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Archives Journalières: 12/04/2020

En temps de crise, gare au retour du bouc émissaire

12 dimanche Avr 2020

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The Conversation

En temps de crise, gare au retour du bouc émissaire

  1. Angela Sutan

    Professeur en économie comportementale, Burgundy School of Business

  2. Ivan Ajdukovic

    Professeur permanent, Burgundy School of Business

Burgundy School of Business

 

CC BY ND
William Holman Hunt, Le Bouc émissaire, 1854. Wikipédia
 

Nous sommes en guerre, nous a dit le chef de l’État. En guerre contre un ennemi invisible, insaisissable. Et dans ce type de guerre, lorsqu’il nous est impossible d’identifier l’ennemi, de le montrer du doigt pour orienter notre colère et l’affronter, il devient urgent, voir indispensable d’en identifier un.

Les recherches montrent, que ce soit en philosophie ou en sciences comportementales, que deux conditions doivent être remplies pour que l’ennemi puisse prendre corps :

  • il doit faire partie de notre groupe de référence, un individu qui est proche, visible ;
  • il doit avoir une caractéristique commune, qui nous permet de nous comparer à lui (appartenir à la même catégorie socioprofessionnelle, à la même tranche d’âge, avoir une passion similaire, etc.).

Dans votre immeuble, dans lequel vous passez votre temps à désinfecter les poignées d’entrée, habite une infirmière qui vous fait l’affront de rentrer chez elle tous les soirs, alors qu’elle a été exposée au virus toute la journée ? C’est la candidate idéale pour devenir bouc émissaire. Une fois identifié, ce caper emissarius sera exclu de votre groupe de référence et portera « tous les péchés de la cité » en dehors de celui-ci. Vous serez soulagé qu’elle déménage. Car ce n’est pas la même infirmière que vous applaudissez le soir, à 20h. L’infirmière que vous applaudissez, vous ne la connaissez pas, elle ne fait pas partie de votre groupe de référence, elle, elle sauve des vies. C’est cette erreur d’identification du bouc émissaire que font la plupart des individus, quand l’ennemi est diffus et qu’aucun responsable n’a été désigné.

Il est évidemment inacceptable d’exclure une infirmière innocente et de lui faire porter des torts alors qu’elle passe ses journées « sur le front » : pourtant certaines personnes ne peuvent s’en empêcher. Pourquoi est-il nécessaire pour ces personnes de désigner un bouc émissaire ? Quelles sont les solutions pour que leur colère reste contenue ? Parce que s’il n’est pas possible d’empêcher certaines personnes d’identifier des boucs émissaires, il est fondamental de limiter la portée de ces comportements antisociaux, voire destructeurs.

Déléguer, un art machiavélique ?

En temps de crise, il n’y a parfois pas d’autre choix pour les décideurs que d’engager des réformes impopulaires, telle que l’instauration du confinement, quitte à perdre la confiance ou le soutien d’une partie de la population. Cependant, nos recherches montrent que le fait de déléguer la responsabilité d’une reforme impopulaire est efficace en termes d’acceptation : Nicolas Machiavel décrivait il y a cinq siècles les mérites de cette solution. Dans son chef-d’œuvre, Le Prince (1532), Machiavel écrit, « Les Princes devraient déléguer à d’autres l’adoption de mesures impopulaires… ». Comment appliquer ce conseil sans être… machiavélique ? Pour un chef d’État, il est plus simple de soutenir que les choix sont imposés par la « technocratie » : Commission européenne, OMS, ou comité d’experts, par exemple. Pour un chef d’entreprise, le gouvernant est le bouc émissaire idéal. Il est toujours facile de renvoyer à un bouc émissaire de responsabilité plus haute.

Une autre stratégie peut-être mise en place : la littérature traditionnelle a déjà étudié le choix d’engager un délégué pour agir en son nom en insistant sur les asymétries d’information ou d’expertise, sous prétexte d’efficacité. Nous avons complété cette analyse en montrant que les décideurs ont occasionnellement recours à la délégation pour faire « porter le chapeau » et « échapper à leurs responsabilités », en atténuant le jugement négatif attaché à une reforme impopulaire.

La délégation dégage le principal décideur de ses responsabilités et permet de préserver son image, le mécontentement étant dirigé vers le bouc émissaire. La tentation pourrait alors être, pour un décideur manipulateur, de prétendre qu’il a délégué la décision, afin de récolter les avantages liés au transfert de l’autorité, tout en prenant en réalité lui-même la décision. Il utilise alors un « faux » délégué comme bouc émissaire. En l’absence de bouc émissaire, il peut aussi simplement laisser porter le chapeau à quelqu’un d’innocent qui a été identifié par les individus par effets de proximité. La violence des individus étant focalisée sur cette personne-là, le décideur peut continuer à agir (souvenez-vous du métier de Benjamin Malaussène).

Stratégie de fausse délégation

Dans nos recherches, nous avons étudié si les individus en charge de prendre des mesures impopulaires étaient capables de mentir au sujet de la délégation ; si les boucs émissaires acceptaient leur rôle ; enfin, si les individus touchés par la réforme impopulaire l’acceptaient plus facilement si elle venait non pas de leur décideur habituel, mais d’un délégué. Nous avons montré qu’un nombre significatif d’individus adoptent la stratégie de la « fausse délégation », affirmant qu’ils délèguent la prise de décision, tout en la prenant eux-mêmes. Cependant, un nombre non négligeable de délégués refusent d’occuper le rôle moralement ambigu de bouc émissaire car ils ne veulent tout simplement pas être les complices d’une proposition injuste. Enfin, nous avons observé que la présence d’un bouc émissaire canalise la colère tout en permettant une meilleure acceptation de la mesure.

Montrer du doigt un faux bouc émissaire est donc immoral et injuste, mais certaines personnes peuvent en tirer des bénéfices, notamment en période de crise. On en arrive à croire que ce type de comportement serait moins condamnable lorsque la mesure est impopulaire mais nécessaire. Comment s’assurer que les coûts sociaux sont contenus et que le bouc émissaire n’est pas l’objet de violence ?

Limiter le phénomène

Les décideurs doivent jouer sur les deux dimensions nécessaires à l’identification du bouc émissaire : le groupe de référence et la caractéristique qui nous en rapproche. Par ailleurs, ils doivent prendre en considération la recherche de contrôle de certaines personnes. Face à la situation stressante que nous connaissons, avec un virus invisible, diffus et dangereux, certains individus pourraient être tentés de chercher à contrôler pour se rassurer et se redonner une sensation de contrôle. S’ils n’ont pas de contrôle sur le virus ou les actions du gouvernement, ils pourraient donc être tentés de chercher à contrôler le fait que l’infirmière déménage.

D’abord, en élargissant notre groupe de référence : il ne faut plus que celui-ci se limite à nos voisins proches, il faut que les individus puissent comprendre que tout le monde peut faire partie de leur groupe de référence. Les infirmières qui sauvent des vies devraient avoir plus de visages, pour qu’on puisse les intégrer dans le groupe de référence, pour qu’on comprenne que le groupe social est large. Ceci nous permettrait de comprendre que notre voisine fait partie de ce groupe vertueux et ne plus l’identifier comme bouc émissaire, mais de mettre en avant le lien social, qui nous rend plus coopératifs.

Enfin, la comparaison devrait se faire à partir d’un comportement exemplaire (l’effort, justement, que font les infirmières, par exemple). C’est plutôt ce comportement devrait être mis en avant, et pas les violences faites à ces mêmes infirmières. Mais alors, qui sera le nécessaire bouc émissaire ? Il faut œuvrer à remonter et assumer la décision au niveau le plus élevé : plus elle est éloignée de nous, plus la décision est acceptable. C’est de cette façon que l’on peut limiter la volonté et l’illusion de vouloir reprendre le contrôle. La responsabilité doit remonter là où les décisions sont réellement prises, et ceci doit être communiqué clairement… ce qui empêchera logiquement les individus de se tourner vers des innocents.

La métropolisation, coupable idéale de la pandémie ?

12 dimanche Avr 2020

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The Conversation

  1. Éric Verdeil

    Professeur de géographie et études urbaines, Sciences Po – USPC

Université Sorbonne Paris Cité

Sciences Po

 

CC BY ND
À Toulouse, le 6 avril 2020. Des agents municipaux désinfectent le mobilier urbain. Lionel Bonaventure/AFP
 

La diffusion très rapide du coronavirus à partir de Wuhan (Chine) par des connexions aériennes intercontinentales, en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, illustre l’idée que la mondialisation facilite la pandémie.

D’autres réflexions cherchent à relier cette diffusion à l’urbanisation planétaire et à ses différentes formes. Les foules denses de lieux typiquement urbains – comme les marchés ou les transports en commun – semblent avoir joué un rôle essentiel dans la diffusion initiale du Covid-19. À l’inverse, les images de villes vides, à l’arrêt, qui ont fait le tour du monde illustrent une suspension extraordinaire de l’urbanité et de ses logiques.

La ville serait-elle alors doublement victime du Covid-19 : d’abord touchée par ses habitants puis dans ses logiques de fonctionnement ?

Certains désignent la métropolisation, cette concentration toujours accrue de richesses et d’habitants dans les plus grandes villes, comme l’une des causes de la crise sanitaire actuelle. Un graphique du Financial Times représentant ce qui ressemble à une course des grandes régions urbaines, semble conforter cette idée.

Financial Times

✔@FinancialTimes

Good morning, Hong Kong. While you were sleeping, this was our most read story: https://on.ft.com/39CFTzC 

Coronavirus tracked: the latest figures as the pandemic spreads | Free to read

The FT analyses the scale of outbreaks and the number of deaths in countries around the world

ft.com

9

2:00 AM – Apr 2, 2020
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Au-delà des apparences, souvent amplifiées par les lunettes grossissantes de la médiatisation, cette articulation métropoles-Covid-19 est-elle si évidente ?

Les périphéries urbaines en première ligne

Certaines formes de l’urbain seraient-elles particulièrement propices à la diffusion de la pandémie ? Dans son article, « L’humanité habite le Covid-19 », le géographe Jacques Lévy rappelle qu’« on pourrait s’attendre à ce que les grandes villes soient beaucoup plus touchées que les autres espaces », à cause de la concentration des infrastructures de mobilité et des interactions plus intenses et plus rapprochées qu’ailleurs.

Mais « les plus grandes densités de cas se rencontrent plutôt dans des villes petites et moyennes ou sur des bateaux de croisière et bien sûr, dans les maisons de retraite, dans des situations où ce ne sont pas les liens faibles typiques des grandes villes qui dominent et où les interactions supposant une interconnaissance représentent une grande part de l’ensemble des liens. »

Il propose l’hypothèse selon laquelle les zones plus denses seraient plus protectrices, en favorisant « une immunité particulière liée à une forte exposition permanente à des agents pathogènes multiples ». Inversement, il suggère que les « liens forts » basés sur l’interconnaissance, typiques des espaces d’urbanisation diffuse, pourraient y expliquer le développement précoce du Covid-19, en raison des contacts rapprochés que ces modes de sociabilité impliquent.

Dans un article synthétisant les connaissances acquises depuis la pandémie du SRAS en 2003, les chercheurs nord-américains Roger Keil, Creighton Connoly et S. Harris Ali mettent en avant, eux aussi, la vulnérabilité plus grande des espaces urbains périphériques face aux pandémies.

Ils dégagent trois types de causalités pour éclairer cette situation.

Tout d’abord, le rapprochement des zones urbaines des zones naturelles autrefois éloignées où résident les animaux réservoirs des virus responsables des nouvelles zoonoses. Ensuite, le rôle majeur des infrastructures de mobilité (aéroports, mais aussi routes logistiques globales) dans l’expansion spatiale du virus. Enfin, ils notent l’effet des failles du gouvernement urbain, qui peine souvent à s’adapter aux changements rapides de ces marges urbaines, à la fois pour surveiller les épidémies et pour y apporter les réponses sanitaires.


À lire aussi : Outbreaks like coronavirus start in and spread from the edges of cities


Bien entendu, conforter ces diverses hypothèses implique l’accès à des données territoriales fines et des enquêtes adaptées, alors même que de nombreuses incertitudes entourent encore les statistiques sur la pandémie. Notons aussi la nécessité de bien cerner les temporalités et les rythmes qui structurent la diffusion des maladies.

Autrement dit, la spatialité des premières étapes de diffusion du Covid-19 ne sera sans doute pas la même que lorsque le virus aura touché la plus grande partie de la population, dans quelques semaines ou quelques mois.

Des événements locaux accélérateurs

Pour proposer des pistes d’analyse complémentaires, partons des cartes actuelles sur la présence de la maladie en France et en Europe, tout en sachant que le nombre de décès répertoriés ne représente qu’une part, difficile à évaluer à ce stade, des victimes réelles.

Les premières semaines de la diffusion du virus en France font ressortir la situation de la région de Mulhouse, l’un des premiers clusters, qui a joué un rôle majeur dans la diffusion du virus dans la région Grand Est. Un événement particulier, le rassemblement de près de 2250 fidèles de l’église évangélique du 17 au 21 février, peut être considéré comme « super-propagateur » en raison de la concentration des fidèles dans un lieu fermé pendant cinq jours.

Nombre cumulé de décès par département au 29 mars 2020. Santé publique France

D’autres événements comparables, tels que des carnavals ou des matchs, ont joué un rôle similaire dans la diffusion du virus.

Ces événements favorisent l’extension de la pandémie dans une région donnée, et dessinent ainsi les contours d’une géographie singulière, en l’occurrence les villes moyennes de l’Est de la France. Pourtant, cela ne paraît pas dû – du moins pas uniquement – à des caractéristiques spécifiques de ces lieux, à des formes de sociabilité exclusive ancrées dans une logique de proximité.

Ces exemples mettent en évidence une autre composante essentielle du point de vue spatial : l’importance des visiteurs extérieurs qui ont à leur tour transporté la maladie dans d’autres lieux, parfois fort éloignés : Bretagne, Corse, Guyane, etc.

En première analyse, les épisodes de super-propagation du virus soulignent l’intensité des mobilités de nos sociétés. Ces mobilités peuvent se structurer majoritairement à des échelles locales mais très fréquemment elles s’inscrivent dans des échelles plus larges, ce que le géographe Michel Lussault désigne sous le terme d’« hyperspatialité ».

Le géographe Michel Lussault sur l’épidémie de Covid-19. (École urbaine de Lyon/Youtube, mars 2020).

Des espaces tissés de liens

Plus qu’à une analyse en termes de différenciation des territoires, voire d’inégalités entre les différents espaces, ces exemples conduisent à souligner les liens qui les connectent, à travers les échelles.

Ces caractéristiques spatiales sont à rapprocher de celle qu’identifie l’économiste et sociologue Pierre Veltz dans La France des territoires, défis et promesses (2019). Il y met en avant l’idée d’une société des liens choisis, dans un espace tissé de relations et de mobilités intenses qu’il dénomme « Ville France ».

Dans leur étude du système urbain français, les géographes Sandrine Berroir, Nadine Cattan et leurs collègues ont donné une illustration cartographique forte de ces liens intenses structurant l’espace français. Ces représentations du système urbain constituent à notre avis un outil d’analyse utile pour comprendre les logiques spatiales du Covid-19 dans ce moment initial.

L’interdépendance de nos territoires

Gardons-nous du reste de voir dans cette organisation du territoire par des mobilités intenses une tare de notre organisation sociale, même si elle explique la diffusion rapide de la maladie.

C’est ce même maillage, par des TGV reliant de manière relativement efficace nos régions, qui permet un transfert aisé des malades vers des zones aujourd’hui moins touchées par la pandémie pour soulager celles qui ploient sous la première vague ; ce maillage produit de la solidarité et illustre l’interdépendance de nos territoires.

Des malades en provenance de Paris arrivent à Quimper grâce un TGV médicalisé, le 5 avril 2020. Fred Tanneau/AFP, CC BY-NC-ND

Si les chercheurs en sciences sociales ne peuvent prétendre contribuer directement à la connaissance des mécanismes biologiques de cette pandémie, la diffusion du Covid-19 entremêle toutefois des mécanismes biologiques et sociaux. Les logiques spatiales en sont une dimension essentielle. Les travaux des géographes sur l’urbain et sur la mobilité apportent, on le voit, une contribution utile à la compréhension des dynamiques du Covid-19.

À plus long terme, l’analyse des liens entre urbanisation, mobilité, gouvernance locale et diffusion de la pandémie pourra aussi contribuer à des réflexions visant à identifier les meilleures logiques d’organisation spatiale pour une humanité moins vulnérable.

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