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Archives Journalières: 21/11/2020

Deuxième article du jour : Ce que nous apprend le débat sur la fermeture des librairies

21 samedi Nov 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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  1. Boris ColletA.T.E.R en Sciences de Gestion – Laboratoire NIMEC, Université de Rouen Normandie
  2. Cerise ThorelDoctorante en Sciences de Gestion – Laboratoire NIMEC, Université de Rouen Normandie
  3. Kenza MarryDoctorante en sciences de gestion – Laboratoire NIMEC, Université de Caen Normandie

Déclaration d’intérêts

Université de Rouen Normandie
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CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
Une librairie fermée, à Paris, novembre 2020. AFP

A la suite du second confinement, annoncé sans grande surprise le 30 octobre dernier, la fermeture des commerces dits « non essentiels » a engendré de nombreuses levées de boucliers, aussi bien de la part les libraires, menés par le Syndicat de la Librairie Française, que de la part des Français.

L’enjeu de la discorde : les librairies, commerces non essentiels, doivent fermer leurs portes quand les grandes surfaces et les grands magasins spécialisés comme la Fnac restent ouverts, mettant ainsi en évidence une inégalité de traitement à l’égard des petits commerces.

L’annonce, quelques jours plus tard, de la fermeture de l’ensemble des rayons livres (y compris dans les grandes surfaces) n’a pas apaisé les débats, bien au contraire. Les réseaux sociaux croulent depuis sous les photos de librairies fermées et de rayons livres bâchés et vidés, symboles d’une censure de la Culture.

Comment expliquer l’ampleur de ces réactions passionnées ?https://platform.twitter.com/embed/index.html?creatorScreenName=BorisCollet&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1322467652586115073&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fce-que-nous-apprend-le-debat-sur-la-fermeture-des-librairies-150248&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Le livre, une singularité à la française

Le livre est-il un bien essentiel ? Avec l’appui du Syndicat de la Librairie Française, de nombreux auteurs défendent cette idée.

Des personnalités telles que Joann Sfar, David Foenkinos, François Busnel ou Riad Sattouf se sont engagées en postant de nombreux messages sur les réseaux sociaux, en signant des tribunes et une pétition pour le maintien de l’ouverture des librairies.

La Belgique, elle, a inscrit le livre dans la liste des biens essentiels et les librairies échappent à la fermeture à l’occasion de ce deuxième confinement. La France surprend en s’éloignant ainsi par cette décision de son habituel soutien marqué pour le secteur de la culture.

En effet, l’idée d’exception culturelle à la française, soutenue par des subventions, rend d’autant plus tangible ce lien privilégié à la Culture en général et au livre en particulier.https://platform.twitter.com/embed/index.html?creatorScreenName=BorisCollet&dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1322463064579624960&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fce-que-nous-apprend-le-debat-sur-la-fermeture-des-librairies-150248&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Le livre tient il est vrai une place privilégiée dans les représentations culturelles, il suscite un attachement spécifique. Certains cornent les pages et les annotent avec allégresse, d’autres protègent les livres comme des trésors, ne les feuilletant qu’avec délicatesse. Chacun possède un rapport personnel au livre, mais tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un objet « à part ». Les livres sont des objets avec lesquels les consommateurs nouent un lien particulier.

Pourtant, au-delà du fantasme du grand lecteur croulant sous des piles d’ouvrages, la réalité est plus prosaïque. Les lecteurs ne sont qu’une frange de la population, et parmi eux, on lit souvent moins qu’on ne le pense et bien moins qu’on ne le dit. Ce débat sur la fermeture des librairies est le symptôme d’autre chose que d’un manque de livres à bouquiner pendant le confinement. On comprend que se joue ici pour certains autant la défense des petits commerçants que l’identité culturelle française tout entière.

Les librairies, plus encore que le livre lui-même, bénéficient d’un statut particulier en France. En 1981, la loi sur le prix unique du livre vient affirmer ce statut de commerce précieux, à protéger, en faisant de l’éditeur le décisionnaire quant au prix des ouvrages. Ainsi, les prix sont les mêmes dans les petites librairies indépendantes et dans les grandes surfaces (avec tout de même un rabais autorisé de 5 % maximum).

Cette loi permet d’assurer l’égalité des Français devant le livre, vendu partout en France au même prix, et permet surtout de sauvegarder les petites librairies indépendantes face à la menace que représentent pour elles les grandes surfaces. Si des lois similaires existent dans de nombreux pays européens, la France est cependant précurseur en la matière.

Amazon pour le livre, Spotify pour la musique…

La crise sanitaire actuelle nous en dit en réalité probablement davantage sur les usages et les modes de consommation des biens culturels face à la plateformisation de la culture que sur le rôle du livre dans la société. À ce titre, c’est l’ensemble des acteurs culturels indépendants qui se mobilise actuellement pour la défense d’un modèle économique. L’« Appel des indépendants » lancé le 11 mars 2020 et signé par 1600 structures françaises interpellent sur la nécessité d’« un débat sur les enjeux profonds d’une refondation du secteur de la culture et des médias » suite, notamment, aux conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19.

Prendre en compte la spécificité des indépendants, c’est garantir des critères d’égalité et de justice face à la plateformisation de la production culturelle. Ces dernières semaines ont vu émerger de nombreuses critiques des secteurs culturels vis-à-vis des géants du numérique : Spotify pour la musique, Netflix pour le cinéma, Amazon pour le livre…

Penser et comprendre la consommation et la diffusion des productions culturelles des acteurs indépendants et leurs valeurs permet d’envisager des stratégies pour la liberté artistique que réclament les créateurs, de développer des modèles économiques assurant une rémunération raisonnable aux artistes et de considérer la diversité des formes de production culturelle. L’indépendance constitue une ressource symbolique essentielle pour les acteurs des marchés de l’art et de la culture. Soumis à une concurrence importante, les plus petits producteurs culturels ont su valoriser et développer cette appellation qui constitue aujourd’hui un enjeu de lutte.

Pour de nombreux consommateurs et amateurs, la préférence pour les créations indépendantes constitue une forme de consommation engagée. Choisir d’acheter un vinyle chez le disquaire, un livre chez le libraire de quartier ou directement auprès des éditeurs, labels, artistes et écrivains eux-mêmes c’est choisir des réseaux de vente qui assurent une meilleure rémunération aux artistes créateurs et aux plus petits producteurs. Ce type de comportement correspond à un facteur déterminant de la consommation socialement responsable : la volonté d’aider les petits commerces.https://platform.twitter.com/embed/index.html?creatorScreenName=BorisCollet&dnt=false&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1323632272310849539&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fce-que-nous-apprend-le-debat-sur-la-fermeture-des-librairies-150248&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

« Petits » commerces et proximité

Le confinement intervient dans un contexte déjà délicat pour les centres-villes qui depuis plusieurs années font face à la concurrence accrue des zones commerciales périurbaines et qui ont été récemment mis à mal par la crise des « gilets jaunes ». Dès lors, il en va de leur survie de maintenir le lien avec les consommateurs. Le Click and Collect est ainsi devenu la planche de salut des commerces de proximité en proposant un système d’achat à distance et de retrait sur place.

Cependant, il ne s’agit pas uniquement de le considérer comme un acte marchand mais plus largement comme une pratique relationnelle. Continuer à consommer dans ces commerces indépendants s’est ainsi révélé le moyen d’apporter un soutien financier aux commerçants mais également une possibilité de maintenir une certaine proximité et des relations interpersonnelles largement mises à mal par ce confinement. On assiste alors à l’émergence de nombreuses initiatives citoyennes avec par exemple la création de sites de recensement de librairies (Je Soutiens Ma Librairie), de mise en relation des producteurs et des consommateurs (Faire mes courses) ou encore d’achat de bons d’achats (Sauvons nos commerces, Petits Commerces). On observe également un renforcement de l’engagement émotionnel de certains consommateurs qui n’hésitent pas à témoigner leur soutien sur les réseaux sociaux (#jesoutiensmalibrairie) ou directement sur les vitrines de leurs commerces de proximité.

Photo de Marc Leemans publiée sur la page Facebook « les perles de la librairie » le 7 novembre 2020. Les perles de la librairie/Facebook

Le débat sur la « non essentialité » du livre n’est donc qu’un symbole d’un mouvement bien plus profond d’attachement à certaines valeurs de consommation responsable et à une recherche de proximité qui s’est réaffirmée dans le contexte sanitaire actuel. On peut alors s’interroger sur la persistance à long terme de ces phénomènes à l’issue de cette crise.

Le frelon asiatique, ce dérangeant prédateur

21 samedi Nov 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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Auteurs

  1. Eric DarrouzetChercheur sur les insectes sociaux, spécialiste du frelon asiatique, Université de Tours
  2. Laurence BervilleIngénieure au CNRS, docteure en sciences de l’environnement, Université de Tours
Université de Tours

Université de Tours apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR.

Voir les partenaires de The Conversation France

CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
Une ouvrière donne à manger à une larve. Eric Darrouzet

Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science 2020 (du 2 au 12 octobre 2020 en métropole et du 6 au 16 novembre en Corse, en outre-mer et à l’international) dont The Conversation France est partenaire. Cette nouvelle édition a pour thème : « Planète Nature ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr.


Plus connu sous le nom de frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax est une espèce invasive arrivée en France vers 2004. Naturellement présente en Asie du Sud-est, elle est observée depuis quelques années en Corée du Sud, au Japon et en Europe. Ces populations, accidentellement introduites dans ces territoires du fait du commerce international, proviennent de Chine, notamment de provinces autour de Shanghai. Elles ont accompagné, fortuitement, des containers de marchandises et se sont installées et reproduit une fois arrivées à destination.

Depuis son introduction, probablement par un ou quelques individus, le frelon asiatique a colonisé quasiment toute la France, et s’est étendu au-delà du territoire national. Il est désormais présent au Portugal, en Espagne, sur l’île de Majorque, dans le nord de l’Italie, en Suisse, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, dans les îles anglo-normandes et en Angleterre. Grâce à des modèles mathématiques, des études scientifiques ont simulé son expansion territoriale et démontré que celui-ci pourra sans grande difficulté, continuer à s’étendre en Europe, toujours grâce aux échanges commerciaux.

Après une quinzaine d’années d’études, que savons-nous aujourd’hui de cette espèce ? Quels problèmes crée-t-elle ? Est-elle dangereuse ? Est-il possible de l’éradiquer ?

Portrait robot de Vespa velutina

Vespa velutina est plus petit que le frelon européen Vespa crabro. Ce dernier est jaune rayé de noir, tandis que son cousin asiatique est plutôt noir avec une large bande orangée sur l’abdomen en position dorsale. Sa face est orangée et l’extrémité de ses pattes jaunes – d’où le nom parfois utilisé de frelon à pattes jaunes.

Seul le frelon asiatique est capable de construire des nids imposants au sommet des arbres. Éric Darrouzet, CC BY-NC-SA

Chaque colonie est créée par une seule femelle, la reine. Celle-ci est une reproductrice (ou gyne) qui fonde son nid au printemps, quand les conditions climatiques s’y prêtent. Le nid, élaboré en général sous abri, est constitué d’une dizaine d’alvéoles au bout d’un pédicelle fixé sur un support, le tout entouré par une enveloppe. Pour le construire, la femelle fondatrice collecte des fibres de bois qu’elle broie avec ses mandibules en y ajoutant des sécrétions salivaires. La boulette malléable et humide ainsi obtenue lui sert de matériaux de construction. Chaque alvéole accueillera un œuf.

Jusqu’à la fin de l’été, tous les œufs donneront classiquement des ouvrières. Toutefois, certaines colonies produisent des mâles « précoces » (ils sont censés n’être produits qu’à partir de septembre) en raison d’un problème de consanguinité dont souffre la population invasive européenne. Les ouvrières, une fois adultes, s’occupent de la collecte de tout ce qui est nécessaire à la colonie (nourriture, matériaux), du soin au couvain et de sa protection. Dès que des ouvrières adultes sont présentes, la reine ne se charge plus que de la ponte.

À partir de septembre, la colonie entre dans la phase de reproduction en produisant des individus reproducteurs (mâles et gynes) en plus des ouvrières. Une fois adultes, ils quittent après quelques jours leur nid pour s’accoupler. Les mâles meurent après l’accouplement, les gynes se dispersent et vont passer l’hiver endormies à l’abri (dans une cavité souterraine, dans une souche de bois, dans un grenier…). La reine mère meurt vers fin novembre, entraînant ainsi le déclin et la mort à brève échéance de la colonie. Le nid une fois vide ne sera pas réutilisé l’année suivante. Il arrive toutefois que l’on trouve des nids encore habités en janvier, lorsque l’hiver est relativement clément.

Prédateur redoutable

Une ouvrière du frelon asiatique a capturé et tué une abeille. Éric Darrouzet, CC BY-NC-SA

Si l’arrivée du frelon asiatique inquiète tant, c’est que cette espèce pose de nombreux problèmes. Chasseur d’insectes, dont les abeilles, sa présence peut entraîner un stress des colonies, une baisse de leur production, et parfois leur mort. Outre les activités apicoles, d’autres secteurs économiques sont également touchés, le secteur agricole notamment. En chassant les insectes pollinisateurs, le frelon peut provoquer une baisse de la pollinisation et ainsi freiner la reproduction des plantes cultivées. Il s’attaque également directement aux récoltes, en prélevant le sucre des fruits (raisins, framboises…).

Une ruche se fait attaquer par des frelons asiatiques. Les abeilles restent à l’entrée du nid pour assurer la défense de la colonie et ne vont plus collecter du nectar ou du pollen. Éric Darrouzet, CC BY-NC-SA

Les ouvrières sont par ailleurs des charognards. Sur les étals de viandes et de poissons dans les marchés en plein air, elles ne se gênent pas pour collecter de la viande sur les cadavres d’animaux. Cette présence, parfois massive, est une source d’inquiétude pour les clients et donc une menace pour les professionnels.

Le frelon représente enfin un risque non négligeable pour l’humain. Le contact avec une colonie dans un arbre, dans un buisson ou sous un abri peut entraîner des piqûres, parfois mortelles.

Mais l’espèce fait elle aussi face à des prédateurs naturels. Depuis son introduction en Europe, il est la proie de certains oiseaux (guêpiers, rapaces…). D’autres, comme la mésange, la pie ou les corneilles s’attaquent à son nid, en général en fin de saison quand il reste peu de frelons présents. Au printemps, des mouches parasitoïdes (Conops vesicularis) sont également capables de parasiter une fondatrice et de la tuer. Le vers nématode du genre Pheromermis parasite de son côté les frelons au stade larvaire, pour les tuer ensuite au stade adulte. L’espèce n’est par ailleurs pas à l’abri d’être infecté par des bactéries et de virus (connus chez l’abeille notamment).

Le frelon, un mets prisé des Chinois

Les apiculteurs chinois font face aux mêmes problèmes que leurs homologues européens. Les abeilles Apis mellifera et A. cerana sont elles aussi menacées par ce redoutable prédateur. Si A. cerana peut se défendre lors d’une attaque de quelques frelons, elle reste démunie, comme sa cousine A. mellifera, face à une attaque massive.

Malgré ces problèmes communs, les Chinois appréhendent le problème différemment que nous Européens. Plutôt que de les fuir, ils recherchent avec intérêt les nids de frelons afin d’en récupérer les larves et les nymphes, qu’ils vendent ensuite à des restaurants. Les plats à base de frelons et guêpes, onéreux, sont très appréciés des gourmets chinois. Les frelons adultes sont également collectés pour être mis en bouteille avec de l’alcool. Pour cette raison, dans certaines zones du Yunnan en Chine, les colonies sont tellement collectées que les populations y sont de plus en plus rares.

Vivants, ils peuvent aussi être utilisés dans le cadre de la médecine traditionnelle : l’insecte est alors utilisé pour piquer le patient sur un point d’acupuncture et le nid lui-même peut servir d’ingrédient pour certains médicaments.

En Europe, la lutte est engagée

Face aux problèmes engendrés par le frelon asiatique, il est important de mettre en place en Europe des moyens de lutte adaptés, efficaces et sélectifs. Il est largement reconnu que les pièges actuels, fabriqués artisanalement ou commercialisés ne répondent pas totalement à ces critères.

Au sein de l’IRBI (Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte), un laboratoire de l’université de Tours et du CNRS, des scientifiques travaillent depuis plusieurs années au développement de plusieurs dispositifs de défense des ruchers (pièges avec appâts sélectifs à base de phéromones, répulsifs contre ce frelon, etc.) et de destruction des colonies sans utilisation de pesticides. Ces travaux devraient donner lieu à des solutions à terme.

Il n’est pas certain que V. velutina puisse être éradiqué du territoire européen, mais l’espèce pourrait être jugulée, c’est-à-dire que sa population pourrait être ramenée à un niveau où elle ne posera plus de problèmes.

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