• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 30/06/2020

Adolescents : quelques clés pour éviter l’addiction au smartphone

30 mardi Juin 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

 

The Conversation

 

  1. Elodie Gentina

    Associate professor, marketing, IÉSEG School of Management

IESEG School of Management

 

CC BY ND
S’ils sont enclins à transgresser les règles, les adolescents sont aussi très influencés par les comportements numériques de leurs parents. Shutterstock

Sous forme de smartphones, d’ordinateurs ou de tablettes, les écrans sont désormais omniprésents dans le quotidien des adolescents. À partir de 10 ans, 35 % d’entre eux possèdent leur propre console de jeu, 28 % leur propre tablette, et 11 % leur propre téléviseur. Le smartphone arrive très vite aussi : 87 % des 10-15 ans déclarent posséder un smartphone, dont 65 % depuis l’entrée en classe de sixième, d’après la dernière étude Médiamétrie-OPEN.

Avant le confinement, les jeunes passaient déjà en moyenne plus de 4h par jour sur leur smartphone, selon des données recueillies auprès de 4 000 Français âgés de 13 à 20 ans, dans un cadre normal. La période de confinement a très certainement intensifié ce lien avec le numérique, notamment chez les « digital natives », cette génération née après 1995.

Comment gérer alors l’accès des adolescents à leurs téléphones mobiles, pour éviter que l’engouement ou l’habitude ne vire à la dépendance ? Quel est le discours que peut tenir un parent qui n’a pas grandi dans un monde connecté, à son enfant qui, lui, est né au milieu des nouvelles technologies ? Faut-il essayer de tout contrôler et réprimander les écarts de manière stricte ou, au contraire, jouer sur le devoir de transmission et de socialisation ? Regards sur les stratégies possibles.

Signaux d’alerte

Si l’on ne peut pas vraiment parler d’addiction, au sens d’une dépendance qui nécessiterait un sevrage, certains adolescents peuvent développer des comportements particulièrement toxiques vis-à-vis de leur smartphone, au point de se sentir angoissés à l’idée de ne pas l’avoir à portée de main.

Des études scientifiques récentes sur le sujet étayent l’idée qu’une nouvelle névrose se répand dans notre société aujourd’hui, et plus particulièrement auprès des adolescents, ces digital natives, ultra-connectés : l’angoisse ou la phobie de se retrouver sans son smartphone, connue sous le terme de « nomophobie ».

La nomophobie, contraction de « no mobile phobia », désigne une forme de pathologie liée aux technologies modernes, notamment au smartphone et à la peur excessive d’être séparé de son smartphone. La personne redoute alors de ne pas être en mesure de communiquer, de perdre sa connexion, de ne pas pouvoir accéder à l’information ou de renoncer à son confort.

Nomophobie, définition, origine et secrets du mot (« Parlons peu, parlons bien », TV5 Monde).

Un outil de mesure de la nomophobie a été développé et publié dans la revue scientifique Computers in Human Behavior pour estimer à quel point un individu est accro à son smartphone.

La nomophobie est révélatrice d’une névrose particulièrement élevée chez les adolescents : 76 % d’entre eux déclarent être angoissés à l’idée de perdre leur smartphone. De plus, 33 % de ces jeunes hyperconnectés consulteraient leur smartphone au moins cinquante fois par jour, et parfois même la nuit.

Une consommation ne peut pas être sans danger : elle provoque des troubles du sommeil, des troubles de la vision, une dépression… La chute des notes au collège/lycée doit également alerter les parents. La rupture des relations avec les copains ou encore l’isolement permanent dans sa chambre sont d’autres signes à prendre en compte.

Règles et astuces

Bannir le smartphone n’est pas la solution dans la mesure où il s’agit d’un outil d’intégration sociale à l’adolescence et que, pour marquer leur indépendance, les jeunes ont tendance à transgresser les interdits. Plutôt que d’interdire l’usage du smartphone, les parents ont tout intérêt à privilégier le dialogue.

The Conversation France

✔@FR_Conversation

Les adolescents face aux écrans : faut-il repenser le discours de prévention ? http://bit.ly/2SYVvbN 

View image on Twitter
See The Conversation France’s other Tweets

D’abord, il s’agit de discuter avec son enfant de ce qu’il fait avec son smartphone, de ce qu’il y trouve et de ce que cela lui procure. Ensuite, des règles claires peuvent être fixées en partenariat avec l’adolescent comme :

  • instaurer des zones sans écrans à la maison (à table, dans sa chambre) et pourquoi pas une journée par semaine sans smartphone pour toute la famille,
  • installer un panier pour les smartphones de tous les membres de la famille la nuit, loin des chambres,
  • désactiver les notifications de ses applications du smartphone pour limiter les sollicitations intempestives,
  • faire porter une montre à l’adolescent pour éviter qu’il regarde constamment l’heure sur son smartphone,
  • mettre en place des activités autres que le numérique (sport, musique…), 59 % des parents le font aujourd’hui
  • limiter l’utilisation du smartphone, ce que 34 % des parents font déjà : plages horaires autorisées et temps de connexion quotidien adapté.

Exemplarité

Les parents sont perçus comme les acteurs les plus influents dans l’éducation numérique des adolescents. Aujourd’hui, seuls 35 % des parents adapteraient leurs usages pour montrer l’exemple auprès de leurs enfants (Médiamétrie 2020). Il est important que les parents, non seulement informent leurs enfants sur les risques d’un usage excessif du smartphone, mais surtout qu’ils amènent leurs enfants à une prise de conscience des processus de dépendance.

Pour l’adolescent, le smartphone joue un rôle structurant : il ne représente pas seulement un objet destiné à communiquer mais un objet sur-investi de sens jouant un rôle clé dans la construction de l’identité sociale de l’adolescent.

The Conversation France

✔@FR_Conversation

Facebook, Snapchat, Instagram : les réseaux sociaux font aussi du bien aux adolescents ! http://bit.ly/2Q8XYOX 

View image on Twitter

1

3:55 AM – Mar 12, 2020
Twitter Ads info and privacy
See The Conversation France’s other Tweets

S’il occupe une place si essentielle, cela peut-il s’expliquer par le fait que les adolescents manquent de lieux de sociabilité ? N’est-ce pas parce que le dialogue entre adultes et adolescents est devenu plus difficile ?

La présence envahissante du smartphone interfère dans les relations familiales, au point d’altérer les liens que les parents doivent tisser avec leurs enfants, au cours de l’adolescence. Il n’est d’ailleurs pas rare d’entendre des adolescents reprocher à leurs parents d’utiliser excessivement leur smartphone. Un vrai paradoxe !

juin 2020
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  
« Mai   Juil »

Stats du Site

  • 100 970 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
juin 2020
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  
« Mai   Juil »

Commentaires récents

Germain Ivanoff-Trin… dans La Russie, une nation en …
protodiacre dans La Russie, une nation en …
Germain Ivanoff-Trin… dans Trente ans après l’effondremen…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…
Le variant Delta pro… dans Avoir été malade de la Covid-1…

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Rejoignez 168 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…