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Archives Journalières: 16/10/2020

Graisse abdominale et décès prématuré : pourquoi il faut vraiment perdre ce ventre

16 vendredi Oct 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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  1. Rebecca DumbellLecturer, Nottingham Trent University

Rebecca Dumbell a reçu des fonds de la British Society for Neuroendocrinology, de la Physiological Society et de la Genetics Society. Elle est administratrice de la British Society for Neuroendocrinology.

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Nottingham Trent University
CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
Personne tenant une pomme et une poire.
Les personnes au corps « en forme de pomme » stockent plus de graisse dans leur abdomen, tandis que celles au corps « en forme de poire » la stockent plutôt dans le bas du corps. Red Confidential/ Shutterstock

On savait déjà que le gras excédentaire, qui a tendance à s’accumuler en « bouée » autour de la taille de certaines personnes, augmente le risque de survenue de maladies telles que diabète de type 2 et maladies cardiovasculaires.

Une nouvelle méta-analyse de la littérature scientifique révèle que les personnes concernées courent également un risque plus élevé de mort prématurée, et ce quel que soit leur poids. Les chercheurs à l’origine de ces travaux ont sélectionné 72 études portant sur les données de 2,5 millions de personnes. Ces dernières ont été combinées et analysées, permettant ainsi de comparer divers paramètres corporels : forme du corps, rapport taille/hanches, rapport taille/cuisses ainsi que le tour de taille et de cuisses – en d’autres termes, toutes les zones où l’organisme d’un individu stocke naturellement la graisse.

Les résultats obtenus indiquent que, pour chaque augmentation de 10 cm de tour de taille, le risque de mortalité (toutes causes confondues) augmente de 11 %. Les chercheurs ont également constaté que les personnes dont la graisse est plutôt stockée sur les hanches et les cuisses que sur l’abdomen ont un risque plus faible de décès prématuré. Chaque augmentation supplémentaire de 5 cm du tour de cuisse supplémentaire s’est avérée associée à un risque de décès réduit de 18 % pendant la période de suivi (entre 3 et 24 ans, selon l’étude considérée).

Comment l’expliquer ? La réponse tient au type de tissu adipeux que nous avons tendance à stocker, qui varie selon la région du corps.

Graisse et santé : des relations complexes

La graisse corporelle, aussi appelée « tissu adipeux », joue un rôle important dans notre physiologie. Les cellules adipeuses qui la constituent stockent le glucose prélevé dans le sang sous forme de lipides, lesquels peuvent ensuite être utilisés comme carburant par notre organisme. Ces cellules produisent également des signaux hormonaux qui influencent de nombreux processus corporels, dont l’appétit. De ce fait, le tissu adipeux joue un rôle important dans la santé métabolique.

Si le fait d’avoir trop de tissu adipeux est problématique, en avoir trop peu est aussi source de problèmes, car cela peut affecter la régulation de la glycémie (le taux de sucre sanguin) par l’insuline. En temps normal, sous l’influence de cette hormone, les cellules adipeuses absorbent le glucose et le stockent pour plus tard. Si la quantité de tissu adipeux est insuffisante (comme dans le cas de la pathologie appelée lipodystrophie), ce processus ne fonctionne pas correctement, ce qui entraîne une résistance à l’insuline pouvant conduire au diabète.

La graisse est donc importante pour le métabolisme. Cependant, ses conséquences sur la santé varient selon l’endroit où elle est stockée et selon le type de tissu adipeux formé. Des recherches on montré que des personnes de taille et de poids similaires, mais qui stockent leur graisse à des endroits différents, courent des risques différents de développer certaines maladies métaboliques, telles que diabète de type 2 ou maladies cardiovasculaires.

Graisse viscérale, graisse sous-cutanée

La forme du corps est influencée par l’endroit où la graisse est stockée. Les personnes dont la physionomie est « en forme de pomme » stockent davantage de graisse autour de la taille. Elles sont aussi sont susceptibles de stocker plus de graisse, et plus profondément. Celle-ci a tendance à entourer leurs organes : on parle alors de graisse viscérale. À l’inverse, les personnes dont la physionomie est « en forme de poire » ont des cuisses plus larges, et stockent la graisse de façon plus uniforme autour de leur corps, sous la peau : on parle de graisse sous-cutanée.

La façon dont se répartit la graisse corporelle s’accompagne de propriétés physiologiques différentes. Les gènes qui s’expriment varient également. À l’heure actuelle, on pense que les cellules adipeuses qui constituent les dépôts de graisse viscérale et celles qui forment les dépôts de graisse sous-cutanée proviennent de précurseurs différents (les précurseurs sont des cellules capables de se transformer en cellules adipeuses).

La graisse viscérale est considérée comme étant davantage résistante à l’insuline. Sa présence implique donc un risque plus élevé de diabète de type 2. Cette graisse stockée autour de la taille libère également davantage de triglycérides sanguins en réponse aux hormones du stress par rapport à la graisse qui est stockée autour des hanches et des cuisses. Or, on sait qu’un taux élevé de triglycérides dans le sang est associé à un risque accru de maladies cardiaques. C’est en partie pour cette raison que la graisse viscérale est considérée comme plus nocive que la graisse sous-cutanée.

Une femme en surpoids mesure son tour de taille.
La graisse viscérale peut s’avérer mauvaise pour la santé. Yekatseryna Netuk/ Shutterstock

À l’inverse, cette dernière est capable de mieux absorber les triglycérides sanguins et de les stocker en toute sécurité. Elle évite ainsi qu’ils ne se retrouvent emmagasinés incorrectement dans les muscles ou le foie, ce qui peut être à l’origine de maladie hépatique. Le tissu adipeux sous-cutané peut même développer des cellules adipeuses spécialisées, les cellules adipeuses “beiges” qui sont capables de brûler la graisse. Pour toutes ces raisons, on considère que la graisse sous-cutanée est plus sûre que la graisse viscérale, voire qu’elle joue un rôle protecteur contre les maladies métaboliques.

Comment expliquer ces différences ? On pense actuellement que, chez certaines personnes, la capacité à stocker la graisse sous-cutanée arrive à saturation plus tôt que chez d’autres, soit parce que l’espace de stockage manque, soit parce que la capacité à fabriquer de nouvelles cellules adipeuses fait défaut. Dans l’organisme des individus concernés, davantage de graisse se retrouve de ce fait stockée dans les régions viscérales, avec les problèmes exposés précédemment. Cette graisse viscérale peut en outre provoquer une inflammation, laquelle finit par entraîner des maladies métaboliques et cardiovasculaires. Par ailleurs, si la graisse ne peut plus être stockée dans le tissu adipeux, les lipides peuvent s’accumuler ailleurs, notamment dans le cœur, les muscles et le foie, ce qui peut, là encore, avoir des conséquences sur la santé.

Comme en ce qui concerne la taille, les gènes jouent un rôle important dans le poids et la forme du corps. De vastes études génétiques ont identifié plus de 400 minuscules différences génétiques qui pourraient contribuer à la distribution de la graisse corporelle. Les personnes qui présentent une mutation du gène LRP5 ont par exemple plus de graisse au niveau de l’abdomen et moins dans le bas du corps. Ces petites différences génétiques sont courantes dans la population. Elles affectent la plupart d’entre nous d’une manière ou d’une autre, ce qui explique que les physionomies des êtres humains sont si différentes les unes des autres.

Cela signifie malheureusement qu’il peut s’avérer plus difficile, pour une personne qui stocke naturellement la graisse autour de sa taille, de se maintenir en bonne santé. Cependant, les recherches démontrent perdre du poids peut permettre de diminuer la quantité de graisse viscérale, et d’ améliorer la santé métabolique. La forme du corps n’est qu’un facteur de risque parmi d’autres : en s’assurant de mener un mode de vie sain, il est toujours possible de réduire le risque de maladie chronique.

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