• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 05/06/2020

L’influence de la Lune est-elle réelle ou imaginaire ?

05 vendredi Juin 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

  1. Yaël Nazé

    Astronome FNRS à l’Institut d’astrophysique et de géophysique, Université de Liège

Université de Liège

AUF (Agence Universitaire de la Francophonie)

 

CC BY ND
 

L’humain a fini par associer à la Lune de nombreuses propriétés ainsi que divers pouvoirs, mais quelle est la part d’imaginaire et celle de réel dans tout cela ?

Il ne faut pas croire que cette question des influences lunaires ne relève que du folklore ou de la croyance : elle peut en fait être étudiée en pratique. Bien sûr, comme pour tout test scientifique, il y a quelques conditions : avoir beaucoup de sujets (pas un seul arbre ou une personne), observer longtemps (un cycle ne suffit pas), éliminer les effets sans lien direct (pour étudier l’influence de la pleine lune sur les accidents de voiture, il faut d’abord enlever la variation hebdomadaire bien connue), utiliser les éphémérides correctes (non, on ne peut pas décider d’avoir un cycle des phases lunaire de 30 jours au lieu de 29,53 parce que c’est plus facile pour les calculs), ne pas sélectionner les données pour conserver juste celles allant dans le sens de l’effet recherché, avoir une réplication sur d’autres données ou par d’autres chercheurs. Ceci étant dit, examinons un peu les différents domaines où la Lune a été incriminée.

La Lune donne-t-elle des informations sur l’atmosphère ?

Parfois, oui. La Lune apparaîtra ainsi plus foncée lors des éclipses totales si l’atmosphère terrestre contient beaucoup de poussières. Aux alentours des Nouvelles Lunes, la lumière cendrée sera plus brillante si le côté de la Terre qui fait face à notre satellite comporte plus de nuages. Et si vous voyez un halo autour de la pleine lune, c’est que l’atmosphère présente des cristaux de glace en altitude, dans des nuages appelés cirrostratus qui précèdent parfois, mais pas toujours, une dégradation du temps.

Tout ce qui vient d’être décrit est en fait lié à l’atmosphère, la Lune n’est en rien responsable, mais existe-t-il un effet direct ? Oubliez la tradition disant que la Nouvelle Lune annonce un changement de temps (puisque la phase est la même pour tous les pays de la Terre, cela impliquerait un changement de météo partout dans le monde le même jour !). Par contre, des effets, quoique faibles, de la Lune ont été remarqués pour la météo de l’observatoire de Cerro Paranal et pour les pluies tropicales : ils sont liés en fait aux marées océaniques ou atmosphériques.

Autre réputation lunaire : elle provoque tsunami, tremblement de terre, ou éruption. Bien sûr, les marées terrestres (eh, oui, il n’y a pas que l’eau qui se soulève, le sol aussi) malaxent la croûte de notre planète tandis que les marées océaniques, en déplaçant de grandes quantités d’eau, augmentent ou diminuent la pression sur cette croûte.

Toutefois, il est clair que le rôle de la Lune n’est pas gigantesque, et en fait vous le savez déjà : on n’annonce pas de grosse catastrophe mondiale, éruption généralisée et tremblement de terre global, à chaque pleine lune. Au pire, il est possible que les marées puissent amener la goutte qui fait déborder le vase pour une faille proche du changement ou un volcan prêt à entrer en éruption.

Jardiner avec la Lune

Au départ, tout repose sur une analogie simple : la forme de la Lune croît entre la Nouvelle Lune et la pleine lune, donc notre satellite favorise tout ce qui doit croître et c’est le bon moment de semer. Le temps passant, certains ont modifié la tradition initiale et « Lune croissante » se réfère parfois à une Lune située plus loin de l’équateur céleste (la projection de notre équateur terrestre sur la sphère céleste), ce qui fait que la Lune change de hauteur par rapport à l’horizon, comme le Soleil est plus haut dans le ciel en été et plus bas en hiver.

La Lune aide-t-elle à faire pousser ces plantes ? Kym MacKinnon/Unsplash, CC BY

L’idée repose ici sur une conception plus « gravifique » : une Lune située plus près du zénith « tire » vers le haut les plantes, les poussant à se développer bien droites. Cette lune croissante–là deviendrait donc favorable à ce qui pousse hors du sol (maïs, par exemple) et défavorable à ce qui doit s’y enterrer (carottes, par exemple).

Enfin, depuis un siècle environ, d’autres encore combinent la croissance de la Lune (selon l’une ou l’autre acception) à sa position dans le ciel, un mélange lune/astrologie en quelque sorte. Toutefois, on le sait depuis des siècles et on l’a prouvé : qualité du sol, alimentation en eau, contrôle des ravageurs, et météo sont les facteurs les plus importants à surveiller pour tout bon jardinier. Comme le souligne un dépliant de la société nationale d’horticulture de France, la Lune n’y est pas pour grand-chose.

L’effet de la Lune sur les animaux

Non, les loups ne hurlent pas plus à la pleine lune, les chiens ne sont alors pas plus agressifs, et les vaches ne mettent pas plus souvent bas à cette phase.

Cela dit, il existe bien une influence lunaire dans certains cas. Ainsi, à cause de la lumière lunaire, les proies se cachent plus et se déplacent moins les nuits de pleine lune. Il ne faut pas oublier les marées : divers animaux marins (comme le ver Palolo, le poisson grunion, les oursins ou le concombre de mer) ont des comportements reproductifs (dépôt ou éclosion des œufs) liés aux marées. En fait, diverses expériences en laboratoire (sous éclairage aléatoire, avec marées artificielles) ont même permis de montrer que certains animaux marins possèdent une horloge interne liée à la Lune – leur « app » personnelle pour avoir l’horaire des marées ! En plus, d’autres animaux, comme le bousier ou la puce de mer, utilisent la Lune pour s’orienter – une boussole particulière mais efficace.

Reste un dernier animal : l’humain. La Lune réglerait quand il faut se couper les cheveux, prendre des médicaments, cuire le pain, faire des enfants ou en accoucher ou entrer en crise psychotique. C’est encore elle que les médecins, infirmières, et autres policiers blâment régulièrement pour un surcroît de travail certains jours. Pourtant, les études statistiques se suivent et se ressemblent toutes, quel que soit le sujet (accidents de la route, suicides, meurtres, urgences générales ou psychiatriques, consultations médicales, crimes divers rapportés à la police, arrestations, overdoses, crises d’épilepsie, accouchements, règles, voire cours du Dow Jones) : circulez, y a rien à voir.

Quelques exceptions existent. Ainsi, vous dormirez plus mal à la pleine lune si vos volets ferment mal ou vos tentures ne sont pas opaques car l’humain a besoin d’obscurité pour dormir. Faites aussi attention à ne pas croiser des cervidés les nuits de pleine lune si vous êtes en voiture : ce n’est pas tant que vous allez subitement devenir sadique et vouloir en renverser un, mais que vous risquez donc plus d’en rencontrer un car ils se déplacent plus quand ils ont de la lumière.

Les biais cognitifs à l’action

Mais s’il y a si peu d’effets réels de la Lune, pourquoi diable l’impression subsiste-t-elle ? En fait, on assiste à la combinaison de deux choses : une tradition forte et de puissants biais cognitifs.

On possède une myriade d’affirmations sur les effets lunaires en tout genre. Toutefois, quand on examine les sources, on voit qu’elles ne reposent pas sur une expérience quelconque mais sur des traditions infiniment répétées : quasiment les mêmes mots se retrouvent quelques siècles avant notre ère, au Moyen-âge, au XVIIIe siècle, ou aujourd’hui. Assénées avec conviction, ces phrases se répètent de génération en génération, avec le bel impact de l’autorité qui n’admet aucune remise en question.

Ces traditions sont en fait basées sur deux piliers simples. Le premier est l’analogie : la Lune croît entre nouvelle lune et pleine lune, alors les plantes, cheveux, ou autres doivent aussi croître ; la Lune décroît entre pleine lune et nouvelle lune, alors les animaux d’élevage maigrissent, il faut vite récolter. Le second pilier est le dualisme Soleil-Lune : Soleil sec et chaud contre Lune froide et humide. Du coup, la Lune est favorable à l’humidité (et partant, à la pourriture), elle est liée aux organes (cerveau, yeux) et maladies (embarras respiratoires) « aqueux », et ses rayons sont froids. En combinant les deux aspects, on reproduit toutes les traditions bien connues, alors que ces raisonnements n’ont finalement aucun véritable fondement.

D’autre part, notre cerveau nous joue des tours, ce qui n’aide pas à reconnaître le vrai du faux. Outre une furieuse inclination à préférer les raisonnements simples, notre cerveau souffre d’une perception sélective (on remarque plus facilement ce qui conforte nos idées préconçues), d’un souvenir sélectif (on retient et on se souvient mieux de ce qui conforte nos idées préconçues), et d’une exposition sélective (on lit, on regarde, on se confronte principalement à des sources d’information qui confortent nos idées préconçues).

Ainsi, le personnel médical fourbu après une grosse journée de travail remarquera la pleine lune en rentrant chez lui, mais oubliera toutes les autres fois où c’était pleine lune sans surcroît de travail ou les fois où il y avait beaucoup de travail mais rien de particulier dans le ciel. Sur une base nourrie par la tradition, on retiendra l’association, même rare, et elle viendra renforcer la croyance initiale. C’est « pile, je gagne » et « face, tu perds ».

Hélas, on n’y peut pas grand-chose car on n’échappe jamais totalement à ces biais, même en les connaissant (c’est d’ailleurs pour cela que la méthode scientifique est née), et il y a donc fort à parier que l’on parlera encore longtemps de ces mystérieux effets lunaires !

La déconsommation est-elle un luxe ?

05 vendredi Juin 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

 

  1. Valérie Zeitoun

    Maitre de Conférences, IAE Paris – Sorbonne Business School

  2. Géraldine Michel

    Professeur, IAE Paris – Sorbonne Business School

IAE Paris – Sorbonne Business School

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

 

CC BY ND
S’agit-il de consommer autrement ou bien de cesser toute consommation ? Rawpixel.com / Shutterstock
 

Pendant deux mois, la France a vécu en suspens avec une économie fortement à l’arrêt pour certains, faiblement à l’arrêt pour d’autres. Deux mois et certainement encore quelques semaines à venir où l’économie aura particulièrement était mise à mal et sans doute pour un bout de temps.

Notre structure sociale permet bien sûr d’éponger, en partie au moins, les blessures ; mais les séquelles, à n’en point douter, seront tenaces.

C’est dans ce contexte que « 200 artistes et scientifiques » fustigent le consumérisme et appellent dans les colonnes du Monde à « une transformation radicale. » Rapidement, cette invocation « non à un retour à la normal » et à une déconsommation, a suscité une série de réactions critiques, parfois d’oppositions ou de ruades particulièrement virulentes.

Extrait des réactions sur le média social Twitter à la suite à la parution de la tribune « Non à un retour à la normale ». Twitter

L’interprétation du message et des commentaires qu’il a entraînés ont certainement été influencés par un émetteur facilement suspecté d’une forme de malhonnêteté intellectuelle : des individus dont on présuppose l’aisance financière, pour certains ayant été les égéries de grandes marques, s’octroient le droit à prôner la déconsommation.

Mais au-delà de ce premier constat, quels sont les mécanismes de cette opposition, et pourquoi l’on peut en effet questionner la légitimité de cet appel à la déconsommation.

De consommer mieux à déconsommer

L’idée ou le principe d’une consommation moins vorace, plus raisonnée n’est pas nouvelle, depuis plus de 10 ans elle a, en partie, fait son chemin. La crise de 2008 l’avait amorcé. Le 26 mars 2009, Le Monde titrait déjà « les consommateurs délaissent le superflu ».

On a vu se développer de nouveaux comportements soutenus par le monde associatif pour éviter le gaspillage, apprendre à faire soi-même, à réparer, échanger des biens et des services.

Dans ce courant alternatif, on parle de consommer moins – préserver l’essentiel et supprimer le superflu – et de consommer mieux – consommer selon des valeurs environnementales, éthiques, etc.

Mais d’une consommation pondérée ou réfléchie, qui délaisserait le superflu, à une déconsommation, le glissement sémantique interpelle, et l’écart n’est pas négligeable.

Que signifie « déconsommer » ? En tout état de cause, le passage de « mieux » ou « moins » à « dé- » révèle un changement de paradigme. Tandis que le principe d’une consommation réfléchie tient plutôt à un certain pragmatisme afin de réduire le coût du panier moyen, ou afin d’éviter le gaspillage, la déconsommation revendiquée par les 200 artistes et scientifiques s’appuie plus volontiers sur une consommation pensée comme fait social et culturel qui s’inscrit dans une perspective postmoderne.

Selon le philosophe Jean Baudrillard, penseur de la postmodernité, la consommation est surtout, pour chaque individu, le moyen de se différencier. Wikimedia, CC BY-SA

Tandis que l’approche moderne visait à une compréhension du monde sur la base de fondamentaux rationnels (acheter une voiture répondait à une nécessité de se déplacer d’un point A à un point B pour aller travailler ou aller faire ses courses etc.), le tournant post-moderne a permis de reconnaître qu’un individu peut acheter une voiture non pour répondre au besoin de se déplacer d’un point A à un point B (il en possède déjà une) mais pour répondre à un désir identitaire (expression d’hédonisme ou identification sociale par exemple).

Cette opposition moderne versus post-moderne – matériel versus culturel – prend tout son sens dans la crise actuelle et dans ce glissement sémantique. Le préfixe latin « dé » s’emploie pour exprimer la cessation, la négation, la destruction de quelque chose.

Il n’est donc plus question d’un consommer autrement, mais bien de nier, détruire, cesser de consommer… ce qui au regard de nos sociétés, est tout simplement impossible. Déconsommer est donc un concept, placé au cœur d’une pensée strictement culturelle et symbolique de la consommation.

Interpréter la consommation au regard du seul fait culturel induit une interprétation idéologique, qui ne se fonde donc pas sur des faits mais sur des systèmes de croyances. Le débat peut alors perdurer ad libitum.

Comprendre les enjeux de la déconsommation

Penser la consommation, acte marchand par définition, comme un fait exclusivement social et culturel en dehors de toute matérialité, c’est nier la tangibilité de la crise, sa réalité bassement rationnelle certes, mais pour autant palpable.

Il n’est pas question de remettre en cause la dimension symbolique de la consommation, mais il est utile de rappeler parfois qu’elle est aussi primordialement matérielle. On peut acheter des vêtements pour se vêtir sans forcément rentrer dans des considérations de construction identitaire.

En d’autres termes, appeler à la déconsommation, c’est ne pas considérer la matérialité de la consommation, et cela revient, tout bonnement, à nier les difficultés quotidiennes et bien concrètes de ceux qui n’ont pas ou plus de superflu à délaisser.

Pendant le confinement, les magasins d’occasion de l’association Emmaüs ont dû fermer. Photo prise le 24 avril dernier à l’est de Paris. Martin Bureau/AFP

Quel message la société peut-elle donner si elle demande de déconsommer alors qu’une partie de la population détient à peine les moyens d’acheter les produits de première nécessité ?

Alors sans revenir à une pure philosophie matérialiste fondée sur les théories marxistes, il s’agit bien aujourd’hui de repenser les évènements dans leurs pratiques et leurs imbrications et il semble relativement inadéquate, au moins pour un temps, de penser la consommation uniquement socialement en dehors de sa dimension matérielle.

Vers une vision hybride de la consommation

Les difficultés économiques à venir se profilent et il serait dommageable qu’elle se double d’une crise sociétale. Tandis que Le Monde donne voix à cette déconsommation, sur les réseaux sociaux des « gilets jaunes » réclament un droit à la consommation et appellent à assiéger Paris.

Dans ce contexte, la question qui se posera très prochainement est celle d’une confrontation dans la perception et l’expérience de la crise. Comment concilier, une demande pressante, qui ne devrait que s’accentuer, de pouvoir simplement consommer à la revendication d’une déconsommation ?

Christophe Chalençon, figure du mouvement des « gilets jaunes », appellait à assiéger Paris le 11 mai pour renverser le gouvernement.

L’incompréhension de ces deux tenants de la résolution de la crise (consommer ou déconsommer) ne peut se résoudre sans avoir recours à une considération des enjeux dans leur dimension socio-culturelle mais aussi matérielle. Sans cette pensée hybride, il est probable qu’aucune solution ne soit perçue comme acceptable. La déconsommation sera assez naturellement élevée au rang d’un nouveau luxe que seuls certains nantis pourront s’offrir, tandis que les plus en difficulté seront assignés au rôle d’assistés.

Pour éviter cet écueil, il faut tout d’abord repenser la consommation à la fois comme un bien et un symbole, adopter une pensée hybride, non orthodoxe et débridée pour ouvrir les possibles.

Il serait prometteur de considérer que le bien produit (tangible) est aussi important que le lien au produit (intangible), et que l’un ne fonctionne pas sans l’autre. Il serait aussi certainement bienvenu d’interroger cette nouvelle consommation plus locale, plus éthique, plus respectueuse, mais qui s’érige en luxe, à des prix parfois deux fois plus chers que son alternative industrielle.

La société ne pourra pas déconsommer mais elle peut développer une consommation qui apporte des bienfaits aux hommes et à la nature (au sens large) si elle parvient à la reconsidérer comme un fait matériel, bien rationnel, et à investiguer de nouvelles réponses aux besoins existentiels.

juin 2020
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  
« Mai   Juil »

Stats du Site

  • 100 696 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
juin 2020
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  
« Mai   Juil »

Commentaires récents

Germain Ivanoff-Trin… dans La Russie, une nation en …
protodiacre dans La Russie, une nation en …
Germain Ivanoff-Trin… dans Trente ans après l’effondremen…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Rejoignez 169 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…