillie par le patronat allemand (graphique 3).

Centre de statistique Destatis

La population allemande vieillit et Destatis, l’institut de statistiques allemand, prédit que sans un solde migratoire positif, la population en âge de travailler devrait se réduire de 9 millions de personnes d’ici à 2035. Le patronat allemand souligne d’ailleurs que les migrations extracommunautaires permettraient de relancer l’activité, pourvu qu’on assouplisse les règles sur les conditions d’emploi des migrants (note 2).

Un besoin de rénovation des infrastructures

En dépit de sa population vieillissante, l’Allemagne reste une nation créditrice nette et prête 256 milliards d’euros à l’étranger en 2019 (tableau). L’épargne nationale qu’elle dégage, une fois l’investissement soustrait, résulte en une capacité de financement qui correspond à l’excédent de la balance courante (hors erreurs et omissions). Les nouveaux investissements de l’année consentis dans l’économie résultent de la différence entre investissement brut et consommation de capital fixe, une écriture comptable qui correspond à la dépréciation et l’obsolescence des anciens équipements et anticipe le renouvellement futur de ces matériels.

La consommation de capital fixe atteint la somme astronomique de 637 milliards d’euros en 2019 et constitue la source principale de la capacité de financement allemande. Ce montant, correspondant à la somme qu’il faudrait à peu près débourser pour rénover les équipements et les infrastructures, augmente de 4,6 % par rapport à 2018 alors que la formation brute de capital (investissement et variation des stocks) n’augmente que de 0,8 %.

Revenu disponible et besoin/capacité de financement de l’Allemagne, en milliards d’euros. Institut Destatis

L’investissement public même s’il progresse à nouveau en pourcentage du PIB en 2018 (2,4 %) par rapport à 2016 (2,1 %) selon Eurostat reste inférieur à la moyenne de la zone euro (2,7 %) ou de la France (3,4 %). Les besoins de financement dans les infrastructures sont estimés par l’Institut für Makroökonomie und Konjunkturforschung (DMK), proche des syndicats, et l’Institut der deutschen Wirtschaft (IW), proche du patronat allemand, à 457 milliards d’euros sur les 10 prochaines années, de quoi diminuer au fil de l’eau la capacité de financement de l’Allemagne !

Ainsi, l’investissement ne décollera pas tant que l’État ne mettra pas en place des politiques volontaristes en matière d’investissements dans des secteurs ciblés comme prioritaires et porteurs de progrès écologique et social, quitte à abandonner la règle du zéro positif qui limite la capacité d’endettement des collectivités publiques à 0,35 % du PIB ou à mettre en place un fonds d’investissement indépendant comme le proposent les instituts.

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