• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 22/05/2020

Comment le confinement a enfoncé les livreurs à vélo dans la précarité

22 vendredi Mai 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

  1. Chloé Lebas

    Doctorante en science politique, Université de Lille

Université de Lille

Université Lille Nord-Europe (ULNE)

 

CC BY ND
La sécurité est devenue le premier problème des livreurs depuis mi-mars. Philippe Lopez / AFP
 

Pendant le confinement, certains n’ont pas eu « le luxe » de poursuivre leur activité depuis chez eux et n’ont, en fait, jamais cessé de travailler en extérieur. C’est le cas des livreurs à vélos ou scooter travaillant pour des plates-formes de livraison de repas chauds à domicile. Contraints à l’indépendance, ces micro-entrepreneurs, majoritairement jeunes et sans expérience professionnelle antérieure, ont, en grande partie, dû continuer leur activité pour (sur)vivre.

Pendant la période de confinement, ils ont souvent été les seuls à colorer les rues de leurs tenues « brandées » et ont même été présentés dans les différents médias comme les « héros » du quotidien des français·e·s.

Cette activité est d’ordinaire précaire du fait de faibles rémunérations, des concurrences internes, des horaires flexibilisés et décalés, de la surveillance par un patron-algorithme autoritaire qui ne leur assure aucune protection sociale. S’ils étaient pour beaucoup étudiants, ils ont été progressivement remplacés par des travailleurs étrangers, exilés ou sans-papiers qui n’ont d’autre choix que de louer illégalement des comptes à des Français·e·s pour pouvoir travailler.

Les plates-formes n’assurent aucune protection sociale aux livreurs. Philippe Lopez/AFP

La crise semble avoir accentué cette précarité, et cet article entend revenir sur les changements intervenus dans l’organisation concrète de leur activité, qui fait émerger de nombreuses craintes, mais également un ensemble de revendications du côté des livreurs.

Vous avez dit livraison « sans contact » ?

Le problème numéro un mis en avant par les travailleurs des plates-formes est celui de la sécurité. Le souci autour de la sécurité routière a été remplacé par la peur de la contamination, puisque les plates-formes se déchargent de toute responsabilité vis-à-vis des travailleurs dont elles sont, juridiquement, les clientes et non les employeurs.

En se déresponsabilisant ainsi, les plates-formes profitent de la crise (en continuant à faire des profits alors que beaucoup d’autres entreprises sont à l’arrêt) tout en faisant pesant les risques sur l’ensemble de la population (livreurs et leur entourage, clients et leur entourage, etc.).

Si des remboursements de matériel de protection ont été promis, dans les faits, la charge de l’achat de gel alcoolique, masques ou gants incombe aux travailleurs. La seule consigne de Deliveroo, Uber Eats, Frichti ou encore Stuart a été : le respect des gestes barrières, accompagnée de conseils pour respecter la livraison « sans contact ».

Pourtant, il est illusoire de penser que la « distanciation sociale » peut être mise en place : les livreurs, qui doivent aller le plus rapidement possible, se pressent devant les rares restaurants restés ouverts pour récupérer leur commande, ils touchent des dizaines de commandes par jour et se rendent dans des dizaines de lieux différents. Selon les livreurs, une commande équivaudrait à une quinzaine de prises de risques.

CLAP@_CLAP75

Les plateformes livrent la grande distrib’ histoire de dire « qu’elles_sont_de_première_nécessité »
Mais les gens continuent de commander des conneries.
Sachant qu’UNE livraison c’est entre 10 et 15 prises de risques COVID19
Après le Kinder Bueno… le Kinder [mauvaise] surprise

View image on Twitter

7

2:53 PM – Apr 14, 2020
Twitter Ads info and privacy
17 people are talking about this

Ils sont parfois obligés de monter les commandes dans les appartements – alors que les plates-formes préconisent d’attendre devant l’entrée sans rien toucher que le client récupère la livraison – au risque de se voir attribuer une mauvaise notation.

Jérôme PIMOT@Eldjai

Message d’un livreur qui en dit long du cynisme que les plateformes installent doucement chez les clients.

On ne vous demande pas d’applaudir les livreurs à 20h,
mais juste un peu de compassion.#DescendezChercherVosCommandes
Merci

View image on Twitter

19

5:39 PM – Apr 15, 2020
Twitter Ads info and privacy
22 people are talking about this

Un facteur d’insécurité supplémentaire est la menace du contrôle de police pour ces travailleurs très visibles dans l’espace public et dont une grande partie est sans-papiers ou travaille illégalement. Ces derniers, bien souvent, non seulement ne bénéficient pas de la « garantie employeur » servant à justifier l’autorisation dérogatoire pour motif de travail, mais qui plus est, sont la cible privilégiée des opérations d’arrestations de travailleurs immigrés pour être ensuite envoyés en centres de rétention administratifs (CRA).

CLAP@_CLAP75

Les livreurs sans papiers sont plus que jamais cibles d’arrestations en ce moment, plusieurs ont été enfermés en CRA depuis le début du confinement. L’Etat refuse de fermer les centres de rétention, malgré l’urgence sanitaire, il continue à les remplirhttps://abaslescra.noblogs.org/files/2020/03/brochure_def_francais.pdf …

View image on Twitter

60

2:50 PM – Apr 4, 2020
Twitter Ads info and privacy
124 people are talking about this

Que ce soit par mesure de précaution pour eux, leur famille ou les clients, pour cause de maladie, suite à un accident ou encore pour raisons familiales, certains livreurs ont tout de même dû cesser l’activité avant ou pendant le confinement.

« Libres » de travailler ou pas

Quels sont les moyens de subsistance prévus lors d’un arrêt d’activité pendant cette crise ? Le problème est toujours celui du statut : ces faux indépendants ne jouissent d’aucun des droits du salariat, tout en n’ayant ni l’autonomie ni les revenus que confère l’indépendance. Ne bénéficiant d’aucune protection sociale, les solutions qui leur sont proposées ne sont pas le fruit de la solidarité collective, mais d’une assistance minimale faite de bric et de broc à l’aide de fonds publics ou privés.

En effet, les livreurs ne peuvent avoir recours aux dispositifs proposés dans les entreprises aux salariés comme le chômage, qu’il soit partiel ou non, les congés maladie ou le droit de retrait, ce qui ne peut s’appliquer à ceux qui sont « libres » de se connecter la plate-forme comme ils le souhaitent.

La seule aide financière offerte par les plates-formes est pour les livreurs malades du Covid-19, mais elle est en réalité très restrictive afin de cibler les livreurs réguliers dits « actifs ». Le critère pour y prétendre : avoir gagné 130 euros par semaine pendant un mois.

Peu de livreurs peuvent accéder aux aides débloquées en raison de la crise sanitaire. Philippe Lopez/AFP

Pour les autres, l’État a mis en place un dispositif pour les indépendants, financé par le fonds de solidarité. Il permet à ceux qui en ont font la demande – à renouveler tous les mois – d’obtenir une compensation à la hauteur de leur perte de chiffre d’affaires sur un an, dans la limite de 1 500 euros et si cette perte correspond à 70 % du chiffre d’affaires de l’année précédente. Face à la complexité de la démarche et l’étroitesse des critères, autant dire que cette aide concernera extrêmement peu de travailleurs.

Bataille juridique en vue ?

Ceux qui n’ont d’autre choix que de continuer à livrer des burgers à la demande voient le nombre de commandes baisser, même si elles ne disparaissent pas complètement. Or cette baisse représente automatiquement une baisse du chiffre d’affaires. Là encore on assiste à une délégation de la part des plates-formes de leur responsabilité, puisque la prise en charge repose sur la société (via le RSA par exemple) ou sur l’entourage individuel qui doit venir en aide.

En réponse, des livreurs mobilisés, organisés ou non, dénoncent tour à tour le contournement du droit du travail, surtout que le droit, qui a reconnu des requalifications de travailleurs ubérisés en contrats salariaux, est de leur côté (décision « Take Eat Easy » du 28 novembre 2018, décision Uber du 4 mars 2020).

Ils demandent également l’arrêt total de l’activité et des plates-formes, mais se tournent également du côté de l’État pour demander une imposition de ces fermetures aux entreprises et améliorer la prise en charge financière publique. Le déconfinement, pour eux, devra donc répondre à cet enjeu d’indemnisation soit par l’État soit par les entreprises et, pourquoi pas, d’une bataille juridique autour du statut d’employeur, et des devoirs qui l’accompagnent, pour les plates-formes numériques.

Y aura-t-il une génération Covid ?

22 vendredi Mai 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

 

  1. Olivier Galland

    Directeur de recherche émérite, GEMASS (Sorbonne) / CNRS, Sorbonne Université

Sorbonne Université

 

CC BY ND
Face aux conséquences économiques de la crise, les étudiants et jeunes diplômés font partie des publics en première ligne. Shutterstock
 

Les crises, les guerres, les révolutions, les grands bouleversements historiques, conduisent très souvent à l’émergence de phénomènes générationnels. Les historiens qui, comme Jean‑François Sirinelli, ont étudié ces questions, appellent ces moments, durant lesquels émerge une génération, des « évènements fondateurs ».

Dans ces moments de crise, tout est remis à plat, il y a un sentiment de table rase, et les jeunes générations peuvent être conduites à mettre en cause les générations aînées, celles qui sont aux commandes, pour avoir mené la société au désastre ou, simplement, ne pas avoir su répondre efficacement aux défis qui se présentaient.

L’exemple typique d’une telle émergence générationnelle est la guerre de 14. L’historien américain Robert Wohl qui y avait consacré un livre qui a fait date (The generation of 14), montre à quel point cette catastrophe humaine avait introduit un sentiment de discontinuité radicale d’avec le passé. Les jeunes qui avaient survécu étaient gagnés par la conviction profonde que plus rien ne pourrait être comme avant, et que les élites qui dirigeaient la société avant et pendant la guerre ayant failli, elles avaient perdu toute légitimité pour poursuivre leur tâche.

1914-1918, une génération du feu, Jean‑François Sirinelli.

Il n’est donc pas illégitime de se demander si la crise sanitaire que connaissent nos sociétés aujourd’hui ne peut pas déboucher sur une telle rupture générationnelle. Il est bien sûr un peu tôt pour apporter une réponse car la crise est toujours en cours et ses effets sociaux restent donc assez incertains. On peut néanmoins se risquer à quelques conjectures.

Risques inégaux

Il faut d’abord avoir bien à l’esprit que ces phénomènes générationnels prennent effet chez les jeunes. Il en est ainsi parce que le potentiel de changement est bien plus élevé dans les cohortes de jeunes adultes et qu’il s’amenuise à mesure du vieillissement.

En entrant dans la vie adulte, les personnes s’engagent dans des professions, fondent une famille, et adoptent donc des rôles sociaux qui consolident leur propre identité. Sans forcément devenir rigide, leur vie se routinise et leurs interactions sociales se réduisent. Elles sont moins réceptives au changement et moins préparées à adopter des idées nouvelles qui entreraient en rupture avec la société à laquelle elles participent.

Mais, dans l’immédiat, il semble peu probable qu’une telle prise de conscience générationnelle se concrétise chez les jeunes. La raison en est simple : les risques des différentes classes d’âge devant l’épidémie sont extrêmement inégaux, et cette inégalité joue au détriment des personnes âgées et au bénéfice des jeunes. Ceux-ci sont relativement préservés.

Une vaste étude anglaise, OpenSAFELY, vient de montrer que, indépendamment des comorbidités associées au vieillissement, l’âge était le facteur de risque majeur. Cette étude montre que, par rapport aux 50-60 ans, le risque de décès double pour les sexagénaires, est multiplié par 5 pour les septuagénaires, et par 12 à partir de 80 ans. Si on compare les jeunes, de 18-40 ans, aux plus âgés, leurs risques de mourir est divisé par 180 !

Conversation France

✔@FR_Conversation

#COVID_19: qui sont les plus vulnérables ?
Jean-François Toussaint @Univ_Paris et Guillaume Saulière @INSEP_PARIS dressent un premier bilan, à partir des rapports des décès dans les pays les plus touchés:

😷http://bit.ly/39mK7LO #CoronavirusTC #coronavirus

View image on Twitter

3

3:30 PM – Mar 30, 2020
Twitter Ads info and privacy
See Conversation France’s other Tweets

Les jeunes ont donc de bonnes raisons de se sentir plutôt préservés et c’est d’ailleurs le sentiment que partage la grande majorité d’entre eux. Une étude réalisée par Vice Media auprès de jeunes de différents pays le montre. Selon cette étude, seuls 25 % des jeunes de la zone EMEA (Europe, Middle-East, Africa) déclarent craindre d’attraper eux-mêmes le coronavirus et 62 % disent être surtout inquiets pour leurs proches.

Selon des verbatim recueillis par l’institut, beaucoup semblent d’ailleurs avoir trouvé des choses positives dans la crise, la possibilité qui leur est donnée de « traîner et ne rien faire de particulier sans éprouver de sentiment de culpabilité », la possibilité « d’avoir de nouvelles idées », de « faire une pause et de réfléchir », avoir « l’opportunité de repartir de zéro ». Et, toujours selon la même étude, 57 % d’entre eux pensent que « le coronavirus aura un impact positif à long terme sur la société et la culture ».

Question sociale

Cependant, le point de vue des jeunes pourrait changer s’ils pensaient non pas aux conséquences sanitaires de la pandémie ou à ses conséquences culturelles mais à ses conséquences économiques et sociales les plus directes. Sur ce plan, il ne fait pas de doutes qu’ils figureront au rang des principales victimes.

Dès à présent d’ailleurs, l’interruption des cours dans l’enseignement scolaire porte certainement un grave préjudice aux élèves les plus en difficulté. D’après les enquêtes PISA, la France est déjà un des pays de l’OCDE dans lequel l’écart de performance entre les meilleurs et les moins bons élèves est le plus élevé, et dans lequel les scores des moins bons élèves ont tendance à stagner au fil des enquêtes successives.

Gilles Pinte@GillesPinte

Inégalités scolaires : des risques du confinement sur les plus vulnérables https://theconversation.com/inegalites-scolaires-des-risques-du-confinement-sur-les-plus-vulnerables-135115?utm_source=twitter&utm_medium=bylinetwitterbutton … via @FR_Conversation

Inégalités scolaires : des risques du confinement sur les plus vulnérables

Il existe déjà un écart dans les performances scolaires selon les milieux sociaux des élèves. Il y a de nombreuses raisons de prédire que la situation de confinement va très vite l’accentuer.

theconversation.com

3

8:23 AM – Apr 16, 2020
Twitter Ads info and privacy
See Gilles Pinte’s other Tweets

L’interruption des cours risque d’aggraver ces inégalités. Certains professeurs d’établissements scolaires de grande banlieue font état des difficultés qu’ils ont rencontrées pour garder un lien avec une grande partie de leurs élèves pendant le confinement. Une partie notable d’entre eux a sans doute totalement disparu des radars. Le retard qu’ils ont accumulé risque d’être irrattrapable.

Sur le front de l’emploi les jeunes vont certainement payer un lourd tribut. Comme le remarque le spécialiste du marché du travail, l’économiste André Zylberberg, dans une interview à Paris Normandie le 30 avril, lorsqu’elles sont touchées par une crise, les entreprises mettent d’abord un terme au renouvellement des CDD ou des contrats d’intérim qui sont massivement occupés par des jeunes.

Une entrée difficile sur le marché du travail à cause du coronavirus (Euronews, 29 avril 2020).

Quant à ceux qui, sortant du système éducatif, vont se présenter sur le marché du travail, leurs chances d’embauche risquent évidemment d’être fortement amoindries, surtout pour les moins qualifiés d’entre eux.

Débat en attente

En réalité, la gestion politique de la pandémie a donné lieu à un arbitrage générationnel implicite. Le confinement généralisé répondait certes à la nécessité de ne pas voir les établissements hospitaliers des régions les plus touchées être saturés par l’arrivée simultanée d’un trop grand nombre de cas.

Mais il consacre aussi, comme l’écrit Monique Dagnaud, le choix de la prolongation à tout prix de la vie, quel qu’en soit le coût. Ce coût sera évidemment supporté principalement par les jeunes générations et plus le retour à la normale sera long plus ce coût sera élevé.

Pourtant ce débat, qui met en jeu la question du point d’équilibre générationnel dans le coût de la pandémie, n’a pas eu lieu. Il n’a pas eu lieu parce que, « parier sur la mort » – la forme brutale de plaider le raccourcissement du confinement pour en limiter les coûts économiques et sociaux – est indicible.

Le calcul économique cynique qui consisterait à mettre en balance l’espérance de vie en bonne santé des personnes les plus âgées et l’espérance de vie en bonne situation économique et sociale des personnes les plus jeunes, ne peut être énoncé car la vie, quelle qu’en soit la durée, est sacrée dans nos sociétés modernes. On s’emploie à la prolonger à tout prix et certains rêvent même d’immortalité.

Il est probable qu’aujourd’hui les jeunes ne pensent d’ailleurs pas trop aux conséquences sociales de cette crise. Le débat politique sur le sujet a été plutôt escamoté jusqu’à présent, tous les responsables s’entendant plus ou moins pour dire que les Français (et donc parmi eux les jeunes) ne devraient pas en supporter le coût.

France Culture

✔@franceculture

L’épidémie du SIDA, le 11 Septembre, la crise de 2008, autant d’évènements qui façonnent les représentations et les manières d’habiter le monde de plusieurs générations. Y-aura-t-il une « génération coronavirus » ? https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/y-aura-t-il-une-generation-coronavirus?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1589436093 …

View image on Twitter

14

8:15 AM – May 14, 2020
Twitter Ads info and privacy
See France Culture’s other Tweets

La profusion de milliards d’euros déversés sur l’économie pour atténuer les effets destructeurs de la crise a pu entretenir l’illusion que ce coût serait finalement minime ou que l’État continuerait de le prendre à sa charge.

Il est frappant de voir, dans l’étude de Vice Media déjà citée, que cette question des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire n’est absolument pas abordée. Le réveil risque donc d’être brutal et il n’est pas exclu qu’à ce moment-là on puisse assister à un réveil d’une forme de conscience générationnelle.

mai 2020
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
« Avr   Juin »

Stats du Site

  • 97 050 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
mai 2020
L M M J V S D
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031
« Avr   Juin »

Commentaires récents

protodiacre dans Meghan et Harry : ces « confes…
Светлана dans Donald Trump cerné par les…
Paf dans Le bilan économique des années…
Hervé Brient dans « Apocalypse snow » : la délic…
Paf dans L’humiliation comme méthode di…

Propulsé par WordPress.com.

Annuler

 
Chargement des commentaires…
Commentaire
    ×