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Archives Journalières: 08/06/2020

Débat : Entre théâtre et numérique, un malentendu persistant accentué par le confinement

08 lundi Juin 2020

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The Conversation

 

La Compagnie Ex Voto et son théâtre confiné en réseau. Compagnie Ex voto

Débat : Entre théâtre et numérique, un malentendu persistant accentué par le confinement

  1. Julie Valero

    Maitresse de conférences en arts de la scène, Université Grenoble Alpes

Université Grenoble Alpes

 

CC BY ND
 

En 1881, Clément Ader met au point un dispositif ingénieux et novateur, le théâtrophone, qui permet aux parisiens d’écouter, depuis chez eux, ou depuis un lieu public (café, salon d’exposition), une représentation théâtrale donnée simultanément dans un théâtre de la capitale. Cette ingénieuse invention, qui nous fait sourire aujourd’hui, ne connut une existence qu’éphémère : les conditions d’écoute n’y étaient sans doute pas optimales, brouillant dans un même magma bruits de la salle et de la scène.

Publicité pour le theâtrophone. Régie théâtrale

Sans le savoir (ou peut-être si, après tout), c’est donc à un retour un peu plus d’un siècle en arrière que nous invitait le Théâtre de la Colline, en imaginant « # Au creux de l’oreille », lectures de textes faites par des comédiens et comédiennes au bout de votre fil. Première des grandes institutions théâtrales à « dégainer » des propositions dédiées, au lendemain de l’annonce du confinement, elle fut rapidement suivie par l’ensemble des théâtres nationaux ou municipaux, grands ou moins grands, qui maillent notre territoire.

Il ne s’agit pas ici d’évaluer la pertinence ou la qualité des propositions imaginées çà et là, dans l’urgence. Je souhaiterais plutôt revenir sur les réactions qu’ont pu susciter de telles propositions. Car tandis que concerts et ballets confinés se multipliaient sur les réseaux sociaux, le monde du théâtre s’agitait autour de quelques voix qui condamnaient fermement ce basculement vers la dématérialisation et le tout-enregistré, capté, diffusé (voir entre autres : Thibaud Croisy, « La catastrophe comme produit culturel »). Publications sur les réseaux sociaux, mises en ligne de captations de spectacles, programmations quotidiennes imaginées par les théâtres y sont désignées comme autant d’actions contraires à ce qui fait le théâtre même : la présence d’un être vivant face à un autre être vivant. Pourquoi ? Que disent ces réactions du milieu théâtral et de ses relations avec nos environnements numériques ?

Mettre en ligne des « contenus » ou assurer la mémoire du théâtre ?

L’un des gestes les plus visibles a sans aucun doute été la mise en ligne de « contenus » déjà existants, principalement des captations de spectacles. La différence radicale qui existe entre un enregistrement et une expérience théâtrale réelle, que je ne remettrai pas en cause, doit-elle conduire à se dispenser entièrement du visionnage de quelques spectacles ? Personne n’a jamais pensé, visionnant une captation théâtrale, en retirer le même plaisir qu’en allant au théâtre.

Nous ne sommes pas dupes et de la même façon que nous acceptons pour un soir les conventions de l’acte théâtral, nous acceptons pour quelques heures les contraintes de la captation. Cet argument fallacieux masque ainsi la seule question valable que soulèvent ces mises en ligne : celle de la mémoire du théâtre. Qui, parmi les jeunes générations d’artistes, parmi ceux qui transmettent aujourd’hui la pratique et l’histoire du théâtre peut se targuer d’avoir vu les spectacles de Pina Bausch des années 80 ou 90 ? Parvenons-nous vraiment aujourd’hui à imaginer la qualité du jeu d’Helene Weigel dans Mère Courage, mis en scène par B. Brecht et dont le Berliner ensemble propose depuis quelques jours la diffusion sur son site ?

Sur le site du Berliner Ensemble. Berliner ensemble

Certes, il s’agit là de grands noms de la scène théâtrale contemporaine, pour lesquels on s’accordera tous à saluer la disponibilité (enfin !) de leurs œuvres et leur valeur de patrimoine culturel. Mais soyons clairs et réalistes : refuser d’assurer la mémoire de son propre travail, c’est assumer sa disparition pure et simple, au profit essentiellement de ceux qui le font parce qu’ils en ont les moyens, c’est-à-dire parce qu’ils concentrent, déjà, entre leurs mains les moyens les plus importants en termes de représentation, de pouvoir, de moyens économiques, etc. L’histoire que l’on fait aujourd’hui du théâtre contemporain dans les universités, à quoi ressemble-t-elle ? C’est une histoire masculine des institutions les plus riches et subventionnées, qui valorisent les pratiques artistiques dominantes. Le confinement a ainsi révélé les vides mémoriels de l’histoire contemporaine du théâtre. En confrontant le théâtre à son passé immédiat, il lui a enfin donné l’occasion de s’en préoccuper ; saisissons cette occasion.

Co-présences et maladresses du « live » : les échecs du théâtre contemporain

Un autre geste a émergé progressivement sur les sites des théâtres et via leurs réseaux sociaux. La voix qui chuchote au téléphone, la mise en ligne pour un temps limité d’œuvres historiques, l’utilisation de plates-formes de live-streaming cherchaient à renouer avec le déficit de simultanéité et de co-présence que génèrent la fermeture des théâtres et l’arrêt brutal de toute représentation. Ces initiatives fragiles, maladroites, que l’on pourra juger inefficaces reflètent le désintérêt notable d’une partie de la profession pour la chose « numérique ». En effet, si les propositions faites aujourd’hui sont si fragiles, si naïves, si elles ont dû emprunter les codes les plus visibles, à portée de mains, n’est-ce pas tout simplement parce qu’il n’existait pas de précédent ?

Pourquoi, depuis la fin des années 90, le théâtre s’intéresse-t-il si peu à nos vies entremêlées, empêtrées dans nos environnements numériques ? Suffit-il d’affirmer que Netflix a gagné la bataille du loisir en ligne pour se désengager profondément de la moindre réflexion sur les enjeux d’une telle mutation de nos pratiques culturelles et artistiques ? Pourquoi sont-ils si peu visibles, aujourd’hui, ces artistes, pourtant nombreux et nombreuses, qui proposent un détournement de ces nouveaux usages, qui soit aussi et surtout une mise en jeu, une réflexion sur nos quotidiens connectés ? Emilie-Ana Maillet a imaginé un théâtre confiné en réseau (https://theatre-confine-en-reseau.com) tandis que Joris Mathieu proposait des adaptations audiophoniques de ses spectacles ; autant de façons, tout à la fois, de prolonger leur travail artistique intimement lié aux environnements techno-numériques, mais aussi d’interroger nos nouvelles modalités d’être au théâtre durant ce confinement.

C’est en effet un argument fort que formulent les détracteurs de ce basculement vers le numérique, lorsqu’ils évoquent l’inégalité du combat entre les grandes plates-formes de streaming et un théâtre subventionné, aux moyens incomparables. L’emploi récurrent dans leurs écrits du terme « contenu » inscrit cet argument dans une opposition stricte – pas franchement nouvelle – entre œuvre d’art et produit culturel ou médiatique. Mais plutôt que de se lamenter sur l’inéquité du combat, ne peut-on envisager, à la manière de Nicolas Bourriaud, qu’il y a là une occasion inédite pour le monde théâtral de répondre « à la multiplication de l’offre culturelle, mais aussi, plus indirectement, à l’annexion par le monde de l’art de formes jusque-là ignorées et méprisées » (Postproduction, Les Presses du réel, 2003, p. 5) ?

Si la maigreur et l’indigence des propositions faites aujourd’hui, sont le résultat de ce manque d’intérêt, l’écho médiatique donné aux réactions contre ces propositions est, lui, le reflet de la technophobie d’un milieu artistique qui par des voix dominantes masque les initiatives réelles et marginalisées de nombreux autres artistes ou compagnies en région, qui cherchent des moyens de poursuivre leur travail, malgré tout. Représentations bricolées sur Twitch (plateformes de live streaming), journal de création au jour le jour, « théâtre confiné en réseau » sont autant de façons d’expérimenter de nouveaux rapports à nos environnements numériques, d’y introduire du jeu.

Capture d’écran du Théâtre confiné en réseau proposé par la Compagnie Ex voto.

Face à la menace qui plane sur le secteur de la culture, il est urgentissime de faire émerger des gestes qui pourront perdurer. À l’image de toutes les tentatives maladroites qui ont émergé ces derniers mois, continuons à nous agiter, à proposer des bribes de dialogues bancals, des débuts de gestes maladroits, à rater, puis à recommencer. Continuons à copier bêtement pour s’apercevoir que non, décidément, ce n’est pas ça. Continuons à explorer les impasses, à tenter de faire du neuf avec du vieux. Faisons ce que l’on a toujours fait et que nous ne sommes pas très nombreux à savoir faire : répétons !

Pourquoi le combat de Fariba Adelkhah est le combat de tous

08 lundi Juin 2020

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The Conversation

 

  1. Béatrice Hibou

    Directrice de recherche au CNRS (Centre de recherches internationales de Sciences Po), Sciences Po – USPC

Université Sorbonne Paris Cité

Sciences Po

 

CC BY ND
L’artiste sénégalais Alioune Diagne se produit sur l’esplanade du Trocadéro à Paris, le 11 février 2020, lors d’un rassemblement de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal. Thomas Samson/AFP
 

5 juin 2019 – 5 juin 2020 : voilà un an que Fariba Adelkhah est détenue en Iran, à la tristement célèbre prison d’Evin, pour n’avoir fait que son travail de chercheuse.

Le 24 décembre, de pair avec Kylie Moore-Gilbert, sa collègue anglo-australienne détenue elle aussi, elle avait entamé une grève de la faim qui avait duré 49 jours pour dénoncer leur traitement mais aussi et surtout celui de tous les intellectuels détenus en Iran et dans les pays de la région pour n’avoir fait que leur travail.

Après son procès, à plusieurs reprises différé, qui s’est finalement tenu le 19 avril, elle a refusé de renoncer à sa recherche et à ses va-et-vient entre l’Iran et la France, comme ses geôliers l’y incitaient en lui promettant alors la liberté conditionnelle, un bracelet aux chevilles.

Pour Fariba, accepter ces conditions aurait signifié accepter l’ordre des Gardiens de la révolution, accepter donc de voir la recherche criminalisée ; mais également accepter de voir mis en danger tous les gens avec lesquels elle a travaillé, particulièrement en Iran et en Afghanistan. À la suite de son refus, elle a été condamnée le 16 mai 2020 à six ans d’emprisonnement.

Roland Marchal, son collègue et ami qui avait également été arrêté le 5 juin 2019 alors qu’il venait passer quelques jours avec elle, n’est quant à lui jamais passé devant un juge. Après neuf mois et demi de détention à Evin, il a été libéré le 20 mars 2020 lors d’un échange avec un ingénieur iranien, proche des Gardiens de la révolution, qui avait été arrêté en France sur mandat d’arrêt américain et jugé extradable par la justice française.

Miriam Perier, Author provided

Son comité de soutien a lancé une opération de solidarité en diffusant, en ce triste anniversaire, une centaine de contributions audio et vidéo sur ce que signifie le combat de Fariba pour la défense de la liberté scientifique (https://faribaroland.hypotheses.org/8498).

Une prisonnière scientifique

Fariba est anthropologue à Sciences Po. Depuis trente ans, elle restitue au plus près du terrain les transformations de la société iranienne, mais aussi de la société afghane. Ses travaux, dont on trouvera une liste non exhaustive sur le site du CERI, font autorité par leur profondeur, par sa connaissance subtile de son pays d’origine qu’elle n’a jamais cessé de fréquenter, y effectuant constamment des terrains et des séjours plus ou moins longs, et par le regard original qu’elle porte sur tout ce sur quoi elle travaille : les femmes et leur place dans l’espace public ; les transformations profondes de la société derrière l’impression de conservatisme ; les rapports entre religion et politique ; la formation de l’État par ses frontières et ses rapports à ses voisins et plus largement à l’international ; la guerre comme mode de vie…

C’est en ce sens que Fariba est une prisonnière scientifique : elle est emprisonnée parce qu’elle a écrit, parce qu’elle a continué, envers et contre tout, à faire de la recherche, parce qu’elle a toujours pensé qu’elle n’avait rien à cacher, qu’il fallait débattre, discuter, confronter les idées, aussi différentes soient-elles de celles du régime ou de la majorité de la population, ici ou là-bas.

Elle est une prisonnière scientifique – et non une prisonnière politique – parce qu’elle n’a jamais fait de politique : critiquée aussi bien par le régime (qui l’a régulièrement arrêtée, lui a confisqué son passeport, l’a interrogée) que par les opposants (qui lui reprochent de ne pas prendre position contre le régime, parce que ce dernier serait par principe mauvais), elle a suivi avec une force de caractère impressionnante le chemin de la science dans un contexte très difficile.

Déjà, en 2009, elle avait montré son courage lorsqu’elle avait défendu Clotilde Reiss, une doctorante française qui avait été arrêtée par les autorités iraniennes. Elle avait écrit une lettre ouverte au président de la République islamique, particulièrement forte, dénonçant un régime qui ne comprenait pas ce qu’était la recherche et considérait tout chercheur comme un espion. Une nouvelle fois, aujourd’hui, elle montre de façon éclatante son attachement aux valeurs de la recherche académique et elle incarne le combat pour la liberté scientifique.

L’importance prépondérante de la recherche

Fariba Adelkhah. Ray Clid, Author provided

La liberté scientifique, à laquelle Fariba tient tant, n’est pas une défense corporatiste de son métier. Ce qui est en jeu, c’est, bien sûr, la liberté de penser, la liberté de parler, la liberté d’expression. Mais c’est aussi le devoir de connaissance, un devoir d’autant plus important qu’il concerne des pays « lointains ». Ces derniers sont de moins en moins compris. Sur la scène intérieure, comme l’exemple de Fariba l’illustre tristement mais comme le rappellent aussi de nombreux autres cas partout dans le monde, la recherche est de plus en plus souvent vue avec suspicion quand elle n’est pas tout simplement considérée comme dangereuse et attentatoire à la sûreté nationale.

Mais sur la scène internationale aussi la recherche vit des jours sombres, pour au moins trois raisons : la remise en cause de la liberté de circulation et la montée des préoccupations sécuritaires ; l’isolement de certains de ces pays, fruit notamment de la politique d’excommunication conduite par les États-Unis et de l’incapacité européenne à s’en distinguer ; la politique de privatisation des universités qui acceptent que des pans entiers de leur recherche soient financés par des intérêts étatiques étrangers, comme l’illustrent une grande partie des centres spécialisés sur le Moyen-Orient désormais financés par les Saoudiens ou les Émiratis.

Cette stratégie de suspicion à l’encontre de la connaissance n’est pas sans conséquence : la désastreuse guerre en Irak, par exemple (mais on pourrait en dire de même des interventions en Libye, au Tchad, en République centrafricaine, en Somalie…), a été rendue possible par la mise à l’écart des spécialistes de la région, ouvrant la voie à l’idée d’un Grand Moyen-Orient et à l’intervention militaire.

Le contre-pouvoir universitaire

Le savoir universitaire agit comme un contre-pouvoir par rapport au savoir politique, au savoir journalistique, au savoir des intérêts économiques et financiers, parce que sa particularité est de mettre au cœur de sa raison d’être la distanciation, la dénaturalisation, le déplacement des limites de l’entendement. Le savoir universitaire nous apprend notamment à reconnaître des faits désagréables pour les autres comme pour nous-mêmes, et à procéder à une critique des jugements en montrant quels types de problèmes se cachent derrière des positions, des opinions, des décisions.

Par sa manière de travailler, par sa conception de son métier, Fariba incarne admirablement ce contre-pouvoir : elle nous montre le caractère irremplaçable de la recherche de terrain, de la circulation des savoirs, de la collaboration entre universitaires de divers horizons, de la confrontation de traditions intellectuelles différentes, de l’indépendance de la recherche.

Le combat de Fariba nous touche car ce n’est pas seulement le sien. C’est le combat de nous tous, le combat pour la liberté scientifique, le combat pour la liberté tout court.

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