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Archives Journalières: 28/03/2020

Les banques centrales prennent le risque d’une « zombification » de l’économie

28 samedi Mar 2020

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The Conversation

 

  1. Gabriel A. Giménez Roche

    Enseignant-chercheur en économie, Neoma Business School

Neoma Business School

 

CC BY ND
Face à la récession qui s’annonce, la BCE présidée par Christine Lagarde (photo), comme la Fed, comptent augmenter le volume des rachats de dettes publiques et privées. John Thys / AFP
 

Une récession économique consécutive à la crise sanitaire de Covid-19 est devenue une évidence. L’arrêt de l’activité économique a d’abord entraîné une perturbation des chaînes d’approvisionnement dans le monde, car les entreprises chinoises n’ont pas pu répondre aux commandes de produits transformés et finis pour leurs clients dans d’autres pays. Cela impliquait un premier coup porté à la circulation des flux de trésorerie des entreprises, qui subit désormais un coup dur de l’arrêt de l’activité en Occident.

L’arrêt de cette génération de flux de trésorerie représentera un coup dur pour les bilans de nombreuses entreprises dans probablement tous les secteurs de l’économie mondiale, et pas seulement quelques-uns comme en 2008. Nous pouvons ainsi estimer que le choc à venir pourrait être au moins aussi important que les creux de 2,5 % et 4,5 % du PIB qui ont affecté respectivement les États-Unis et la zone euro.

Croissance du PIB réel aux États-Unis et en zone euro. OCDE

La durée et l’intensité de la récession dépendront, d’une part, de la durée des mesures de quarantaine et, d’autre part, de la réaction des gouvernements et des banques centrales. Plus la crise sanitaire est longue, parallèlement aux mesures de quarantaine, plus l’économie accumulera des défaillances. Par conséquent, une réponse adéquate des autorités est cruciale pour une reprise économique rapide.

Ciblage aveugle

Aux États-Unis, la Réserve fédérale a annoncé le 3 mars une injection de plus de 1 500 milliards de dollars et une baisse des taux vers le plancher zéro. La Banque centrale européenne a suivi avec une première annonce d’une injection de 150 milliards d’euros qui s’est transformée, le 19 mars, en un plan d’urgence de 750 milliards d’euros.

Ces plans doivent permettre d’augmenter les rachats par les banques centrales de dette publique et privée. Elles mobilisent ainsi l’arme de l’assouplissement quantitatif (quantitative easing, ou « QE ») déjà employée en 2015 pour soutenir l’économie de la zone euro et réactivée fin 2019.

Une particularité de l’assouplissement quantitatif n’est pas son ampleur, mais son aspect qualitatif. Les plans de rachat de dette prévoient généralement des contreparties traditionnellement éligibles (banques commerciales) utilisant des garanties traditionnellement éligibles (bons du Trésor et parfois obligations). Ce qui rend l’assouplissement quantitatif si peu conventionnel, c’est qu’il traite massivement des contreparties non traditionnelles (institutions financières non-dépositaires) utilisant des garanties non traditionnelles (effets de commerce, obligations de sociétés et produits dérivés).

En 2008, l’accent avait été mis sur les titres adossés à des actifs (asset-backed securities), les titres de créance garantis (collateralized credit obligations), les swaps sur défaillance de crédit (credit default swaps) et, éventuellement, sur les obligations d’État (et, dans certains cas, les entreprises) d’où l’inversion de la courbe des taux. La plupart sinon la totalité de ces actifs financiers ont été émis par des institutions financières.

Cette fois, l’accent pourrait être mis sur les titres émis par des sociétés non financières. Cependant, il ne faut pas penser que cela représenterait une réduction du passif des bilans des entreprises. Bien que cela puisse être le cas pour un certain nombre de sociétés, les institutions financières détenant des actifs d’entreprise seront les plus bénéficiées.

Évolution de la base monétaire de la Réserve fédérale américaine.. Banque de la Réserve fédérale de Saint Louis

Évolution de la base monétaire dans la zone euro (en millions d’euros). Banque centrale européenne, Statistical Data Warehouse

De plus, si la nouvelle vague d’assouplissement quantitatif ressemble à la précédente, les banques centrales conserveront ces actifs dans leurs bilans jusqu’à leur échéance. En d’autres termes, les entreprises devront toujours honorer leurs obligations, lesquelles ont tout simplement changé de mains. Bien sûr, étant donné l’état de récession de l’économie, les entreprises seraient toujours confrontées à des problèmes.

Un frein aux réformes structurelles

Par conséquent, pour éviter une faillite massive des entreprises, les banques centrales inciteraient probablement les banques commerciales à reconduire la dette de ces entreprises. Il en résulterait une « zombification » de l’économie, où les sociétés surendettées de nombreux pays, incapables de lancer de nouveaux projets d’investissement, seraient financées, tandis que les nouvelles entreprises innovantes seraient sous-financées.

La zombification de l’économie semble déjà en cours, car de nombreux gouvernements ont annoncé de généreuses subventions pour les PME et les micro-entreprises en difficulté.

Ratio dette privée/PIB (tous les instruments de dette confondus). FMI Global Debt Database

Des réformes structurelles seraient difficiles à entreprendre dans de telles circonstances. Premièrement, les gouvernements se trouveraient probablement en surendettement, car nombre d’entre eux ont déjà augmenté leur endettement en 2008 pour sauver l’économie.

L’ampleur de l’effort de sauvetage serait cette fois-ci plus important. Si le secteur des entreprises est zombifié, les consolidations budgétaires (coupes dans les dépenses et/ou baisses d’impôts) pourraient creuser encore davantage le secteur. Cela rendrait les réformes administratives improbables. D’autres réformes structurelles comme celles du marché du travail et les réformes normatives auraient des répercussions positives atténuées dans une économie zombie. Les entreprises ne se développeraient pas comme dans un scénario plus sain et ne créeraient donc pas autant d’emplois non plus.

En outre, un fort surendettement public couplé à un secteur privé zombie mettrait également un frein à toute tentative de réajustement des taux d’intérêt à la hausse, car une telle tentative augmenterait de manière prohibitive les coûts du service de la dette pour les gouvernements et les entreprises.

Enfin, l’un des objectifs d’une solution d’assouplissement quantitatif est de maintenir la valeur des actifs. En effet, tant que la valeur des actifs reste élevée, il est plus facile de reporter une reconsolidation d’investissement ou un éventuel défaut.

De plus, si les gouvernements adoptent des réformes pour faciliter la création d’entreprises, comme c’est plus ou moins le cas aujourd’hui, alors on peut s’attendre à ce que les marchés financiers canalisent une partie de la répercussion de l’assouplissement quantitatif. En d’autres termes, les prix des actifs se rétabliront et augmenteront à nouveau, accentuant encore les inégalités de richesse.

Covid-19 ou la pandémie d’une biodiversité maltraitée

28 samedi Mar 2020

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The Conversation

  1. Philippe Grandcolas

    Directeur de recherche CNRS, systématicien, ISYEB – Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

  2. Jean-Lou Justine

    Professeur, UMR ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Muséum National d’Histoire Naturelle

 

CC BY ND
Le pangolin, l’un des animaux les plus braconnés au monde aurait servi d’espèce intermédiaire dans la transmission du Covid-19 à l’homme. Wahyudi/AFP
 

Le monde est frappé de manière globale par l’épidémie du Covid-19. Elle touche chacun d’entre nous, nous craignons pour notre santé, celle de nos proches ou des personnes fragiles. Pour nous tous, le Covid-19 a pris infiniment plus d’importance en quelques semaines que les crises du climat ou de la biodiversité. Celles-là même qui monopolisaient récemment l’attention mondiale avec des évènements catastrophiques comme les incendies forestiers en Australie, par exemple.

Ces crises environnementales – qui nous réservent de graves problèmes à court et moyen terme – semblent pourtant infiniment moins graves au temps présent que cette épidémie menaçant de pouvoir nous toucher immédiatement dans notre corps.

Il faut cependant souligner que le Covid-19, tout comme d’autres épidémies majeures (sida, Ebola, SRAS, etc.), n’est pas sans rapport avec la crise de la biodiversité et du climat que nous connaissons.

Que nous disent ces pandémies de l’état de la biodiversité ?

La Terre au Carré 🌏²@LaTacfi

« Nous prenons des mesures face à la crise sanitaire parce que nous savons qu’elles seront temporaires, qu’elles dureront 3 semaines. Alors que le changement climatique est une transformation irréversible. »

François @Gemenne @sciencespo #LaTac

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3:27 PM – Mar 13, 2020
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Nouveaux agents pathogènes

Nous détruisons les milieux naturels à un rythme accéléré : 100 millions d’hectares de forêt tropicale coupés entre 1980 et 2000 ; plus de 85 % des zones humides supprimées depuis le début de l’époque industrielle.

Ce faisant, nous mettons en contact des populations humaines, souvent en état de santé précaire, avec de nouveaux agents pathogènes. Les réservoirs de ces pathogènes sont des animaux sauvages habituellement cantonnés aux milieux dans lesquels l’espèce humaine est quasiment absente ou en petites populations isolées. Du fait de la destruction des forêts, les villageois installés en lisière de déboisement chassent et envoient de la viande contaminée vers des grandes villes.

C’est ainsi qu’Ebola, par exemple, a trouvé son chemin vers les grands centres humains. Ce que l’on appelle la viande de brousse est même exporté vers d’autres pays pour satisfaire la demande d’expatriés et étend ainsi le risque sanitaire très loin des zones d’endémie.


À lire aussi : Comment les changements environnementaux font émerger de nouvelles maladies


Nous chassons sans vergogne des espèces exotiques et sauvages pour des raisons sottement récréatives : attrait du rare, repas exotiques, pharmocopées naïves, etc. Le commerce des animaux rares alimente les marchés et là encore permet la contamination des grands centres urbains. L’épidémie du SRAS (syndrome respiratoire aiguë sévère) était advenue du fait ce type de circonstances, par la proximité entre chauve-souris, carnivores et consommateurs humains crédules.

En 2007, la conclusion d’un article scientifique majeur sur cette épidémie du SRAS dénonçait :

« La présence d’un réservoir important de virus de type SARS-CoV dans les chauves-souris Rhinolophidae combiné avec l’élevage pour la consommation de mammifères exotiques dans le sud de la Chine est une bombe à retardement. »

Cette bombe à retardement semble avoir explosé en novembre 2019 avec le Covid-19…

Le danger des zoonoses

La consommation et l’import-export d’animaux exotiques ont deux conséquences majeures.

Ils augmentent d’une part le risque d’épidémie en nous mettant en contact avec des agents infectieux rares. Mais souvent ces agents infectieux sont spécialisés sur une espèce et ne peuvent pénétrer notre corps, vaincre notre système immunitaire, voire même pénétrer et utiliser nos cellules, comme dans le cas des virus. Les trafics mettant en présence divers animaux permettent aux agents infectieux portés de recombiner et d’être ainsi capable de franchir la barrière entre espèces, comme cela a été le cas pour le SRAS et comme cela semble être peut être le cas pour le Covid-19.

Au-delà de la crise actuelle du Covid-19, ce risque n’est pas marginal : Il faut rappeler que plus des deux tiers des maladies émergentes sont des zoonoses, c’est-à-dire des maladies dont le réservoir de l’agent infectieux est un animal ; parmi ces zoonoses, la majorité provient d’animaux sauvages.


À lire aussi : Les chauves-souris, source inépuisable de virus dangereux pour les humains ?


Capturer et vendre ces animaux exotiques exerce d’autre part une pression énorme sur les populations sauvages. C’est le cas du [pangolin], récemment mis en lumière par le Covid-19. Ces mammifères (huit espèces en Afrique et en Asie) sont braconnés pour leur viande et leurs écailles malgré leur statut protégé : plus de 20 tonnes sont saisies chaque année par les douanes, amenant à une estimation d’environ 200 000 individus tués chaque année pour ce trafic.

Nous nous mettons ainsi doublement en danger : « création » de maladies émergentes et destruction d’une biodiversité fragile qui assume des rôles dans les équilibres naturels dont nous bénéficions.

Les circonstances de l’émergence de ces nouvelles maladies peuvent être encore plus complexes. C’est ainsi que les virus du Zika ou de la dengue sont transmis par des moustiques exotiques transportés par les humains par le biais du commerce international dans le monde entier.

Le commerce de pneus usagés dans lesquels de l’eau s’accumule et permet aux larves aquatiques des moustiques de se développer et d’être transportées est notamment incriminé. Dans ce cas, la maladie ne se répand pas par un premier contact direct entre espèce humaine et animaux réservoirs suivi par une transmission intra-humaine, mais il est transmis à l’espèce humaine par des moustiques vecteurs, ces derniers se déplaçant efficacement avec notre aide.

Jamais le moustique-tigre ou d’autres moustiques exotiques n’auraient quitté l’Asie sans notre aide !

« Un monde, une santé »

Cette initiative mondiale – « One Health » en anglais – préconise de gérer la question de la santé humaine en lien avec l’environnement et la biodiversité. Elle identifie trois objectifs principaux : lutter contre les zoonoses (maladies transmissibles des animaux aux humains et inversement) ; assurer la sécurité sanitaire des aliments ; lutter contre la résistance aux antibiotiques.

Le concept « Une santé » – lier la santé humaine avec la santé animale et la santé de l’environnement. Fourni par les auteurs

Cette initiative nous rappelle avec vigueur que nous ne pouvons pas vivre dans un cocon artificiel, où nous ne serions jamais en contact avec la biodiversité, qu’elle soit sauvage, élevée ou cultivée. Deux des trois cibles de l’initiative « Un monde, une santé » – sécurité alimentaire et zoonoses – sont directement impliqués dans l’actuelle crise du Covid-19. Nous ne devrions pas créer des circuits alimentaires farfelus, qu’il s’agisse d’importer des espèces exotiques dans des conditions sanitaires incontrôlées ou de nourrir les animaux d’élevage avec des produits inappropriés, comme l’a montré la maladie de la vache folle avec la consommation de farines animales.

Prévenir les pandémies

Une fois de plus, quand il s’agit de biodiversité, les causes des crises sont connues et les remèdes aussi : quand allons-nous enfin appliquer les remèdes ?

La solution serait d’arrêter la destruction de l’environnement dans les pays du Sud – la déforestation, le transport d’animaux exotiques, le commerce mondial de n’importe quelle denrée ou espèce vivante – pour gagner quelques pour cent de rentabilité par rapport à des productions locales ou des circuits courts… On commence à entendre ici et là que « le monde ne sera pas le même après le Covid-19 ». Alors, intégrons à ce « monde de l’après » un plus grand respect de la biodiversité dans nos nouvelles règles de société… pour notre plus grand bénéfice immédiat !

Le monde que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants sera affecté par de nouvelles pandémies, c’est malheureusement déjà sûr… La question reste à savoir de combien de pandémies il sera question. Cela dépendra de nos efforts pour préserver la biodiversité et les équilibres naturels, partout sur la planète. Espérons qu’au-delà des drames humains actuels, le Covid-19 ait au moins l’effet positif de provoquer cette prise de conscience.

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