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Archives Journalières: 27/03/2020

Effondrement des marchés financiers : le coronavirus n’explique pas tout

27 vendredi Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

Effondrement des marchés financiers : le coronavirus n’explique pas tout

  1. Valérie Mignon

    Conseiller scientifique au CEPII, chercheure à EconomiX-CNRS, professeure en économie, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Université Paris Nanterre

 

CC BY ND
La crise sanitaire intervient après une année 2019 exceptionnelle en termes de performances boursières. Johannes Eisele / AFP
 

Le lundi 9 mars 2020, après l’échec du sommet exceptionnel de l’OPEP+ visant à enrayer l’effondrement des prix du pétrole, toutes les places financières dévissent, affichant des records à la baisse. Paris enregistre alors sa plus forte chute depuis 2008 perdant 8,4 %, Francfort accuse une diminution de 7,9 % – du jamais vu depuis le 11 septembre 2001 – et Milan dégringole de 11,2 % en une journée.

Depuis, les indices boursiers ne cessent de cumuler les « plus bas ». Une telle chute des cours était-elle prévisible ? Comment l’expliquer ? Deux facteurs sont à l’œuvre, l’un prévisible, l’autre non.

Un retour attendu aux fondamentaux

La correction à la baisse des marchés financiers était à attendre, indépendamment de la crise sanitaire actuelle. Certes, son ampleur ne l’était pas, mais la chute ne constitue pas, en soi, une surprise. Il en est de même pour l’effondrement du prix du pétrole, considéré comme un baromètre de l’économie.

Pour comprendre la situation actuelle, revenons brièvement sur le contexte qui est, à la sortie de 2019, proche d’une certaine euphorie ou bulle financière. L’année 2019 a en effet été marquée par des performances exceptionnelles sur les marchés : +32 % pour le Nasdaq, +29 % pour le S&P500, +26 % pour le CAC 40.

Cette dynamique à l’œuvre en 2019 reflétait-elle la situation économique ? En d’autres termes, de telles performances étaient-elles « normales » eu égard à la conjoncture économique ?

Évolution des principaux indices boursiers depuis mai 2019. Zone bourse

Ces questions se posent avec d’autant plus d’acuité que le contexte qui prévalait l’an dernier était bien incertain : ralentissement économique latent, érosion de la croissance des pays émergents, mouvement des « gilets jaunes » en France, interrogations sur le devenir de l’Union européenne suite au Brexit, craintes liées à la soutenabilité de la zone euro, tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, début de nouvelles tensions géopolitiques entre les États-Unis et l’Iran… ; autant de facteurs qui contribuent à nourrir l’incertitude au niveau économique.

Le caractère accommodant des politiques monétaires menées par les banques centrales renforce ce constat, au sens où de telles politiques sont généralement plutôt observées en période de récession économique.

Fabien Tripier@FabienTripier

L’Europe au stade 1 de la crise économique https://theconversation.com/leurope-au-stade-1-de-la-crise-economique-133930?utm_source=twitter&utm_medium=bylinetwitterbutton … via @FR_Conversation @UnivParisSaclay @CEPII_Paris

L’Europe au stade 1 de la crise économique

Les institutions européennes auront notamment un rôle crucial à jouer pour éviter que les turbulences économiques n’évoluent en crise financière.

theconversation.com

20

4:43 PM – Mar 19, 2020
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Au total, 2019 apparaît comme une année où les cours boursiers étaient déconnectés des fondamentaux économiques. En d’autres termes, les marchés financiers et l’économie réelle n’étaient pas en phase et si une situation doit être considérée comme « anormale », c’est bien celle-ci.

Ce bref retour sur 2019 permet de saisir et comprendre les mouvements que l’on observe actuellement sur les places financières internationales. Aujourd’hui, on assiste en effet à une correction, c’est-à-dire à un retour aux fondamentaux économiques.

Indépendamment de l’incertitude liée à la crise sanitaire en elle-même, l’incertitude économique est toujours très importante. Pour ne citer que quelques exemples, malgré une légère accalmie, le conflit commercial sino-américain reste d’actualité, de même que les tensions géopolitiques au niveau mondial – en particulier, autour du pétrole. De façon similaire, les interrogations liées aux conséquences du Brexit subsistent, la crise migratoire ne cesse d’être d’actualité, etc.

Cette incertitude économique, majeure, se manifeste et s’illustre par une très forte volatilité sur les marchés financiers qui font le « yoyo » et reviennent ainsi vers les fondamentaux économiques.

À cet égard, il ne faut pas oublier que le cours d’une action que l’on observe sur les marchés financiers est censé refléter la valeur fondamentale, c’est-à-dire « réelle », définie comme la somme actualisée des anticipations de dividendes versés par les entreprises. La santé des entreprises étant mise à mal, les anticipations sont en berne, et la correction à la baisse des marchés n’est en conséquence pas surprenante.

Un facteur imprévu : le coronavirus

C’est dans ce contexte économique déjà bien fragile qu’est venue se greffer la pandémie. La propagation du coronavirus ne cesse de freiner l’activité économique à l’échelle internationale. La Chine a été la première à voir son économie tourner au ralenti, avec des répercussions majeures sur l’ensemble de l’activité économique au niveau mondial.

Les Echos

✔@LesEchos

En Chine, le coronavirus plus brutal que la crise financière de 2008 https://trib.al/hdKOOWa 

En Chine, le coronavirus plus brutal que la crise financière de 2008

En Chine, le coronavirus plus brutal que la crise financière de 2008

La deuxième puissance économique mondiale a vu son activité s’effondrer en février dans des proportions inédites, même pendant la crise financière de 2008, selon plusieurs indicateurs PMI. Le secteur…

lesechos.fr

1

7:06 AM – Mar 2, 2020
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De multiples entreprises dans le monde sont dépendantes de la Chine, leur activité est directement impactée et les perspectives économiques mondiales ont alors été revues très fortement à la baisse. L’Italie s’est ensuite vue confinée, puis, petit à petit, l’ensemble des pays du globe. Les répercussions économiques sont et seront très lourdes et le spectre d’une récession mondiale est désormais, à l’évidence, une réalité.

La chute des cours boursiers et l’extrême volatilité que l’on observe aujourd’hui sur les marchés reflètent cette situation économique très incertaine. L’incertitude économique est très fortement amplifiée par la crise sanitaire en elle-même et les multiples inquiétudes, légitimes, qu’elle suscite. Elle est aussi renforcée par la dégringolade des cours du pétrole ; cette dernière ayant fait prendre conscience aux marchés de la gravité de la situation économique qui s’annonçait.

Si le coronavirus a certes d’abord impacté la sphère réelle, avec le ralentissement de l’activité économique mondiale, et a ensuite affecté les marchés financiers, il n’en reste pas moins que la crise financière était latente. La pandémie a accéléré son déclenchement.

Par ailleurs, un effet boomerang est à attendre, avec le risque d’entrer dans un « cercle vicieux ». Le très fort ralentissement économique auquel nous assistons pousse en effet nombre d’investisseurs à vendre leurs actions. En procédant de la sorte, ceux-ci alimentent et renforcent la baisse sur les marchés, créant à nouveau des répercussions sur l’économie réelle en affaiblissant encore plus les entreprises. Ces phénomènes, bien connus en finance, renvoient à ce que les économistes qualifient de prophéties autoréalisatrices.

La récession économique est inévitable et la question de la sévérité de la crise financière est évidemment liée au risque de défaut sur la dette des entreprises. La crise majeure sera encore plus désastreuse si les banques suspendent leurs crédits aux entreprises et si elles interrompent les prêts interbancaires.

Avec le coronavirus, une dépression économique inéluctable ? (ARTE, 9 mars 2020).

Les faillites, et en conséquence les pertes d’emplois massives associées, seront alors inéluctables avec un enchaînement des défauts à même de produire un risque systémique. S’il est évidemment bien trop tôt pour savoir quelles seront la durée et l’ampleur de la récession attendue, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour relancer la croissance et l’investissement des entreprises, tant de la part des autorités monétaires qu’au niveau des mesures gouvernementales.

Confinement : quand la vie de famille s’impose à l’entreprise

27 vendredi Mar 2020

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The Conversation

  1. Dima Younes

    Professeure associée de théorie des organisations, EM Lyon

  2. Ludivine Perray

    Professeure associée en finance et comptabilité, EM Lyon

EM Lyon

 

CC BY ND
Concilier télétravail, vie de famille et suivi scolaire, un “nouveau sport”, témoignent les internautes en confinement. Shutterstock
 

En temps d’épidémie, télétravail et garde d’enfants : les réactions des internautes résumées par TV5 Monde.

Omniprésence numérique

Au cours des dernières années, les études qui soulignent l’invasion de la vie personnelle par les activités professionnelles se sont multipliées. Dans une étude qui porte sur l’autonomie individuelle à l’ère du smartphone, des collègues états-uniens montrent comment les individus qui acceptent de répondre à leurs mails en dehors des heures de travail produisent des attentes de réponse à tout moment, qui intensifient leur travail. Ils se retrouvent alors dans l’incapacité de reprendre le contrôle de leur vie personnelle.


À lire aussi : Le droit à la déconnexion : vers une remise en question de la norme du « salarié idéal » ?


Les nouvelles technologies ont aussi bouleversé le travail dans la mesure où elles ont permis le prolongement des heures ouvrables comme dans les supermarchés équipés de caisses automatiques, ou ont offert la possibilité de travailler à n’importe quel moment sur des plates-formes proposant des microtâches qu’il est possible de faire en attendant le bus, ou sur n’importe quel autre temps mort – comme le soutiennent les promoteurs de ces modèles.


À lire aussi : La « gig economy » : vers une économie à la tâche mondialisée ?


A contrario, les lieux de travail ne se sont pas rendus plus flexibles ni plus perméables à la vie de famille. S’occuper de ses problèmes familiaux comme on peut s’occuper des problèmes professionnels chez soi – c’est-à-dire, de manière transparente – n’est certainement pas légitime sur le lieu du travail. On dit rarement à ses collègues de nous laisser un instant pour régler des soucis familiaux.

La famille et, en particulier, les enfants doivent rester invisibles à l’employeur. Ce dernier peut même développer des solutions comme les conciergeries ou les crèches d’entreprise pour que, justement, ces éléments ne viennent pas perturber le bon fonctionnement des affaires.

Lorsque les salariés ne parviennent pas à rendre leur vie personnelle invisible, ils subissent des sanctions. Les inégalités de salaire entre homme et femme en sont le symptôme le plus visible – ne serait-ce que parce que la femme procrée et non l’homme.

La crèche d’entreprise : solution au bien-être au travail ? (France 3, 2018).

Frontière de la vie privée

Cette volonté de rendre sa famille invisible à son employeur est accentuée avec l’autonomie professionnelle : plus nous avons de l’autonomie, plus nous chercherons à rassurer notre employeur sur notre dévouement et nos disponibilités pour nos tâches professionnelles, et plus nous chercherons à rendre notre famille invisible.

La faible participation des cadres à des évènements organisationnels comme « le sapin de Noël » témoigne de cette volonté de cacher sa vie familiale – et donc, son indisponibilité pour le travail – à son employeur. Certes, on entend certains (plus rarement certaines) évoquer la sortie de l’école de temps en temps, mais ces discussions restent rares. Elles visent d’ailleurs plutôt à se rendre sympathique et à donner une image plus humaine lorsque la performance professionnelle n’est pas remise en cause.

Tant que la technologie permettait de répondre à des mails sans que notre entourage professionnel ne s’incruste chez nous, rendre la famille invisible était encore possible. Maintenant, lorsque la visioconférence s’invite chez nous, cela devient impossible, encore moins nos curieux enfants qui défilent devant notre caméra lors de nos réunions virtuelles.


À lire aussi : Parents télétravailleurs : comment concilier l’inconciliable ?


Pour montrer leur dévotion à leur travail, certains choisiraient alors de faire croire qu’ils veulent s’en « débarrasser ». D’où les mises à distance qui abondent sur les réseaux sociaux depuis une semaine.

Reconnaissance personnelle

Le deuxième grand mécanisme à l’œuvre est celui de la gratification. Dans une étude sociologique qui vise à comprendre pourquoi les parents disent que leurs enfants sont leur priorité alors qu’ils travaillent des heures supplémentaires sans même qu’on ne le leur demande, Arlie Hochschild souligne l’intérêt de s’arrêter sur le concept de « reward », qui renvoie à une forme de récompense en français.

Elle montre que les salariés américains ne font pas toujours des heures de travail supplémentaires à la demande de l’employeur, ni par besoin financier, mais parce qu’ils en retirent plus de reconnaissance. Pour illustrer ce propos, elle rapporte la parole d’un père de famille qui souligne l’impossibilité du dialogue avec son adolescent alors qu’il a des rapports fluides avec ses collègues.

L’autrice montre que ces personnes se persuadent progressivement de leur indisponibilité, et commencent à imaginer ce qu’elles auraient fait si elles avaient plus de temps, à se créer des personnalités imaginaires. Le confinement nous enlève cette échappatoire qu’est le travail.

La reconnaissance, moteur de l’investissement au travail (Interview de Bob Davids, documentaire « Le bonheur au travail », Arte).

Cercle vicieux

S’il existe des personnes qui peuvent encore décider de leurs heures de travail, il reste que, dans le système capitaliste actuel où tout le monde est en compétition avec tout le monde, ceux qui restent longtemps pour fuir leurs problèmes familiaux obligent les autres à suivre…

Concernant les tentatives de réconciliation de la vie de famille et de la vie professionnelle, le terme d’épuisement revient souvent. Le défi n’est que plus grand si nous devons, en plus de notre travail, nous occuper de vos enfants, faire la classe à la maison, cuisiner pour tous les repas, faire le ménage plus fréquemment puisque tout le monde est là, et gérer le bien-être et les émotions de toute la famille.

De manière générale, l’épuisement provoque une surconsommation qui vise à la recherche d’un soi que nous n’arrivons pas à construire dans le temps qui nous est imparti. C’est la raison pour laquelle nous prenons des abonnements dans des clubs de sport alors que nous n’arrivons même plus à trouver l’énergie pour y aller, nous achetons des livres que nous savons ne pas avoir le temps de lire, nous couvrons nos enfants de jouets en espérant les mettre à distance, etc.


À lire aussi : Les abonnés absents des salles de sport


En perte de notre soi au milieu de ce chaos, nous faudra-t-il consommer pour nous « retrouver », et donc travailler plus dans l’espoir de gagner plus pour pouvoir maintenir ce cercle vicieux infernal ?

Cette trêve du temps capitalistique nous permettra-t-elle de sortir de ces cercles vicieux ? Pour l’instant, nous continuons à agir comme si de rien n’était. Mais combien de temps résistera-t-on ? La précarisation n’arrangera probablement pas les choses. Le marché du travail deviendra plus compétitif.

L’avenir nous dira si les malheurs provoqués par la crise sanitaire accentueront ce cercle vicieux, ou si la trêve nous permettra de ralentir la cadence et de trouver d’autres modes de vie, d’autres façons d’être et d’exister, et de retrouver l’équilibre entre la famille et le travail.

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