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Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 16/06/2020

L’intelligence du corbeau : anthropomorphisme ou réalité ?

16 mardi Juin 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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The Conversation

  1. Mélissa Berthet

    Docteur en biologie spécialisée en comportement animal, École normale supérieure – PSL

  2. Sonya Kaiser

    Dual Masters in Brain and Mind Sciences, Sorbonne Université

 

Partenaires

Sorbonne Université

École Normale Supérieure (ENS)

 

CC BY ND
Maître corbeau sur son poteau perché. Jpmckenna/Flickr
 

Il devient de plus en plus connu des scientifiques, mais aussi du grand public que les corvidés (dont les corbeaux et corneilles) sont des animaux aux capacités cognitives remarquables.

De nombreuses vidéos sur Internet ou des émissions télé nous ont déjà montré des corbeaux qui peuvent imiter des voix, ou qui savent résoudre des casses têtes complexes. Mais ces oiseaux sont-ils aussi intelligents que ce que l’on dit ?

Le corbeau est l’animal le plus intelligent ? – ZAPPING SAUVAGE.

Le casse-tête des casse-noix

Un exemple de leur intelligence est le cas très souvent cité des corbeaux qui se serviraient de voitures comme casse-noix. Des chercheurs californiens ont décrit dans les années 90 que des corneilles d’Amérique jetaient leurs noix sur la route, attendaient qu’une voiture les écrase et se régalaient ensuite sans effort des fruits éclatés.

Cependant, bien que repris de nombreuses fois par les médias et même par d’autres chercheurs, ce cas illustre parfaitement qu’étudier le comportement des animaux peut malheureusement nous amener, de façon souvent involontaire, à faire de l’anthropomorphisme (c’est-à-dire à assigner aux animaux des capacités ou des pensées similaires aux humains, alors que leur comportement est en réalité expliqué par des processus différents).

Corneille d’Amérique lançant son appel. Walter Siegmund/Wikimedia, CC BY

Pour vérifier que les corbeaux utilisaient vraiment les voitures comme des casse-noix, et comprenaient la relation de causalité entre l’arrivée de la voiture et l’ouverture du fruit, des chercheurs de l’Université de Californie ont mené des observations précises de ces comportements. Ils ont émis l’hypothèse que, si les corbeaux comprenaient que les voitures ouvraient les noix en passant, alors les animaux devraient placer leurs noix sur la route et ne pas l’enlever quand une voiture approchait.

Cependant, les chercheurs ont remarqué que les corbeaux ne jetaient pas plus leurs noix sur la route lorsqu’une voiture arrivait que lorsque la route était vide. De plus, sur les 200 cas étudiés, les chercheurs n’ont jamais vu de voiture écraser une noix. Cela a montré que la théorie comme quoi les corbeaux utilisaient de façon consciente les voitures comme des casse-noix était en réalité fausse : les corbeaux font tomber leurs noix sur des surfaces dures pour les casser (comme les routes) et il arrive qu’une voiture en écrase une. Ceci est une coïncidence heureuse pour le corbeau, qui ne fait toutefois pas le lien entre la voiture et son repas.

Des capacités cognitives démontrées

Cependant, des études plus récentes, menées de façon plus rigoureuse afin de limiter l’anthropomorphisme, redorent l’image d’intelligence du corbeau. Par exemple, on a longtemps pensé que seuls les primates savaient se servir d’outils, mais des études récentes montrent que plusieurs autres espèces en sont capables, tels que les dauphins, les poulpes, les corvidés (dont les corbeaux) et même récemment… les cochons !

Les corvidés restent des manieurs d’outils très sophistiqués grâce à leur capacité à choisir, voire manufacturer des outils, comme des brindilles, de la bonne longueur et du bon diamètre pour la tâche qu’ils veulent accomplir. Ils sont par exemple capables de façonner des crochets en manipulant des matériaux pliables.

Les corbeaux ont aussi une mémoire des visages impressionnante. Des chercheurs de l’Université de Washington, à Seattle, ont testé cette capacité en revêtant un masque pour capturer puis relâcher des corneilles d’Amérique. Les oiseaux sauvages poussaient alors des cris agressifs à chaque fois qu’ils voyaient le masque, et ce plus de 2 ans après la capture ! Même les corbeaux qui n’avaient pas été capturés apprenaient à reconnaître et éviter ce personnage menaçant, en observant le comportement de leurs compagnons. Cette étude est la première à montrer que des animaux sauvages (et non domestiqués) ont la capacité de reconnaître un humain par son visage et peuvent s’en souvenir pendant plusieurs années et transmettre cette information aux congénères. L’étendue de cette reconnaissance est tout à fait remarquable, à la fois d’un point de vue temporel et social.

Maître Corbeau et la maîtrise de soi

Dans une autre expérience, publiée récemment dans le journal Animal Cognition, Rachael Miller et ses collègues de l’université de Cambridge ont comparé la maîtrise de soi des corbeaux calédoniens à celle d’enfants de 3 à 5 ans. La maîtrise de soi, c’est ce qui nous permet par exemple de se raisonner lorsqu’on veut regarder un dernier épisode de notre série, afin de ne pas être fatigué le lendemain. C’est un aspect du contrôle exécutif, qui nous permet de prendre des bonnes décisions et de prévoir pour l’avenir. Les adultes sont généralement capables d’utiliser la maîtrise de soi sans trop de difficulté, mais les enfants ne commencent à développer cette capacité qu’entre 3 et 5 ans.

L’expérience testait un aspect spécifique de la maîtrise de soi : la gratification différée, qui intervient lorsque l’on doit choisir entre une récompense médiocre, mais immédiate et une récompense bien meilleure, mais pas immédiatement disponible. Un exemple typique de gratification différée est l’expérience du marshmallow.

Dans l’expérience de Miller, les enfants et les corbeaux étaient face à un plateau tournant qui contenait deux récompenses (des autocollants pour les enfants, des friandises pour les corbeaux) : l’une des deux récompenses était plus intéressante pour le sujet, soit parce qu’elle était plus grosse, soit parce qu’elle était de meilleure qualité. En tournant, le plateau rendait d’abord la récompense la moins précieuse atteignable par les sujets, qui pouvaient alors s’en saisir. S’ils la saisissaient, le plateau arrêtait de tourner. Cependant, s’ils attendaient que la première récompense passe, alors la seconde, bien plus intéressante, leur devenait accessible. L’expérience comprenait deux conditions : soit les deux récompenses étaient visibles en permanence, soit elles n’étaient visibles que jusqu’à ce que le plateau ne se mette à tourner. Dans cette deuxième condition, plus difficile, la seconde récompense, la plus convoitée, n’était pas visible pendant que la première récompense passait devant les sujets, qui devaient alors faire usage de leurs capacités mémorielles en plus de leur maîtrise de soi. Dans la première condition, les corbeaux et les enfants étaient tous les deux capables d’attendre la meilleure récompense. Mais dans la condition plus difficile, les enfants ont surpassé les corbeaux, car ces derniers n’étaient pas capables d’attendre une récompense qu’ils ne voyaient plus.

Cette expérience est d’ailleurs l’une des seules qui a tenté de directement comparer les animaux et les enfants en termes de capacités cognitives en utilisant la même tâche pour les deux espèces. Ces résultats sont donc très intéressants et nous donnent une meilleure perspective sur l’intelligence des corbeaux.

Cependant, il faut garder à l’esprit le fait qu’on teste souvent les animaux sur les capacités que nous, en tant qu’humains, trouvons importantes, et dans lesquelles nous excellons. Notre vision biaisée des capacités des autres espèces nous pousse donc à penser que nous sommes les plus intelligents sur Terre. Mais si des corbeaux nous testaient sur des terrains où ils sont très intelligents, comme la mémoire visuelle, la navigation dans un espace en 3D ou la perception du champ magnétique terrestre, pourrions-nous rivaliser ?

Comment l’usage de vos données peut influencer les élections

16 mardi Juin 2020

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The Conversation

  1. Virginie Tisserant

    Doctorante Histoire de la Politique (laboratoire Telemme-CNRS), Aix-Marseille Université (AMU)

Aix-Marseille Université

La démocratie libérale et représentative confortent la nécessité pour les politiques de connaître (et maîtriser) autant leur électorat que «l’opinion publique».
 

L’opinion publique n’existe pas écrivait Pierre Bourdieu dans un texte fondateur publié en 1973. Cet intitulé questionnait le fonctionnement, la pertinence et le degré de représentativité des sondages apparus au cours du XXe siècle.

En effet dès la fin du XIXe siècle, l’évolution des démocraties libérales et l’organisation des masses participent à la naissance du citoyen et du consommateur. Max Weber dans Le Savant et le Politique (1919) définit les partis politiques comme « les enfants de la démocratie […] “ qui contribuent” à organiser les masses ».

Il poursuit son analyse fondatrice dans Economie et Société (1922) considérant l’État légal et le parlementarisme comme les fondements du développement des partis politiques. Dès lors, la démocratie libérale et représentative conforte la nécessité pour les politiques de connaître (et maîtriser) autant leur électorat que « l’opinion publique », c’est-à-dire les thématiques auxquelles les citoyens-consommateurs s’intéressent, afin d’orienter les masses et prédire leur comportement d’achat.

L’explosion des sondages

La montée des classes moyennes, le relâchement des sentiments d’appartenance aux groupes ainsi que la diminution des valeurs et pratiques religieuses participent à l’émergence d’une société matérialiste et expliquent en partie la progression de la volatilité électorale. Dès 1950, le modèle consumériste et le culte de la rationalité participent à percevoir le vote comme un comportement d’achat, guidé par un choix rationnel (qui montre ses limites) ce qui favorise son étude à partir d’une approche économique.

Cette problématique explique l’explosion de l’usage des sondages et des enquêtes d’opinion depuis les années 1960.

Leur évolution quantitative dans le cadre des élections présidentielles en France est d’ailleurs impressionnante et significative. Ainsi, leur nombre passe de 193 en 2002, à 293 en 2007 et 409 en 2012. Pour les élections présidentielles de 2017, les chiffres montent à 560. Le numérique favorise aussi l’accès aux données personnelles des consommateurs. Les sondages en ligne sont également apparus offrant un coût réduit, ce qui a favorisé l’augmentation du nombre d’enquêtes d’opinion.

Data Brokers, opinion publique et opportunités politiques

Sur ce marché sont apparus les data brokers, des entreprises qui achètent les données des consommateurs de toutes sortes et les revendent. L’on se souvient du scandale de Cambridge Analytica et de l’usage des données dans l’élection présidentielle des États-Unis en 2016.

Le scandale Cambridge Analytica, Le Monde, 2018.

L’objectif était d’envoyer du contenu ciblé sur les réseaux sociaux aux électeurs les plus chancelants, susceptibles d’adhérer aux thématiques de Donald Trump. Ces campagnes ultra-ciblées ont permis à Donald Trump d’arriver en tête dans les États charnières, et d’emporter l’élection à l’échelle du pays, alors justement que les sondages le prédisaient perdant.

Alors que l’on pensait l’usage de la monétisation des données réservé aux données sur la consommation, les données publiques sont également utilisées à des fins politiques et partisanes dans le cadre des élections.

Localiser l’électeur

Les connections, les mots clefs mais également les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et les résultats électoraux peuvent légalement être utilisés par les data brokers pour cartographier un territoire donné.

Peu importe l’échelle, ils sont en mesure de connaître de manière très précise le profil de l’électeur, et même (surtout) de le géolocaliser. Il s’agit là d’une arme redoutable pour rentabiliser le temps passé sur le terrain, en ciblant le territoire de campagne et en adaptant messages et actions à chaque quartier. Tout ceci, à partir des données électorales en libres accès à la préfecture pour tous les citoyens résidents dans le département.

Aujourd’hui, les créateurs de logiciels permettent aux candidats d’adapter la réalité socio-économique d’un quartier à la réalité politique. Ici géolocalisation avec StopCovid.

Les données Insee sont communiquées à l’échelle communale, et infra-communale pour les villes (Ilots Regroupés pour l’Information Statistique ou IRIS). Les données électorales (résultats, inscrits) sont disponibles à l’échelle communale et infra-communale (bureaux de vote). L’IRIS et le bureau de vote ne recoupent pas le même territoire. Certaines applications croisent les données électorales et socio-démographiques par exemple Poligma. Aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle, ces créateurs de logiciels permettent aux candidats d’adapter la réalité socio-économique d’un quartier à la réalité politique.

Rentabiliser des données apparemment anodines

Pour organiser un meeting, ou un porte à porte, il permet de connaître précisément le profil des électeurs d’un quartier pour adapter son discours ou rentabiliser ses déplacements de campagne.

Opportunité ou menace pour la démocratie ? Le marketing politique utilise un levier psychologique très présent sur les réseaux sociaux : la charge émotionnelle qui permet de gérer « un phénomène émotionnel majeur » et « vivre collectivement les émotions » (Emile Durkheim). Pensons ainsi à #Notredameparis

Les Mots Surannés@MotsSurannes

« Je ne vais pas attendre 107 ans » est une expression surannée que nous devons à #notredamedeparis
C’est le temps qu’il a fallu pour la construire. Les Mots Surannés sont tristes ce soir.

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10:46 PM – Apr 15, 2019
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Mais pour émouvoir son électorat, il faut le connaître.

Les données permettent d’obtenir une connaissance précise, juste et immédiate de l’électeur et donc de ses problématiques. Les données et les listes électorales sont des fichiers Excel : aux équipes de campagne et aux consultants à en tirer les informations, le message et sa valeur ajoutée.

La question qui demeure concerne la vision politique des personnes qui les utilisent. Après étude des mêmes données, si complètes soient-elles, les conclusions politiques du candidat resteront marquées et guidées par son positionnement sur l’échiquier politique. Le projet politique de chacun et la singularité de leurs messages, de leurs thématiques, comme de leur électorat-cible, permet d’assurer une pluralité d’expressions politiques.

Campagne municipale, second tour, à Nice.

Par exemple, constatant le faible taux de participation au premier tour des élections municipales de 2020, le maire sortant d’une grande ville de France va cibler les quartiers où la population est la plus récemment installée car il n’est pas connu de ce public et veut se faire connaître de lui. En revanche, fort de ces données qualifiées, le candidat outsider, va davantage se concentrer sur les quartiers où la population est la plus ancienne ; les quartiers qui cristallisent soient des sentiments favorables, soit un profond rejet du maire sortant. Son objectif à lui, sera de capitaliser sur le rejet de l’équipe municipale en place.

Depuis quelques années les logiciels Explain (anciennement LMP), ou les entreprises plus récentes Quorum et Poligma permettent de segmenter l’électorat et d’identifier les cibles du candidat.

Cette approche met en lumière une vision libérale de la démocratie conceptualisée comme un marché à travers les comportements d’achats des électeurs. Quelle place accorder à la mobilisation idéologique des électeurs au regard de la prééminence des besoins immédiats de l’Homo œconomicus ?

L’élection est-elle un marché comme un autre ?

Ce postulat, déterminé par une vision utilitariste de la chose politique, tend à fixer l’électorat comme quantifiable et surtout inamovible.

Mais l’électorat est-il figé et l’individu peut-il se résumer à sa consommation ?

Cette vision n’est pas sans rappeler la théorie si controversée du public choice de James M. Buchanan et Gordon Tullock parue en 1962 dans l’ouvrage The Calculus of Consent : Logical Foundations of Constitutional Democracy.

Ces derniers considèrent que l’électorat agit selon les mêmes biais émotionnels et cognitifs du consommateur car l’élection est un marché. Selon cette théorie, l’individualisme guide les choix publics.

Chaque voix est gagnée en échange de quelque chose et l’électeur module son vote en fonction de ce qu’il peut obtenir. En ce sens, les données sur le chômage et l’inflation, la question sociale, prévalent dans l’explication des votes.

Chaque candidat serait un bien que les électeurs s’arrogent en fonction de leurs intérêts personnels immédiats. Pour gagner des voix, les candidats promettent de dépenser l’argent public pour l’intérêt d’une minorité de citoyens devenus électeurs. Chaque projet est évalué en fonction du bénéfice électoral que le candidat en retire. La majorité ne profite pas de ce bien mais devra le financer à travers les impôts alors que le bien bénéficie à une minorité.

En somme, dans une ville de 10 000 habitants, il est à privilégier un axe de campagne qui cible 10 personnes et orienter son discours vers un bénéfice individuel de 1 000 euros qu’elles vont recevoir, plutôt que de s’adresser à 10.000 personnes et justifier un projet politique qui leur apportera un bénéfice de 1 euro.

Vers une nouvelle forme de gouvernabilité

Avec les logiciels de data politique qui renforcent la théorie du public choice, le recours aux données facilite l’achat de voix par les candidats sur le marché des électeurs, grâce aux multiples facteurs qui permettent une discrimination précise de la population.

D’un côté, l’étude des datas disponibles modifie le projet politique du candidat, et le récit idéologique qui le sous-tend.

De l’autre, leur précision pourrait permettre de résoudre la crise démocratique qui repose sur la méconnaissance du terrain régulièrement sanctionnée par les électeurs à travers l’abstention, la volatilité électorale ou encore la montée de la radicalité. La crise de représentation est liée à une autre réalité : les politiques ne connaissent finalement pas leurs électeurs.

Les données créent ainsi une nouvelle norme, celle d’un horizon d’attente immédiat et par extension l’avènement d’une nouvelle forme de gouvernabilité devenue aussi arithmétique qu’algorithmique.

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