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Archives Journalières: 14/10/2020

Uniforme à l’école, l’éternel débat ?

14 mercredi Oct 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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  1. Claude LelièvreEnseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université de Paris

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Université de Paris
CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information

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Si beaucoup d’élèves portaient des blouses par le passé, jamais l’uniforme n’a été imposé à l’école primaire au niveau national. Shutterstock

Sous les hashtags #balancetonbahut et #14septembre, des collégiennes et lycéennes revendiquent depuis la rentrée le droit de s’habiller comme elles le souhaitent, pointant le sexisme d’établissements scolaires plus stricts vis-à-vis des tenues portées par les filles que par celles des garçons.

Interrogé sur ce sujet par RTL le 21 septembre, le ministre de l’Éducation nationale Jean‑Michel Blanquer a déclaré qu’il fallait venir « à l’école habillé de façon républicaine ». Une expression qui a depuis fait couler beaucoup d’encre, réactivant le débat sur le retour de l’uniforme en classe.

Or, contrairement à ce qui est parfois soutenu, il n’y a jamais eu en France de politique nationale pour imposer le port d’uniformes dans les établissements d’enseignement primaire ou secondaire. Il suffit de regarder d’anciennes photos de classe – et il y en a des milliers sur Internet – pour constater de visu qu’il n’y a jamais eu d’uniformes dans le primaire public métropolitain. Et, si beaucoup d’élèves portaient des blouses, elles étaient plus ou moins disparates.

Distinction d’établissement

C’était pourtant dans ces écoles communales, plus marquées par la diversité socioculturelle, qu’aurait pu se poser le plus la question de l’égalité, souvent invoquée pour l’imposition fantasmée de l’uniforme. Or, ce sont les établissements où il y avait une certaine sélection socioculturelle qui ont par le passé fait porter à leurs élèves des uniformes – ou des blouses uniformes – à savoir dans beaucoup des établissements privés, mais aussi dans certains établissements secondaires publics, généralement les plus huppés.

Ces uniformes étaient avant tout un signe de distinction d’établissement (dans tous les sens du terme), la mise en avant d’une appartenance à une communauté sélectionnée, voire d’un « patriotisme d’établissement ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’égalité d’éducation n’était pas le souci dominant en l’occurrence.

Dans un passé assez lointain, beaucoup ont porté des blouses disparates à l’école communale, certes. Mais beaucoup d’enfants portaient également la blouse à la maison. En réalité, les mères de famille préféraient laver la blouse plutôt que le pull, d’autant que planait alors à l’école la menace constante des crachotis d’encre de la « plume sergent major ». Les blouses ont commencé à disparaître dans les années 1960, lorsque la pointe Bic l’a remplacée.

Photographie d’un groupe d’écoliers, lieu non déterminé, photographe Nicolas Dominger, Nancy. Vers 1890.

Il y a eu dans le passé davantage de pression de l’uniforme dans les établissements secondaires publics féminins que dans leurs homologues masculins car le souci de former des « jeunes filles rangées » a pu être plus prégnant que celui de normaliser les jeunes gens.

Nombre de ces jeunes filles ont tenté toutefois de ruser avec la normalisation des tenues qui leur était imposée. Et elles sont parvenues parfois à des compromis qui pouvaient être cocasses par exemple l’obligation, pour porter un pantalon, de mettre par-dessus une jupe plissée afin de donner l’air d’aller dans le sens du règlement.

Tournant des années 2000

Depuis une vingtaine d’années on assiste régulièrement à des tentatives de mettre en plein débat public la question de l’uniforme à l’école. Le plus souvent, afin de s’appuyer sur l’autorité d’une tradition qui serait perdue, il est prétendu qu’il s’agirait d’un retour à un passé regretté. Et assez souvent, il est affirmé que ce retour serait à faire au nom de « l’égalité ». Mais, selon les moments, il arrive aussi que ce ne soit pas la seule raison invoquée. Et on aurait bien tort de le méconnaître.

Pour ce qui concerne les initiatives ministérielles, on doit évoquer en premier lieu celles de Xavier Darcos qui vont être réitérées et susciter des réactions diversifiées, mais significatives, parmi des dirigeants politiques de haut rang appartenant généralement à la droite. Le 14 décembre 2003, alors ministre délégué à l’Enseignement scolaire, il déclare publiquement que

« la question de l’uniforme en classe mérite d’être posée. Les tenues vestimentaires qui signalent les origines sociales des élèves ne correspondent pas à l’esprit d’une classe où tout le monde doit être respectueux d’autrui ».

Cette déclaration avait été précédée de peu par celles de François Baroin et de Renaud Donnedieu de Vabres évoquant le « retour des tabliers gris » pour lutter contre les enfants « fashions victims » et surtout combattre la « montée des communautarismes et le voile à l’école ». Dès le début, la question du « retour » de l’« uniforme à l’école » est pour le moins à géométrie variable (dans ses attendus comme dans ses formes). Et cela ne va pas cesser, bien au contraire.

Le ministre de tutelle de Xavier Darcos (à savoir Luc Ferry, alors ministre de l’Éducation nationale) répond vertement au ministre délégué à l’Enseignement scolaire que « le port de l’uniforme n’est plus possible. Tous ceux qui disent que le seul moyen de défendre la République est de revenir aux plumes Sergent Major affaiblissent l’idée républicaine ». Rien n’est donc décidé.https://www.youtube.com/embed/u0BnNrAsAKM?wmode=transparent&start=01960, reportage à l’École alsacienne : pour ou contre l’uniforme au lycée ? (INA Société).

En 2007, et pour la première fois dans un programme en vue des élections présidentielles, Philippe de Villiers préconise « le port obligatoire de l’uniforme à l’école et le drapeau tricolore hissé dans toutes les cours de récréation ». A partir de là, et c’est une nouvelle variante de l’ovni « uniforme à l’école », cette association inédite aura une certaine postérité dans certaines propositions ultérieures.

Pétitions de principe ?

En mai 2008, Xavier Darcos devient ministre (cette fois de plein exercice) de l’Éducation nationale. Le 18 janvier 2009, en visite à Londres, il ne fait pas la promotion de la « blouse grise d’antan » ou d’un uniforme proprement dit mais du port d’un tee-shirt siglé qui signale « l’appartenance à l’établissement ». Là encore, aussi bien les attendus que la forme de l’uniforme à l’école varient une nouvelle fois. Mais, finalement, rien n’est tranché. Et le Premier ministre François Fillon ne se manifeste d’aucune façon.https://www.youtube.com/embed/8L4FRCre9m4?wmode=transparent&start=0Voyage à Londres : Xavier Darcos favorable à l’uniforme dans les écoles françaises (INA Société/France 2 – 2009).

Il faut attendre novembre 2011 pour que le Premier ministre François Fillon déclare dans une réunion publique qu’il se réjouit

« de la proposition qui a été faite par plusieurs des parlementaires UMP d’expérimenter la mise en place d’une tenue uniforme dans certains de nos établissements scolaires. Une tenue uniforme serait le signe qu’à l’école il n’y a pas de différence de classes, pas de différence sociale. C’est un des éléments forts de l’intégration républicaine ».

Mais rien ne se passe en fait à ce sujet jusqu’en mai 2012, date à laquelle François Fillon doit céder sa place à Jean‑Marc Ayrault à la suite de l’élection présidentielle.

Cela n’empêche pas François Fillon de réitérer en août 2013 la proposition, ou encore de déclarer dans une tribune parue dans le « Figaro » du 7 mai 2015 qu’il est « favorable à ce que tous les élèves portent une tenue uniforme afin de créer un esprit de communauté et d’éviter les querelles sur les marques de vêtements ou sur la longueur des jupes ».

En janvier 2015, Bernard Debré (avec le concours d’une quarantaine de députés (dont Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan) avait déposé un projet de loi aux attendus significatifs (et erronés historiquement) :

« L’école doit être le lieu où se forme le sentiment d’appartenance à notre communauté nationale et à la République française […]. Le port d’une tenue commune dans les établissements scolaires du premier et du second degré doit redevenir la règle ».

Deux ans auparavant, en janvier 2013, une quinzaine de sénateurs de droite avaient déjà déposé une proposition de loi rendant « obligatoire le port de l’uniforme ou de la blouse à l’école primaire et au collège ». L’article 2 précisait qu’il appartiendrait « à la direction de l’établissement de déterminer le vêtement, blouse ou uniforme, qui doit être porté en son sein ».

Le plus remarquable, c’est l’éternel retour de la question de l’uniforme à l’école dans le débat public depuis plus d’une quinzaine d’années sans qu’il y ait vraiment passages à l’acte. Cela tient sans doute à ce qu’on a affaire surtout à des professions de foi ou des pétitions de principe qui ne s’accordent pas nécessairement et qui ne peuvent pas si facilement que cela trouver une forme opérationnelle, pragmatique.

Comme le disait déjà il y a une dizaine d’années le SNPDEN (le principal syndicat de chef d’établissements) dans le « Figaro » du 16 novembre 2011, « la décision d’introduire la blouse ou l’uniforme dépend aujourd’hui de chaque établissement, qui peut décider de l’inscrire dans le règlement intérieur. Cette pratique ne fait plus recette, faute de demande des parents et des enseignants ». Et ces dernières années, les tentatives effectives se comptent en effet sur les doigts de la main.

La libération de Sophie Pétronin : quatre clarifications sur une polémique

14 mercredi Oct 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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Auteur

  1. Etienne DignatDoctorant en théorie politique, Sciences Po – USPC
Université Sorbonne Paris Cité
Sciences Po

Université Sorbonne Paris Cité apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.

Sciences Po apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR.

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CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
Le président français Emmanuel Macron accueille Sophie Petronin aux côtés du ministre français des affaires européennes et étrangères Jean-Yves Le Drian
Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian accueillent Sophie Pétronin à son arrivée à l’aéroport militaire de Villacoublay près de Paris, le 9 octobre 2020. Gonzalo Fuentes/AFP

L’humanitaire franco-suisse Sophie Pétronin, enlevée le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali, a passé quatre années en détention aux mains du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance de cellules djihadistes affiliée à Al-Qaïda. Elle a été libérée le 8 octobre dernier avec trois autres captifs, dont l’ancien ministre malien Soumaïla Cissé capturé six mois plus tôt, en échange de près de 200 détenus de la prison de Bamako.

Alors que ses conditions précises restent à éclaircir, l’arrangement soulève des questions légitimes quant à ses justifications et ses conséquences. Il est d’autant plus essentiel de le situer dans son contexte afin de nuancer certaines idées reçues.

Un échange qui s’inscrit dans le contexte politique interne au Mali

Si la France peut se réjouir de la liberté retrouvée d’une de ses citoyennes, l’échange qui a conduit à sa libération est principalement une affaire malienne et aurait été mené quoi qu’il en soit. La junte au pouvoir depuis le 18 août 2020 – date de la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keita – réalise en effet un coup politique en obtenant le retour d’une figure éminente de la vie publique du pays là où l’ancien président, qui avait entamé des discussions, a échoué.

Le président de la transition malienne Bah Ndaw
Le président de transition malien Bah Ndaw lors de sa prestation de serment au CICB (Centre International de Conférences de Bamako) à Bamako le 25 septembre 2020. Michèle Cattani/AFP

Cette opération est un succès pour les autorités de transition à plusieurs titres. Il s’agit à la fois d’un gain de crédibilité par rapport au pouvoir précédent, d’une contribution à l’unité nationale comme l’illustrent les scènes de liesse chez les partisans de Soumaïla Cissé, d’une manière de poursuivre les discussions avec les groupes rebelles et d’une opportunité de monnayer la libération de Sophie Pétronin vis-à-vis de l’État français.

200 « djihadistes » viennent d’être libérés ?

Un point de tension majeur ternit pourtant ce bilan. Il a trait à la contrepartie octroyée, à savoir la libération de près de 200 individus présentés comme des « djihadistes » prêts à « reprendre les armes immédiatement » selon la formule de Peer De Jong, ancien aide de camp des présidents François Mitterrand et Jacques Chirac. L’identité des personnes libérées nécessite d’être clarifiée, dans la mesure où les conséquences de l’échange dépendent bien évidemment de leur dangerosité.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1314599232129695745&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fla-liberation-de-sophie-petronin-quatre-clarifications-sur-une-polemique-147900&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Il est vrai que plusieurs terroristes reconnus ont été évoqués, sans confirmation officielle, à l’image de Mimi Ould Baba, un Malien impliqué dans les attentats de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire et Ouagadougou au Burkina Faso, ainsi que des Mauritaniens Fawaz Ould Ahmed et Abou Dardar.

Néanmoins, de France24 au journal Le Monde en passant par plusieurs médias étrangers, les informations disponibles semblent indiquer que la majorité des détenus relâchés ne sont pas des combattants djihadistes mais des individus initialement arrêtés pour des activités de soutien logistique (reventes, renseignements ponctuels) ou parce qu’ils évoluaient dans la même zone géographique que les groupes armés.

Pourquoi dès lors libérer un si grand nombre de prisonniers qui ne sont pas des soldats ? La junte comme le GSIM y trouvent leur intérêt. Pour la première, l’importance de la concession vise à prouver sa détermination à libérer Soumaïla Cissé et à séduire ses soutiens de l’Union pour la république et la démocratie (URD). Pour le second, ce chiffre est non seulement un atout en termes de publicité mais représente également autant d’individus qui rejoignent leurs familles dans les terres et permettent à l’organisation de consolider son aura locale.

Un type de transaction loin d’être inédit

Les échanges, aussi polémiques soient-ils, sont de surcroît une forme relativement classique d’interaction entre belligérants et s’inscrivent dans la logique globale d’un conflit. Dans le cas présent, cet accord est un pas de plus dans la négociation que les autorités maliennes souhaitent mener avec les groupes insurrectionnels liés à Al-Qaïda. Les raisons relèvent à la fois de la politique intérieure et de la lutte contre Daesh, ennemi principal du moment et adversaire de circonstance d’Al-Qaïda dans la région.

Le soldat israélien Gilad Shalit
Le soldat israélien Gilad Shalit et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, près de Tel-Aviv, le 18 octobre 2011, après sa libération. AFP

De manière plus générale, on constate en effet que ces types d’échanges ne sont pas inédits, y compris pour un pays comme Israël, peu enclin à prendre la sécurité à la légère. À plusieurs reprises, l’État hébreu a accepté de libérer des centaines de prisonniers pour assurer le rapatriement de citoyens ou même de dépouilles. Dernier exemple en date, l’accord de 2011 qui a conduit à la libération de 1027 prisonniers palestiniens contre le retour du soldat Gilad Shalit retenu par le Hamas à Gaza.

Et la France ?

Si la France n’était à l’évidence pas à la manœuvre dans ces négociations, quel bilan pouvons-nous tirer depuis l’Hexagone ? Il faut tout d’abord souligner l’opportunité saisie par les autorités françaises qui ont profité d’un accord sur le point d’être conclu afin d’obtenir une contrepartie, en bonne intelligence avec le pouvoir malien.

Les leçons de la négociation de libération des otages d’Arlit, dont le paiement des rançons aurait suscité l’ire de son allié malien, semblent avoir été retenues. Cette transaction permet ensuite à la France de garder la face, celle d’un « pays qui ne cède pas » – le Mali a procédé à l’échange et aucune rançon n’est évoquée officiellement – mais qui « n’abandonne pas ses enfants ».

Des soldats de l’armée française
Des soldats de l’armée française tiennent des détecteurs lors de la recherche de la présence d’IED (engins explosifs improvisés) dans le cadre de l’opération Barkhane le 12 novembre 2019 au Mali. Michèle Cattani/AFP

Sur le terrain enfin, même si la situation peine à se stabiliser, l’armée française remporte des succès tactiques comme en témoigne l’élimination d’Abdelmalek Droukdel, ancien chef d’AQMI, le 3 juin 2020. Le rapport de force global devrait a priori perdurer en faveur des 5 000 soldats de l’opération Barkhane, même si des conséquences néfastes ne peuvent être exclues.

Deux autres leçons doivent également être tirées. D’une part, il est nécessaire de responsabiliser toujours plus nos concitoyens dans ces zones à risque. Tous doivent prendre conscience de la difficulté d’assurer leur sécurité et, le cas échéant, de parvenir à un accord de libération. La déclaration de Sophie Pétronin, affirmant vouloir revenir au plus vite dans la région de Gao, est à cet égard pour le moins malvenue.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1314487456864120833&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fla-liberation-de-sophie-petronin-quatre-clarifications-sur-une-polemique-147900&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

D’autre part, il faut veiller à minimiser l’implication de l’exécutif. Le rituel qui consiste à accueillir les otages à l’aéroport de Villacoublay est une forme d’instrumentalisation qui tend à personnaliser la gestion de ces affaires autour de la figure du Président de la République. Il envoie un mauvais signal aux ravisseurs en confirmant l’importance politique de leurs prises, jusqu’au sommet de l’État.

Ajoutons en guise de post-scriptum que, contrairement à ce qu’on a souvent pu lire, Sophie Pétronin n’était pas la « dernière otage française ». Fariba Adelkhah, chercheuse du CERI–Sciences Po est toujours retenue contre son gré en Iran, même si elle a récemment pu quitter sa prison pour être placée en résidence surveillée à son domicile…

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