• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 29/03/2020

Crise du coronavirus : le temps de la colère

29 dimanche Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

  1. Myriam Benraad

    Chercheuse et professeure associée en science politique et relations internationales, Sciences Po – USPC

Université Sorbonne Paris Cité

Sciences Po

 

CC BY ND
Une femme portant un masque facial et des gants de protection tient une pancarte se plaignant du manque de soutien de l’État aux travailleurs indépendants et contractuels à zéro heure, sur le Royal Mile à Édimbourg en Écosse, le 23 mars 2020. ANDY BUCHANAN / AFP
 

Déclarations de soutien et marques de solidarité à l’échelle planétaire ; bonté, bienveillance et fraternité ; appels à l’entraide entre les nations… La crise du coronavirus aura indéniablement mis en lumière des valeurs et émotions qui semblaient s’être évanouies sous le poids des calculs court-termistes et individualistes de chacun. Depuis un certain temps, la somme de ces égoïsmes interrogeait les fondements de nos sociétés et de nos modes de gouvernance. Néanmoins, par-delà l’urgence sanitaire, les élans collectifs actuels pourraient ne pas résister à ce que cet épisode historique nous révèle de plus sombre dans la durée.

L’irritation diffuse que ressentent les populations, provisoirement reléguée au second plan par d’autres affects tout aussi puissants (peur, tristesse, désespoir…), se verra sans doute ravivée dans un avenir proche lorsqu’il sera question de dresser un premier bilan. De fait, la pandémie qui s’aggrave chaque jour davantage fragilise en profondeur tous les pays concernés par ses répercussions humaines, politiques, sociales et économiques. Sur fond d’incompréhension bien réelle, de doute, d’effroi, et d’une rancœur palpable face à l’imprévoyance et au retard pris par les autorités pour l’affronter, la colère progresse inexorablement.

Brèves de presse@Brevesdepresse

⚡🇲🇫FLASH -« Ça nourrit une colère qui pourrait préparer une terrible sortie de crise ». Le #dépistage des politiques ravive la colère anti-élite. Les ministres testés n’avancent aucune explication. Au sein de leurs cabinets, la crainte prédomine… (Figaro) https://www.lefigaro.fr/politique/coronavirus-le-depistage-des-politiques-ravive-la-colere-anti-elite-20200323 …

Coronavirus: le dépistage des politiques ravive la colère anti-élite

Un hashtag a fait son apparition sur les réseaux sociaux: #IlsSavaient. Le sentiment qui prédomine: celui d’un système de santé à deux vitesses.

lefigaro.fr

2,150

8:53 PM – Mar 23, 2020
Twitter Ads info and privacy
1,839 people are talking about this

Des sociétés entre peur et indignation

De toute évidence, l’enchaînement rapide des événements a provoqué et continuera d’alimenter des craintes immenses parmi une majorité de peuples pris de court par cette dégradation encore inattendue il y a peu et particulièrement spectaculaire.

La cacophonie des décisions politiques provoque aussi une indignation grandissante. Partout en Europe, l’exaspération croît en réponse à une gestion qualifiée d’erratique, voire d’irresponsable, comme en Grande-Bretagne où Boris Johnson avait tout d’abord réagi par l’indifférence avant de faire marche arrière. Ailleurs dans le monde, les réactions de colère se succèdent, de la Chine où est apparu le virus et où le gouvernement a tardé à prendre la mesure de l’épidémie, à l’Afrique largement impréparée et où les théories du complot sur cette « maladie de Blancs » vont bon train.

Dans le contexte français, si quasiment tous les citoyens approuvent les mesures de confinement décrétées mi-mars par Emmanuel Macron, les incertitudes augmentent à mesure que les jours s’écoulent. Naturelle, cette anxiété est aussi source de grogne dans de nombreux cercles et milieux professionnels. Initialement contenue, l’indignation du corps médical – celle des médecins et des soignants au premier plan, débordés et épuisés, réclamant masques, matériels et lits dans des hôpitaux submergés – s’exprime désormais au grand jour. Le 19 mars, le collectif « C19 » déposait plainte contre l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et le premier ministre Édouard Philippe pour « mensonge d’État ».

Fin 2019, les réformes programmées par le gouvernement avaient causé l’ébullition sociale ainsi qu’une série de mobilisations et de grèves qui se poursuivaient toujours en début d’année. Ces mesures ont été ajournées et des plans d’aide sont mis en branle tous azimuts afin de soutenir entreprises, salariés, précaires, démunis, et de prévenir l’effondrement. Mais la gronde des travailleurs et syndicats n’en est que partiellement et superficiellement apaisée. Elle est en outre latente face à l’arrivée en province de nombreux Parisiens « venus répandre le virus » dans tout le pays en rejoignant maisons de campagne et résidences secondaires pour y passer le confinement.

Vif emportement au sommet des États

Les frontières se sont fermé les unes après les autres, effet immédiat de l’impitoyable propagation du nouveau virus et symptôme d’un repli plus structurel à l’heure du retour en force des nationalismes et du succès des populismes. Parallèlement à la rancœur sourde des peuples face à cette tragédie globale, l’irritation des États au plus haut niveau couve elle aussi. Depuis les couloirs de l’Élysée, l’agacement très personnel du président français face au non-respect des mesures de protection mises en œuvre a pesé dans leur durcissement graduel.

Outre-Atlantique, Donald Trump, dont l’impulsivité est bien connue, est à l’avant-garde d’une flambée de griefs visant la Chine, qu’il accuse d’avoir menti durant de longs mois sur le danger du Covid-19 en dissimulant des données essentielles. À dessein, le dirigeant américain évoque à présent de manière explicite dans chaque allocution publique et chaque tweet un « virus chinois » pour dépeindre l’« ennemi invisible ». Si cette référence a suscité l’ire de Pékin, qui y voit une preuve évidente de racisme et de xénophobie, Trump l’assume pour sa part pleinement.

Donald J. Trump

✔@realDonaldTrump

I always treated the Chinese Virus very seriously, and have done a very good job from the beginning, including my very early decision to close the “borders” from China – against the wishes of almost all. Many lives were saved. The Fake News new narrative is disgraceful & false!

311K

12:46 PM – Mar 18, 2020
Twitter Ads info and privacy
167K people are talking about this

La « distanciation sociale » imposée aux sociétés trouve par conséquent son équivalent diplomatique au cœur des règlements de comptes entre dirigeants mondiaux et au travers de leurs échanges parfois virulents. Ainsi, via ses ambassades, la Chine diffuse l’idée que le virus a été artificiellement créé par les États-Unis. Quant au ressentiment russe, s’il se veut certes plus froid et mesuré en la matière, il n’est pas absent et Vladimir Poutine sait pertinemment que cette crise pourrait le faire vaciller. L’aigreur s’amplifie encore alors que, dans de nombreux autres pays, ministres et officiels de premier ordre sont eux-mêmes testés positifs, reflétant une prise de conscience tardive.

Le président russe Vladimir Poutine portant un équipement de protection visite un hôpital où sont traités des patients infectés par le Covid-19, dans le quartier de Kommounarka à Moscou le 24 mars 2020. Alexey Drizhinin/AFP

Le multilatéralisme en ligne de mire

Au-delà des nations et États, cette foudre générale paraît trouver dans le multilatéralisme une cible désignée. L’affaiblissement des institutions nées de la fin de la Seconde Guerre mondiale et des formes de coopération axées autour des principes de démocratie et de paix n’est, de ce point de vue, pas nouvelle. Depuis des années, l’action – ou plutôt l’inaction patente – de ces instances supposées appréhender les grands défis de demain fait l’objet de critiques acerbes. Accusé d’incurie, taxé d’inutilité du fait de son incapacité à répondre aux enjeux présents, le système multilatéral faisait déjà face, avant la pandémie, à des menaces sérieuses.

Pourtant mobilisée, l’Organisation mondiale de la santé est notamment pointée du doigt pour n’avoir su alerter à temps de l’ampleur de la crise. Dès février, le courroux des Chinois avait envahi les réseaux sociaux suite au décès du médecin lanceur d’alerte Li Wenliang, de la province de Wuhan. Comment l’OMS pouvait-elle ignorer la censure par Pékin d’informations vitales relatives à cette épidémie ? Alors que ses représentants soulignaient récemment qu’il était « normal d’éprouver de la confusion ou de la colère » face à cette crise majeure, leur rôle et leur crédibilité se trouvent en réalité foncièrement remis en cause.

Enfin, si l’Union européenne resserre les rangs, beaucoup considèrent qu’elle n’a pas su se montrer à la hauteur du drame en cours, victime de ses propres insuffisances et privée d’une politique sanitaire commune. Symptomatiquement, l’Italie – le pays le plus durement frappé à ce jour sur le vieux continent – s’est détournée de l’aide européenne en sollicitant l’appui matériel de la Chine, de Cuba et même du Vénézuéla en vue de sauver son système de santé au bord de la faillite.

Quelle sera l’issue de cette catastrophe sanitaire ? Une colère partagée et durable, y compris une fois l’urgence immédiate passée ? Le sentiment de désarroi observable aura partout, à n’en point douter, des effets au long cours : défiance accrue envers les autorités en place, soutien bien plus prononcé encore aux mouvements populistes, replis individualistes en tout genre. Tout ne reviendra pas « comme avant ». Mais un tel constat ne signifie pas pour autant que le mécontentement trouvera un quelconque débouché.

Redécouvrir la maison pédagogique de Madame de Genlis

29 dimanche Mar 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

L’expertise universitaire, l’exigence journalistique

 

  1. Sandrine Aragon

    Chercheuse en littérature française (Le genre, la lecture, les femmes et la culture), Sorbonne Université

 

Partenaires

Sorbonne Université

 

CC BY ND
Dans sa maison pédagogique, madame de Genlis a réuni filles et garçons. (ici, tableau de William Hogarth, Les Enfants Graham). Wikimédia/National Gallery ( Londres)

« J’étais un garçon faible, paresseux et poltron. Elle fit de moi un homme assez hardi et qui a du cœur »

C’est par ces mots que Louis-Philippe aurait rendu hommage à Madame de Genlis, première femme à accéder au poste de gouverneur de princes, et qui prit en charge son éducation. Si, les aristocrates du XVIIIe siècle confiaient leurs enfants en bas âge à des gouvernantes, celles-ci passaient le relais à des hommes pour l’éducation des garçons une fois venu le temps de l’instruction.

La promotion de Madame de Genlis est inédite, et sa réflexion sur la pédagogie mérite qu’on s’y arrête. Vingt ans après l’Emile de Rousseau, elle propose un véritable traité d’éducation dans son roman par lettres, Adèle et Théodore. En ces temps de confinement où, face à la fermeture des écoles, enseignants et parents sont sommés de réinventer l’accompagnement des élèves, les grands textes sur les apprentissages ne trouvent-ils pas un nouvel écho ? Et n’est-ce pas l’occasion de redécouvrir une figure trop méconnue aujourd’hui ?

Alors que l’essai Femmes et littérature (aux éditions Gallimard, sous la direction de Martine Reid), la replace dans le panthéon des autrices qui comptent, revenons sur la vie et l’œuvre de Madame de Genlis.

Espace éducatif

Portrait de Madame de Genlis par Marie-Victoire Lemoine (1791). Wikimedia

Née dans la noblesse d’épée en 1746, Caroline-Stéphanie-Félicité du Crest épouse à 17 ans le comte de Genlis, dont elle a deux filles. Dame de compagnie de la duchesse de Chartres, elle devient vite la maîtresse du duc de Chartres qui choisit de lui confier l’éducation de ses deux filles, Mme de Blois et Mlle d’Orléans, en 1779, puis, en 1782, de ses fils, dont le duc de Valois, premier prince de sang, héritier de la fortune familiale et des titres, futur roi Louis Philippe. La nomination de ce « gouverneur en jupons » fait scandale dans la haute société.

Pour leur donner une première formation idéale loin du monde « corrupteur », elle se retire avec ses élèves, garçons et filles, dans le pavillon de Bellechasse, que le duc a fait construire sur le terrain du Couvent de Saint Sépulcre, selon les plans qu’elle a préparés. Dans le roman par lettres Adèle et Théodore, elle décrit la maison pédagogique idéale, qu’elle a conçue.

Toute la maison est conçue comme un livre ouvert où les enfants déambulent dans le savoir. Dès le réveil, les décorations historiques des chambres donnent des notions que les enfants gardent en mémoire toute leur vie. Dans le salon, elles offrent des sujets de discussion en famille.

L’histoire antique, l’histoire de France et l’histoire sainte sont présentes dans les tapisseries qui illustrent l’histoire des grands hommes mais aussi des grandes héroïnes, « les dames romaines les plus célèbres du temps des Rois et de la République, Lucrèce, Clélie, Cornélie, Porcie […] et toutes les impératrices jusqu’à Constantin. »

Ces exemples peuvent ainsi se graver dans la mémoire des enfants. Chaque pièce est décorée selon un thème et une époque historique. Dans les escaliers prennent place des cartes de géographie, habilement placées pour faire retenir la position des pays du nord au sud, de haut en bas de la maison comme du globe.

Pour compléter ce dispositif fixe, des paravents, ancêtres de nos posters, constituent des expositions temporaires :

« J’ai encore dans un garde-meuble six grands paravents peints qui donnent une idée de la chronologie des histoires d’Angleterre, d’Espagne, de Portugal, d’Allemagne, de Malte et des Turcs. J’ai d’ailleurs une très grande provision de petits écrans de main, tous géographiques, de cartes anciennes et modernes, et sur le revers desquels j’ai fait écrire en anglais ou en italien une claire et courte description historique des pays représentés sur la carte. »

Madame de Genlis fait appel à des outils pédagogiques nouveaux, comme la lanterne magique, ou de nombreuses maquettes, auxquelles le musée des arts et métiers a consacré en 2002 une exposition.

Le jardin n’est pas laissé au hasard de la nature, tout peut y être utile. « De grands tapis de gazons et de jeunes plantations d’arbres étrangers » fournissent un complément idéal en botanique. Ils sont étiquetés, un jardinier est là pour apprendre aux enfants leur provenance et les soins nécessaires. De petites montagnes dans le parc permettent également de faire de l’exercice physique, mais aussi à travailler la géométrie sur le terrain :

« À la promenade, nos enfants ne s’exercent encore qu’à sauter, à courir, dans un an, nous les accoutumerons, ainsi que Rousseau le conseille, à mesurer des yeux, un espace quelconque, combien telle allée peut avoir d’arbres, combien telle terrasse a de pots de fleurs. »

Instruction commune

Dans cette maison, filles et garçons se promènent ensemble dans le savoir. Mais chacun a aussi des moments privilégiés avec le père ou la mère. Si le père enseigne plus l’art militaire à son fils, la mère accompagne sa fille dans ses lectures.

Madame de Genlis trace un programme de lecture de l’âge de deux ans à 18 ans pour Adèle, où l’on retrouve de grands écrivains comme Fénelon, mais également des autrices trop souvent oubliées aujourd’hui, comme Mme de La Fite et ses dialogues, Mme Riccoboni et ses Lettres péruviennes, le théâtre de Mlle Barbier, et bien sûr les Lettres de Mme de Sévigné.


À lire aussi : Littérature française : pourquoi les autrices sont-elles encore reléguées au second plan ?


Les langues sont l’objet de pratiques régulières. Une préceptrice anglaise Miss Bridget est venue enseigner l’anglais à Adèle et Théodore, dès l’âge de 6 mois, pour les accoutumer aux sonorités. Un professeur de dessin italien joint l’enseignement de l’art du dessin et de la langue, avec de l’esprit et de la gaieté.

Chaque journée est rythmée par un programme rituel : toilette, déjeuner, soins du ménage, prière, puis lecture accompagnée de discussions, avec les enfants. Après le déjeuner en famille et une promenade dans les jardins, on s’amuse à regarder des cartes, des tableaux. Les enfants dessinent, réalisent des portraits. Au cours de petits jeux, la leçon de calcul se fait avec des jetons. Après le dîner, on joue de différents instruments et les enfants vont se coucher à 9h.

Mme de Genlis est l’autrice de contes et de pièces de théâtre pour enfants, donc la mise en scène fait également partie des activités familiales. À chaque séance se rejoignent le jeu et l’enseignement. Les savoirs sont toujours le sujet de discussions avec les parents, qui vérifient qu’ils sont bien compris.

L’expérience au cœur de l’apprentissage

La leçon de harpe donnée par Madame de Genlis à Mademoiselle d’Orléans, Jean Antoine Theodore Giroust. Dallas Museum of Art/Wikimedia, CC BY

Les parents accompagnent les enfants dans leurs découvertes et font en sorte qu’ils apprennent de chaque expérience. Lorsque Théodore est gourmand, après en avoir discuté, on lui confie un nombre bien défini de bonbons qu’il aura à gérer. Pour la première visite dans le monde d’Adèle, on la laisse se parer à outrance, et manger tant de gâteaux qu’elle en est malade, pour après pouvoir lui expliquer combien son attitude a été décevante et qu’elle apprenne de ses erreurs et ne recommence pas.

Les visites, lors de la sortie de la maison, ensuite seront pour voir des amis qui sont autant de modèles : la famille rend visite à des amis qui ont ouvert un hôpital près de Montpellier, en Bretagne, des amis qui vivent près de la nature. Chaque expérience doit marquer profondément le cœur et l’esprit.

La famille organise à l’adolescence un grand voyage, héritier du Grand Tour, en Italie puis en Hollande. Chaque moment dans la voiture ou à l’extérieur offre également le moyen de jeux ludiques et pédagogiques, d’échanges sur les lectures les choses vues entre parents et enfants. Plus tard, ils vont également au théâtre et visiter des entreprises nouvelles, font des recherches dans l’Encyclopédie pour compléter leurs apprentissages.

Émigrée pendant la Révolution, Madame de Genlis a reçu une pension de Napoléon Bonaparte, en échange d’une correspondance, puis le titre d’inspectrice des écoles publiques. Dès 1801, elle esquisse un projet d’écoles rurales pour les filles. Lorsqu’elle meurt à 84 ans en 1831, son élève le duc d’Orléans devenu roi sous le titre de Louis Philippe lui décerne des obsèques solennelles. Elle est l’auteur de plus de 130 œuvres.

mars 2020
L M M J V S D
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031  
« Fév   Avr »

Stats du Site

  • 100 975 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
mars 2020
L M M J V S D
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031  
« Fév   Avr »

Commentaires récents

Germain Ivanoff-Trin… dans La Russie, une nation en …
protodiacre dans La Russie, une nation en …
Germain Ivanoff-Trin… dans Trente ans après l’effondremen…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Rejoignez 168 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…