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Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 04/06/2020

Accepter les émotions négatives des salariés, un impératif en période de déconfinement

04 jeudi Juin 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

  1. Thierry Nadisic

    Professeur Associé en Comportement Organisationnel, EM Lyon

EM Lyon

 

CC BY ND
Laisser les individus exprimer pleinement ce qu’ils ressentent, notamment après un conflit, permet de désamorcer des situations potentiellement explosives. katemangostar / Freepik
 

Comment sourire à un client et le servir efficacement lorsque votre esprit est empli par la peur ?

La pandémie de Covid-19, le confinement, et plus encore le déconfinement ont agrandi l’écart entre la sérénité que l’on doit afficher face aux clients et aux collègues au travail et ce que l’on ressent réellement. Ce sont l’anxiété, l’injustice, la colère et d’autres émotions négatives dont on fait en ce moment le plus souvent l’expérience dans l’entreprise.

Pour gérer leurs équipes dans cette situation, les managers ont besoin d’apprendre à maîtriser de nouvelles compétences émotionnelles. Car c’est en sachant accueillir l’émotion négative qu’on peut en diminuer l’effet nocif et favoriser le développement des personnes et de l’entreprise.

Le retour dans les locaux de l’entreprise

Carine a récemment été nommée directrice d’une agence bancaire du Crédit Agricole en Seine-Saint-Denis. Sa prise de fonction s’est faite pendant le confinement. Elle a découvert alors que tous les membres de son équipe s’étaient fait mettre en arrêt de travail.

Elle a géré l’agence seule, y compris l’accueil des clients. En parallèle elle a construit à distance une relation avec ses collaborateurs arrêtés. Ils ont partagé avec elle leur peur de la maladie, ainsi que leurs sentiments d’injustice vis-à-vis de leurs collègues qui, au siège, étaient en télétravail.

Ils ont exprimé de la colère contre leur ancien responsable qui leur demandait de gérer les difficultés de leurs clients et leurs incivilités alors qu’eux-mêmes se sentaient menacés dans la nouvelle situation de travail.

Conversation France

✔@FR_Conversation

Témoignages : Ces injustices au travail engendrées par le confinement https://bit.ly/2xRmDBR 

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6

12:50 AM – May 11, 2020
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Certains se sentaient coupables de la laisser seule sur le terrain. Elle les a écoutés. Quinze jours plus tard, toute son équipe était revenue à l’agence et coopérait dans une atmosphère positive.

Depuis le début du déconfinement, de nombreux managers font face à ce retour physique de leurs équipes dans les locaux de l’entreprise. La manière dont Carine s’y est prise peut-elle être une source d’inspiration pour eux ?

Le travail émotionnel est un travail

Au-delà de son exemplarité, ses collaborateurs lui reconnaissent sa capacité à accepter comme légitimes leurs réactions négatives sur le lieu de travail. Elle a écouté chacun sans jugement, ce qui a fait baisser la tension. Tous ont ainsi retrouvé l’envie de travailler ensemble. Carine a ce qu’on appelle des compétences de management du travail émotionnel.

Le travail émotionnel a été défini par la sociologue américaine Arlie Russell Hochschild comme une activité, demandée et rémunérée par l’entreprise, consistant à réduire l’écart entre les émotions généralement positives que l’on doit afficher et les émotions négatives que l’on peut ressentir.

Les affects positifs comme la joie, la sérénité ou l’altruisme, sont souvent prescrits par l’organisation car ils permettent de coopérer entre collègues en étant engagés ensemble et de produire un service apprécié par le client final.

On attend des infirmières qu’elles expriment des émotions positives telles que la compassion quand elles s’occupent des patients. Matt Kingston/Wikimedia, CC BY-SA

Les émotions à utiliser avec le collègue ou le client sont bien sûr différentes en fonction du métier. On ne demande pas à un notaire ou à un employé des pompes funèbres de sourire. Un médecin qui fait son diagnostic peut sembler plus compétent s’il a les sourcils froncés. La culture nationale joue également un rôle.

En Allemagne, une entreprise américaine a ainsi trouvé mieux adapté de retirer le sourire des règles de comportement qu’elle imposait à ses salariés vis-à-vis des clients. Il n’en reste pas moins que de plus en plus d’entreprises demandent à chacun de faire circuler les émotions positives : être accueillant et flexible pour fluidifier la coopération et améliorer la qualité de service.

Des émotions potentiellement explosives

Pourtant de nombreuses études ont montré combien les émotions ressenties étaient souvent loin des émotions demandées par l’entreprise. Une infirmière rassure un malade qui est en panique alors qu’elle est épuisée par sa journée, un caissier doit faire face à l’agressivité d’un client qui s’est approché physiquement de lui alors qu’il a peur d’être contaminé par le virus, un salarié dans un centre logistique doit coopérer avec un client interne qui est en colère à cause de retards de livraison.

Dans toutes ces situations, le travail émotionnel est épuisant. Il l’est plus fortement dans le domaine des services que dans l’industrie ou pour les emplois administratifs selon les résultats d’une enquête menée dès 2002 aux États-Unis.

Celle-ci a montré que le travail émotionnel des salariés dans les services était la cause directe d’une plus forte tendance au burn-out (épuisement professionnel) que dans les autres secteurs. Les normes d’expression des affects dans les entreprises sont en effet plus nombreuses et plus strictes pour les contacts avec des clients finaux que pour les relations avec des collègues.

La pandémie de Covid-19 a renforcé cette difficulté. Selon mon expérience d’accompagnement à distance de responsables de terrain dans la banque et la logistique, leurs équipes ont réagi de façon similaire à celle de Carine : ils ressentent la peur, la colère, le sentiment d’injustice mais aussi le dégoût et la culpabilité beaucoup plus fortement que d’habitude.


À lire aussi : Non, les primes pour les soignantes ne suffiront pas


Cela rend leur travail émotionnel d’autant plus difficile à réaliser. C’est la source chez eux d’un stress additionnel douloureux. Le travail à distance ou l’arrêt de travail permettaient dans de nombreux cas de canaliser ces émotions négatives. Le déconfinement et le retour physique progressif des salariés à leur poste de travail rendent la situation émotionnelle potentiellement explosive.

Développer des compétences émotionnelles

Carine a su alléger les émotions négatives de ses collaborateurs en les acceptant. Elle leur a donné les moyens de mieux gérer leur travail émotionnel. Ils ont ainsi eu envie de revenir plutôt que de rester à distance et ont retrouvé leur goût pour coopérer et servir le client. Les managers qui accueillent en ce moment leurs équipes déconfinées font face au même besoin.

Selon le World Economic Forum, en 2020, parmi les sept compétences managériales les plus importantes figurent le management des humains, la coordination avec les autres et l’intelligence émotionnelle.

Au-delà de l’acceptation et de l’écoute, d’autres techniques permettent de favoriser le retour des salariés dans de bonnes conditions :

  • Permettre aux salariés de se retrouver régulièrement dans un lieu dédié à la prise de recul et aux échanges entre collègues. Chaque professionnel devrait avoir accès à des coulisses où il peut se ressourcer ;
  • Apporter aux collaborateurs une aide en amont d’une séquence de travail, comme le fait un manager lorsqu’il réunit son équipe de consultants pour les préparer mentalement et émotionnellement avant une réunion avec un client particulièrement difficile ;
  • Mettre en place pour le salarié des procédures de sortie rapide d’une situation de conflit, de possibilité pour lui d’exprimer pleinement ce qu’il a ressenti, puis de recevoir du soutien et de se remettre au travail, comme on remonte à cheval après une chute.

Toutes ces techniques utilisent les mêmes mécanismes qui ont prouvé leur efficacité. Si les rescapés d’un détournement d’avion peuvent exprimer leur angoisse tout de suite après l’atterrissage auprès d’une personne emphatique, ils ne développeront pas de stress post-traumatique.

Dans l’expérience de Milgram, l’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur. Paulr, CC BY-SA

Et comme l’a montré le psychologue américain Stanley Milgram dans la plus célèbre expérience de psychologie sociale de l’histoire, nous trouvons même la force de réaliser les tâches les plus difficiles, comme punir une autre personne, si nous pouvons d’abord exprimer combien c’est douloureux pour nous de le faire.

Avec le déconfinement, les émotions négatives des salariés qui restaient contenues deviennent plus aiguës. Ces émotions doivent être accueillies, c’est-à-dire mises au jour pour diminuer leur pouvoir de nuisance et retrouver l’engagement des salariés et la satisfaction des clients.

Le nouveau monde sourira aux managers qui sauront et aimeront, en même temps qu’assurer leurs autres rôles, gérer le travail émotionnel de leurs équipes. Cela sera aussi une question de priorité, d’organisation et de formation de la part des entreprises.

Pourquoi les universités doivent déclarer l’état d’urgence écologique et climatique

04 jeudi Juin 2020

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The Conversation

  1. Jean S. Renouf

    Lecturer in Politics and International Relations, Southern Cross University

  2. Jean Jouzel

    Directeur émérite de Recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS-UVSQ)/Institut Pierre Simon Laplace, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

Southern Cross University

 

CC BY ND
« Pas de nature, pas de futur ». Des étudiants brandissent cette pancarte devant le parlement européen de Strasbourg le 15 mars 2019. Patrick Hertzog / AFP
 

Les universités s’enorgueillissent de préparer leurs étudiants à un avenir brillant. Mais face à un climat en crise, où les catastrophes d’une ampleur et d’un impact « sans précédent » deviennent la norme, à quel avenir promettre nos étudiants ? Face à la dégradation de l’environnement et à la perte très importante de biodiversité, les universités et autres établissements d’enseignement devraient prioriser la préparation adéquate de leurs étudiants et de leur personnel à des temps de plus en plus difficiles.

Les changements climatiques et la destruction de l’environnement affectent tous les aspects de la vie, y compris ce dont nous avons le plus besoin ou ce à quoi nous tenons le plus : l’eau, la nourriture, les écosystèmes, la faune, la sécurité, le logement, l’énergie, les transports, la santé, les collectivités et l’économie. Les besoins humains fondamentaux de nombreuses personnes, en particulier les plus vulnérables, sont déjà menacés.

Affronter les conflits induits par le climat, les migrations massives, les effets sur la santé, les coûts économiques et la dégradation de l’environnement représentent des défis d’une ampleur extraordinaire. Il n’y a tout simplement pas de plus grand défi que d’affronter l’urgence écologique et climatique : les universités doivent à leurs étudiants d’être à l’avant-garde de ces questions.

Des étudiants inquiets pour leur avenir

Par les voix de Greta Thunberg, des grèves scolaires pour le climat et des « Fridays for the future », des jeunes du monde entier appellent haut et fort à un changement de société. Des pancartes de protestations émergent partout : « Pourquoi étudier pour l’avenir alors que personne ne fait assez pour sauver notre avenir ? », « Le changement climatique est pire que les devoirs », « si vous n’agissez pas comme des adultes, nous le ferons », ou encore « le climat change, pourquoi pas nous ? »

Les universités ont un rôle particulier à jouer pour la planète. En tant que grandes institutions, leur empreinte carbone et environnementale est importante, ce qui devrait constituer en soi une incitation suffisante pour agir. Mais il leur incombe également la responsabilité d’être honnêtes avec leurs étudiants, car les emplois qu’ils chercheront après leur diplôme seront fondamentalement remodelés par un climat de plus en plus variable et par certains extrêmes climatiques sans précédent par leur intensité et leur fréquence.

En tant qu’établissements d’enseignement, les universités ont par ailleurs un potentiel inégalé. Plusieurs millions d’étudiants à travers le monde obtiennent leur diplôme chaque année. Ils sont et seront de plus en plus touchés par les changements climatiques. L’humanité a besoin de citoyens engagés qui comprennent les innombrables implications des perturbations climatiques et peuvent y faire face dans l’urgence.

Des institutions déclarent l’urgence climatique

Le défi climatique exige la collaboration de penseurs créatifs et critiques, de communicateurs et de spécialistes des problèmes à résoudre, de leaders et de collaborateurs, d’entrepreneurs et de chercheurs, de scientifiques et de philosophes.

C’est une crise civilisationnelle et existentielle. Le partage et la production des connaissances devraient être massivement orientés en ce sens. Toutes les disciplines universitaires doivent tenir compte des défis de l’incertitude face à un climat en évolution.

Plusieurs institutions, telles que la Southern Connecticut State University aux États-Unis, les universités de Bristol, Exeter, Glasgow et Lincoln ainsi que les universités de Keele et Newcastle au Royaume-Uni et l’Université polytechnique de Catalogne en Espagne ont déjà déclaré une urgence climatique.

Ces universités ouvrent la voie aux côtés de millions de jeunes dans le monde, de gouvernements locaux et nationaux et du secteur privé.

Plus qu’une démonstration symbolique, la déclaration d’une crise environnementale et climatique a de réelles implications.

Diminuer leur empreinte carbone

En tout premier lieu, cela implique de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et leur empreinte écologique. Les universités se fixeraient en la matière des objectifs transparents, en seraient tenues responsables et en rendraient compte régulièrement.

En adoptant des pratiques durables dans tous les aspects de leur fonctionnement, de la restauration au transport et aux déplacements, en passant par les investissements, la conception et l’entretien des bâtiments ou la gestion des déchets et de l’énergie, entre autres, les universités tendraient à devenir plus durables sur le plan environnemental et serviraient d’exemple aux autres organisations.

S’adapter aux impacts du changement climatique

Afin de s’adapter au changement climatique, les universités doivent mettre en place des mesures pour s’assurer que leurs étudiants, leur personnel et leurs visiteurs sont au mieux préparés aux risques et aux impacts liés au climat : inondations, vagues de chaleur, pénurie d’eau, cyclones tropicaux, feux de brousse, ainsi que les troubles sociaux, le déclin de la productivité et les conséquences sur la santé qui résulteront inévitablement du fait de la détérioration de notre climat.

Il est tout aussi important de préparer les étudiants à être réceptifs aux nouvelles possibilités qui peuvent se présenter à certaines périodes dans certaines régions en raison des changements climatiques.

Intégrer le changement à toutes les disciplines

Pour cela, il est indispensable d’intégrer l’action écologique et climatique à toutes les disciplines. Les universités veilleraient à ce que tous les étudiants, quels que soient leur discipline et leur niveau d’études, comprennent les impacts climatiques spécifiques et les mesures correctives possibles.

Cela se refléterait dans les programmes d’études, les classements des universités, les attributs des diplômés, ainsi que dans les mesures du rendement du personnel, y compris celles des cadres supérieurs.

Les activités interdisciplinaires d’enseignement et de recherche sur les défis environnementaux mondiaux, la résilience et les solutions seraient prioritaires et feraient l’objet d’investissements. L’action collective, l’engagement communautaire, les partenariats, le partage des meilleures pratiques et les plates-formes ouvertes pour l’innovation seraient encouragés.

Un appel à toutes les universités

L’ampleur des défis qui attendent l’humanité exige des dirigeants courageux et engagés, des investissements dévoués, une transformation organisationnelle et structurelle et, surtout, des changements fondamentaux dans les comportements économiques et humains. Les universités ont un rôle vital à jouer pour s’assurer que l’augmentation de la température mondiale reste inférieure à 1,5 °C, et elles devraient s’y employer résolument.

Inspirés par notre jeunesse, nous appelons les cadres universitaires, les membres du conseil d’administration, le personnel universitaire et non universitaire, ainsi que les étudiants à déclarer l’état d’urgence écologique et climatique. Il n’y a pas de plus grand enjeu pour l’avenir de l’humanité et le moment est venu d’en déclarer l’urgence.

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