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Archives Journalières: 02/04/2020

Être un leader pendant l’apocalypse : leçons de « The Walking Dead »

02 jeudi Avr 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

 

  1. Oihab Allal-Chérif

    Business Professor, Neoma Business School

Neoma Business School

 

CC BY ND
La fiction à gauche, avec Atlanta dans la saison 1 de The Walking Dead en 2010. La réalité à droite, avec Atlanta pendant la crise du Covid-19 en 2020. Lori Kristen (@WalkingTrojen)
 

Selon l’OCDE, la crise sanitaire du Covid-19 est aussi une crise multidimensionnelle, en particulier économique. Avec le confinement de la moitié de l’humanité, beaucoup d’entreprises doivent survivre sans salariés et sans clients. Les managers de ces entreprises se retrouvent dans une situation catastrophique soudaine et durable.

Le monde qui s’est arrêté n’est pas sans rappeler des films et des séries qui se déroulent dans un contexte post-apocalyptique. Dans ces fictions, des leaders doivent gérer des situations extrêmes et prendre des décisions difficiles, ce qui peut apporter des enseignements pour affronter la période actuelle.

C’est le cas dans The Walking Dead, série d’horreur américaine lancée en 2010 par AMC qui en diffuse actuellement la dixième saison. Pendant plusieurs années, cette série très populaire était une des plus regardées du monde avec Big Bang Theory et NCIS, la plus regardée par les femmes et la cible clé des 18-49 ans, et la plus twittée devant Game of Thrones. Dans le premier épisode, Rick Grimes, shérif adjoint interprété par Andrew Lincoln, est blessé par balle et tombe dans le coma. Quand il se réveille, il réalise qu’une grande partie de l’humanité s’est transformée en morts-vivants. Il prend alors la tête d’un groupe de personnes qui s’efforcent de rester en vie.

Bande annonce de la première saison de The Walking Dead.

Si le coronavirus ne change pas les gens en zombies, certaines similitudes demeurent : l’environnement hostile, la peur, le confinement, le repli sur soi, le découragement, l’incertitude, le manque de moyens… Grâce à la théorie de la métaphore organisationnelle, les bonnes pratiques de Rick Grimes comme leader imaginaire peuvent être identifiées, analysées et transposées dans la vie réelle.

La quarantaine et la distanciation sociale transforme les métropoles en villes fantômes.

Un leader sincère et fiable

Rick Grimes présente de nombreuses qualités naturelles qui lui ont permis de devenir un leader : charismatique, intelligent, honnête, intègre, plein d’assurance et de détermination. Il évolue d’un type de leadership à un autre en fonction des exigences, tout en s’efforçant de rester authentique et fidèle à certains principes. Rick incarne la volonté du groupe qui le soutient et partage les mêmes intérêts que lui. Il effectue un travail d’influence et de persuasion tout en étant attentif et réceptif. Le leadership est donc un processus qui se produit dans un groupe et par lequel le leader incite chaque membre à dépasser ses limites et à accomplir plus que ce dont il se croit capable.

Ses compagnons d’infortune lui font confiance et pensent qu’il est le mieux à même de les protéger et de les guider. Il partage les mêmes conditions de vie, les mêmes inquiétudes et les mêmes batailles. En tant que leader, il ne se positionne ni comme supérieur à ceux qui le suivent, ni comme meilleur qu’eux, ni comme ayant plus de mérite. Il recherche avant tout la légitimité de leader par ses actions, par ses paroles, par ses valeurs et par la considération et la valorisation des membres de son groupe. Il assume la responsabilité des échecs et se remet régulièrement en question, tout en valorisant le collectif lors des victoires.

La transparence et la confiance clés du succès des entreprises.

Un leader qui mobilise et galvanise ses équipes

Si Rick est un leader charismatique, il est surtout un manager d’équipe extrêmement efficace qui :

  • cherche à faire ce qui doit être fait sans se chercher d’excuse,
  • réfléchit à ce qui est bien pour son groupe et pas uniquement pour lui,
  • met en place des plans d’action,
  • assume la responsabilité de ses décisions et
  • de sa communication,
  • se concentre sur les opportunités plus que sur les problèmes,
  • conduit des réunions productives,
  • dit « nous » plutôt que « je ».

Rick est un leader qui persuade et qui influence les autres. Il souhaite que le groupe puisse obtenir le maximum de résultats, c’est-à-dire que ses membres survivent le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions possible. Il fixe le cap et donne une mission claire.

En tant que leader, Rick connaît très bien chaque membre de son groupe et il sait que plusieurs d’entre eux ne sont pas capables de survivre dans leur état actuel. Il les aide donc à progresser, à acquérir les qualités physiques et mentales ainsi que les compétences nécessaires pour le faire.

Les leaders qui utilisent une approche de type coaching créent de meilleurs environnements de travail.

Rick met assez rapidement en place un conseil qui gouverne à la destinée du groupe et prend les décisions pour le collectif. Ce conseil est mobilisé à plusieurs reprises pour savoir s’il faut partir d’un endroit menacé, s’il faut essayer de sauver un des membres qui a disparu, s’il faut attaquer un autre groupe ou se débarrasser d’un ennemi capturé. Bien qu’à la tête de ce conseil, Rick accepte que les décisions prises ne correspondent pas toujours à ce qu’il souhaiterait. Un des objectifs de Rick Grimes est de créer l’unité et favoriser l’esprit d’équipe plutôt que l’individualisme.

Un leader qui utilise ses émotions et son intuition

Rick partage et gère les émotions de ceux qui l’accompagnent. Il souffre avec eux, les réconforte quand ils en ont besoin, ne minimise jamais les épreuves qu’ils traversent et les soutient avec solidarité et énergie. Or, « les grands leaders nous transportent. Ils déclenchent notre passion et inspirent le meilleur d’entre nous. Quand on essaie d’expliquer pourquoi ils sont si efficaces, on parle de stratégie, de vision et d’idées puissantes. Mais la réalité est beaucoup plus primaire : le grand leadership passe par les émotions ».

Une des principales qualités de Rick est en effet son intelligence émotionnelle, qui bien plus que ses capacités d’analyse, son charisme et ses compétences techniques, font de lui un véritable leader. Par son empathie et sa compassion, il parvient à analyser efficacement les situations, à comprendre et anticiper les réactions de chacun et à être attentif aux besoins et aux difficultés des uns et des autres.

Daniel Goleman explique les meilleures stratégies pour améliorer votre intelligence émotionnelle afin de créer de meilleures relations à long terme.

L’intelligence émotionnelle dont il fait preuve conforte la position de leader que Rick a acquise grâce à des qualités plus techniques et intellectuelles. Il parvient à gérer les émotions au sein du groupe ainsi qu’à donner une direction dans les moments de crise et de déroute. Il formule la réponse émotionnelle appropriée pour susciter une mobilisation et une volonté collective d’agir. L’émotion partagée et l’action commune créent de la solidarité et de la cohésion, ainsi qu’un attachement fort et une reconnaissance envers le leader.

Un leader créatif, agile et audacieux

Le leader est aussi amené à sortir de sa zone de confort pour stimuler la créativité collective et ne pas mettre son groupe dans une situation où il se relâcherait et serait moins vigilant. Il fait preuve d’innovation et de créativité, il sait saisir les opportunités, il aime le challenge et est préparé à prendre des risques et à faire preuve d’audace. Rick a une grande confiance en lui et en son groupe, et ce même dans les situations les plus désespérées, comme lorsqu’ils sont prisonniers et qu’ils semblent n’avoir aucune chance de s’en sortir.

Rick apprendra beaucoup aux côtés de Deanna, maire de la ville d’Alexandria. Dotée de capacités cognitives importantes, elle est d’une grande stabilité psychique et psychologique, aimable et sociable, avec une forte habilité à résoudre les problèmes. Sa pensée divergente l’aide à voir des solutions même quand les choses semblent perdues ou impossibles.

Comment la pensée divergente est détruite par l’éducation.

Un leader responsable et bienveillant

Les valeurs de Rick et sa capacité à transformer les autres en font un leader durable envers lequel ceux qui l’accompagnent manifestent reconnaissance et loyauté. Son humilité et sa volonté lui confèrent un potentiel d’action élevé et le pouvoir d’entraîner son groupe vers l’excellence.

Si Rick a un côté héroïque et téméraire qui est très stimulant, son impulsivité et son tempérament fougueux peuvent parfois lui jouer des tours. Il apprendra à mieux se contrôler et à être plus mesuré au contact d’un autre leader, Hershel Greene, un fermier paisible chez lequel le groupe va trouver refuge et qui sauve la vie de Carl, le fils de Rick, au cours de la saison 2. Après avoir observé Rick et ses compagnons, le commentaire d’Hershel est assez sévère : « c’est un miracle que vous ayez survécu aussi longtemps ».

Hershel joue un rôle de modérateur et sa sagesse sera très appréciée au sein du conseil dirigé par Rick. Il l’aidera à être plus optimiste et à envisager des solutions plus nuancées et durables. Hershel enseignera à Rick à la fois des connaissances pratiques, comme la culture des plantes, et des principes moraux, comme la rédemption et le pardon. L’interaction respectueuse entre les deux leaders permettra de faire preuve de plus de subtilité et de prospective, jusqu’à la tragique disparition d’Hershel.

Trouver sa « personne sage » : pourquoi les bons leaders ont besoin de bons mentors.

Le parcours de Rick Grimes, avec ses différentes expériences et rencontres, démontre que les dimensions morale, émotionnelle et relationnelle du leadership sont beaucoup plus déterminantes que les connaissances et les compétences. Le leader n’est légitime que s’il parvient à créer une relation multilatérale équilibrée avec les membres de son groupe, fondée sur la confiance, l’écoute, la complicité et l’attention qui conduit à une implication, un engagement, un développement et un épanouissement de chacun.

Course au vaccin contre le Covid-19 : la recherche du « bien commun » n’a jamais semblé aussi loin

02 jeudi Avr 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

  1. Philippe Frouté

    Maître de conférences en sciences économiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)

Université Paris-Est Créteil Val de Marne

 

CC BY ND
Le président des États-Unis Donald Trump, ici en visite au National Institute of Health’s Vaccine Research Center à Bethesda dans Maryland le 3 mars dernier, aurait proposé de racheter le laboratoire allemand développant un vaccin contre le Covid-19 pour un milliard de dollars. Brendan Smialowski / AFP
 

Dans l’avant-propos de son ouvrage, l’Économie du Bien Commun, Jean Tirole, prix « Nobel » d’économie en 2014, questionne la capacité de l’économie de marché à gagner les cœurs et les esprits en ouvrant son propos par la question suivante : « où est passé la recherche du bien commun ? » Une question qui se pose plus que jamais en cette période de pandémie…

En effet, le récent scandale autour de la tentative américaine de s’emparer des droits de l’entreprise biopharmaceutique allemande CureVac liés à la production d’un vaccin contre le Covid-19 illustre bien que la recherche du bien commun reste un objectif lointain.

Conversation France

✔@FR_Conversation

#Economie Où est passé le bien commun ? Les réponses de Jean Tirole @UT1Capitole http://bit.ly/1T8y6gv 

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13

9:00 AM – May 11, 2016
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Ce laboratoire privé allemand, travaillant sur un vaccin contre le Covid-19, aurait ainsi fait l’objet début mars d’une offre de rachat (démentie) de la part du président des États-Unis Donald Trump pour près d’un milliard de dollars.

Ce cas révèle que, malgré les circonstances exceptionnelles, les déterminants de la production de médicaments obéissent toujours aux règles de l’économie industrielle et à la recherche de profit, sous-tendues par l’objectif de constitution de monopoles.

Créer la rareté pour plus de profits

C’est un point relativement peu pris en compte dans l’économie de la santé jusqu’à présent. Les travaux de cette discipline relativement récente portent en effet surtout sur les besoins des populations et la demande de soins, alors que l’offre reste avant tout le fait du secteur privé et des laboratoires pharmaceutiques.

Cette tentative de constitution de monopoles est parfaitement illustrée par le chapitre dédié à ce sujet de l’ouvrage des économistes Gregory Mankiw et Mark Taylor, Principes de l’économie. Dans ce texte, on apprend en effet que la cause fondamentale de l’apparition des monopoles se situe dans les barrières à l’entrée qui permettent à une entreprise de rester le vendeur unique sur un marché parce que les autres firmes ne peuvent y entrer.

Parmi les causes principales de l’existence des barrières à l’entrée, on trouve les situations où le gouvernement donne à une entreprise le droit exclusif de produire un bien ou un service. C’est précisément le cœur de l’opposition entre les gouvernements de Donald Trump et d’Angela Merkel.

Acquérir, dans le premier cas, ou conserver, dans le second, les droits de production du vaccin. Dans le cas de l’administration américaine, selon les informations parues dans la presse, il s’agissait également de restreindre l’utilisation du vaccin au seul territoire américain.

La course au monopole constitue le cœur de l’opposition entre les États-Unis et l’Allemagne de la chancelière Angela Merkel. Tobias Schwarz/AFP

La logique est simple : une situation de monopole permet de réduire la production et de créer la rareté qui va permettre d’accroître les prix donc les profits. En situation concurrentielle, la concurrence oblige à baisser les prix pour pouvoir vendre plus. In fine, les quantités produites seront plus importantes mais les profits auront fondu comme neige au soleil pour les entreprises. La seule façon pour elles de retrouver des profits serait de pouvoir discriminer entre les clients.

De nouveaux modèles émergent

Le conflit entre les gouvernements américains et allemands est donc bien celui d’une course au monopole. Nous pouvons donc dans ce contexte reprendre l’interrogation liminaire de Jean Tirole. Où est passée la recherche du bien commun ? Face à cette pandémie, ne serait-il pas temps de travailler sur la macroéconomie de l’offre de soins à l’échelle mondiale afin que la production de soins échappe aux intérêts privés et soit pensée, d’abord, pour satisfaire les besoins des populations ?

Dans d’autres secteurs, comme celui de l’éducation, des initiatives vont déjà dans ce sens. De nombreux éditeurs mettent leurs manuels en ligne gratuitement pour permettre aux élèves de continuer à travailler malgré le confinement. Les universités proposent également aux étudiants de continuer à étudier en ligne et des solutions pour valider leur semestre et pouvoir postuler sur le marché du travail à la rentrée.

Cette période est aussi propice au développement de nouveaux modèles d’innovations. Citons l’exemple des masques de plongée Decathlon qui sont utilisés de manière ingénieuse pour pallier le manque de respirateurs en Italie ou celui des projets d’open science.

Le masque de plongée qui se transforme en respirateur d’urgence (Corriere della sera, 23 mars 2020).

Dans son blog, Jacques Attali écrit que : « Chaque épidémie majeure, depuis 1 000 ans, a conduit à des changements essentiels dans l’organisation politique des nations, et dans la culture qui sous-tendait cette organisation ».

Souhaitons que ce qui émerge de la crise soit un nouveau modèle plus ouvert et collaboratif centré sur la recherche du bien commun plutôt que sur la défense des intérêts privés.

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