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Archives Journalières: 16/12/2020

La chasse est-elle à l’origine de l’émergence du genre humain ?

16 mercredi Déc 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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Auteur

  1. Raphaël HanonPost-doctorant en archéozoologie et taphonomie, Université du Witwatersrand, Johannesburg, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

Raphaël Hanon ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

Muséum National d’Histoire Naturelle

Muséum National d’Histoire Naturelle apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR.

CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information

Aujourd’hui, la pratique de la chasse est un débat sociétal majeur. En témoigne l’actualité des dernières semaines autour de la législation de la chasse et de sa pratique. Au-delà de l’activité dite « sportive », la chasse est bien un héritage de nos comportements alimentaires. Ainsi, nous voyons apparaître des régimes tels que le régime « Paléo », enrichis en viande, en partant du postulat que la chasse était au cœur du quotidien des populations préhistoriques et que le régime de nos « ancêtres » était le bon.

Mais d’où vient cette idée ? Que disent réellement les données scientifiques sur la consommation de viande de nos « ancêtres » lointains ? La chasse et la viande ont-elles joué un rôle important dans l’évolution humaine ?

La découverte d’australopithèque

En 1925, l’anatomiste australien Raymond A. Dart publia la description des premiers restes d’australopithèque jamais découvert. Il s’agit d’un petit crâne, presque complet, conservant également l’empreinte négative de l’endocrâne (partie interne du crâne) et provenant d’une grotte d’Afrique du Sud. Il dénomma l’espèce Australopithecus africanus, mais le crâne sera surnommé l’enfant de Taung.

Moulage en trois parties : endocrâne, face et mandibule, de l’enfant de Taung. Didier Descouens/Wikimedia, CC BY

Par cette découverte majeure, le scientifique permit d’apporter la première preuve tangible d’une origine africaine de la lignée humaine. Hypothèse qui fut pour la première fois formulée par Charles Darwin en 1871, dans son célèbre ouvrage « The Descent of Man ». A l’époque, la publication ne fit pas l’unanimité car nombre de chercheurs considéraient que l’origine de la lignée humaine se situait soit en Asie, par la découverte de Pithecanthropus en 1891, ou en Europe, avant que la fraude de l’Homme de Piltdown ne soit révélée.

Les chasseurs de têtes sanguinaires

Malgré les critiques, Dart continua ses recherches en Afrique du Sud et étudia les fossiles d’animaux des sites de Taung et de Makapansgat. Il estimait que ces restes avaient été accumulés par les Australopithèques eux-mêmes. En analysant les modifications visibles sur les ossements ainsi que la représentation squelettique, il définira la « culture ostéodontokératique », signifiant littéralement « os – dent – corne ».

Selon lui, les australopithèques étaient de puissants chasseurs, capables de produire des outils à l’aide des os, des dents mais aussi des cornes des animaux qu’ils abattaient. Ils étaient des « chasseurs de têtes sanguinaires », parfois cannibales. Cette hypothèse, dénommée la « théorie du singe tueur », permettait à Dart de confirmer une seconde idée de Darwin : le processus d’hominisation aurait débuté lorsque nos « ancêtres » adoptèrent une marche bipède, libérant ainsi les mains et permettant la production d’outils et d’armes pour chasser. C’est la « hunting hypothesis » (hypothèse de la chasse), qui considère la chasse comme un comportement majeur dans l’évolution de la taille du cerveau (encéphalisation) au sein de la lignée humaine.

Les chasseurs devenus chassés

Les recherches de Dart firent forte impression, notamment auprès de l’auteur à succès Robert Ardrey, qui publiera cinq best-sellers, « African Genesis », dans lesquels il développera l’idée que « l’Homme est un prédateur dont l’instinct naturel est de tuer avec une arme ». Cette vision de l’origine de l’humanité fut plus tard reprise par Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick lors de la production de la séquence d’ouverture du film 2001 : l’Odyssée de l’espace.

Bien entendu, les travaux de Dart furent sérieusement remis en question. Notamment depuis 1981 et la publication de l’ouvrage « The Hunters or the Hunted ? An Introduction to African Cave Taphonomy » par le taphonomiste sud-africain C. K. Brain. À travers cet ouvrage de référence, Brain démontra que les hominines anciens (catégorie regroupant l’ensemble des espèces appartenant à la lignée humaine depuis sa séparation avec celle des grands singes, il y a environ 7 millions d’années) étaient plus des proies que des chasseurs. Ils étaient, selon lui, régulièrement les proies de grands carnivores, et particulièrement des grands félins comme le léopard ou les tigres à dents de sabre. Ainsi il réfuta la théorie du singe tueur et la « Hunting Hypothesis ».

Cerveau, intestin et locomotion

Dans ce contexte de forte compétition entre les hominines et les carnivores démontrée par Brain, le rôle de la chasse au sein de l’évolution humaine a été fortement nuancé. Toutefois, en 1995, les paléoanthropologues Leslie C. Aiello et Peter Wheeler émettent l’hypothèse selon laquelle les besoins métaboliques d’un cerveau de grande taille sont compensés par une réduction proportionnelle de l’appareil digestif.

Cette réduction de la taille de l’intestin n’est envisageable, selon eux, seulement s’il y a un changement dans le régime alimentaire, incorporant des aliments à forte qualité nutritionnelle, comme la viande. En 2011, cette hypothèse fut remise en question par Ana Navarrete et ses collègues, qui proposèrent que l’encéphalisation a été rendu possible par une combinaison de stabilisation des apports énergétiques et d’une redirection de l’énergie de la locomotion, de la croissance et de la reproduction. En effet, les données prouvent que le coût en énergie de la posture bipède est beaucoup moindre que la brachiation (« arboricolie ») ou la quadrupédie observées chez les autres espèces de primates non-humains.

Enfin, il semble que les êtres humains ont évolué dans l’approvisionnement alloparental de la progéniture (prise en charge des petits par l’ensemble du groupe), en particulier pour le bénéfice des femelles reproductrices. Ces auteurs proposent que des soins allomaternaux extensifs permettent d’augmenter la taille du cerveau, et donc aussi les capacités cognitives, par rapport à leurs parents reproducteurs. Ce qui aurait permis de multiplier par trois environ la taille du cerveau par rapport à leur groupe frère, le genre Pan (chimpanzés) !

L’encéphalisation est donc un processus multifactoriel. Parmi ces facteurs se trouvent l’utilisation d’outils, du feu, l’amélioration des techniques d’approvisionnement en nourriture, le changement de régime alimentaire, la locomotion bipède…

Graphique synthétique indiquant les différentes voies complémentaires conduisant à une augmentation relative de la taille du cerveau. Modifié à partir de Navarrette et coll. 2011/Nature

Jusqu’à maintenant, nous avons largement et volontairement recentré notre propos sur l’encéphalisation. Toutefois, il est nécessaire de rappeler que l’augmentation relative de la taille du cerveau n’est pas l’unique caractère anatomique utilisé en paléoanthropologie afin de définir l’espèce humaine. Nous pouvons en effet citer la réduction globale de la taille de la denture ou encore la perte du pouce opposable du pied. Ainsi, même si la chasse et l’augmentation de la consommation de la viande peut être un des nombreux facteurs ayant favorisé l’encéphalisation, ce dernier processus n’est pas le seul caractère de l’« humanisation ».

Il est donc aujourd’hui difficile d’affirmer que la chasse et la viande sont les seuls facteurs de l’émergence du genre humain et du processus d’encéphalisation. Bien qu’il semble qu’elles aient joué un rôle à un moment donné de notre histoire évolutive. Le débat reste encore ouvert parmi la communauté scientifique, notamment sur le rôle de la chasse comparée à celui du charronnage… Affaire à suivre.

Trouver un emploi, le garder et gagner sa vie : les attentes des jeunes des classes populaires

16 mercredi Déc 2020

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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  1. Nicolas RouxMaître de conférences en sociologie, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
  2. Julie CouronnéChargée d’études et de recherche à l’Injep, affiliée au CEET, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)

Partenaires

Région Grand Est
Université de Reims Champagne-Ardenne
Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)

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Au cours de la crise sociale que nous traversons, on s’est à juste titre inquiété de la condition étudiante. Mais on a eu tendance à oublier les jeunes qui travaillent en tant que chauffeurs-livreurs, hôtes de caisse, préparateurs de commandes… (Ici, un supermarché parisien le 8 avril 2020). Thomas Samson/AFP

Les statistiques nous apprennent qu’en France le diplôme reste le meilleur atout pour avoir accès à l’emploi, d’autant plus quand il s’agit d’un contrat stable, à durée indéterminée – surtout en temps de crise. C’est l’enseignement que nous livre la crise financière de 2007-2008, comme l’explique le Céreq :

« En 2010, soit trois ans après avoir quitté le système éducatif, 73 % des jeunes travaillent. Parmi les diplômé·es de l’enseignement supérieur, 85 % sont en emploi. C’est le cas de seulement de 48 % des non diplômé·es. »

Alors que nous n’analysons pas encore complètement l’impact de la crise actuelle sur le travail et l’emploi, que sait-on aujourd’hui de cette jeunesse non étudiante, et peu ou pas diplômée ?

Depuis plusieurs années, nous réalisons des enquêtes de terrain auprès des jeunes des classes populaires, issus de familles qui ont un accès précaire à l’emploi, de faibles niveaux de revenus et de diplôme, et qui sont les plus concernés par les politiques publiques d’insertion.

Ces recherches ont fait tomber d’emblée l’idée d’une jeunesse qui n’aurait jamais travaillé ou n’aurait pas fait les efforts nécessaires pour trouver du travail.

Depuis leurs débuts dans la vie active, ces jeunes alternent des périodes d’emploi ou de formation avec des épisodes de chômage plus ou moins longs, plus ou moins récurrents. Pour une grande partie d’entre eux, les horaires de travail ne sont pas toujours fixes et sont décalés, et leurs contrats de travail de courte durée.

Certains sont embauchés en CDI, mais pas forcément à temps plein. D’autres enchaînent les missions d’intérim avec des durées variables, allant de quelques jours à quelques mois. Les niveaux de salaire de leurs emplois ouvriers et employés se situent autour du SMIC.

La loi du marché

Alors que les nouvelles générations sont de plus en plus diplômées, ces jeunes paient au prix fort leur sortie précoce du système éducatif, surtout les immigré·es ou descendant·es d’immigré·es d’origine maghrébine et d’Afrique subsaharienne, confronté·es aux discriminations à l’école et pendant les débuts de leur carrière.

Les jeunes que nous avons rencontrés se confrontent au jugement des employeurs, souvent négatif, leur reprochant la faiblesse ou l’absence de leur diplôme et leur manque d’expérience. Ils et elles envoient parfois des dizaines de candidatures spontanées, sans jamais recevoir de réponse, même négative.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1225919481341468675&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Ftrouver-un-emploi-le-garder-et-gagner-sa-vie-les-attentes-des-jeunes-des-classes-populaires-149606&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Les entretiens montrent à quel point le marché du travail et de l’emploi s’est complexifié. Il se caractérise aujourd’hui par une injonction très forte à la flexibilité et par une mise en compétition de plus en plus dure. Ainsi, Karima, rencontrée au sein d’un foyer de jeunes travailleurs, espère obtenir un emploi d’hôtesse de caisse dans une grande enseigne de supermarché (« une bonne place »), car elle a déjà de l’expérience en tant que caissière. Elle a passé des tests de sélection pendant deux jours :

« On devait comparer deux tickets de caisse et trouver les fautes qu’il y avait. Sauf que tout ça, c’était chronométré en fait. On devait faire le plus de tickets de caisse ».

Quand elle se rend aux entretiens collectifs, il y a quatorze jeunes femmes pour cinq places à l’essai. Au final, une seule d’entre elles aura le CDI. Après une période d’essai de deux mois, le contrat de Karima n’est pas reconduit : « On m’a reproché d’être trop proche des clients… J’ai pas compris… »

Pénibilités du travail

Autre fait marquant : ces jeunes, conscients de la faiblesse relative de leur qualification, s’accommodent d’emplois peu rémunérateurs et de conditions de travail parfois éprouvantes. C’est le cas d’Ibrahim, préparateur de commandes depuis quelques semaines. « Je scanne, je scotche, je scanne, je scotche », dit-il pour illustrer ce travail répétitif.

Quand nous lui demandons si son activité n’est pas trop difficile, sa réponse rejoint les propos que nous avons régulièrement entendus auprès des travailleur·euses les plus exposé·es aux pénibilités. Celles-ci sont minimisées, sinon déniées, ou sont valorisées lorsqu’ils parviennent à les surmonter. « Franchement, ça va, c’est pas physique, c’est pas des poids lourds », déclare Ibrahim. Il précise toutefois qu’il est obligé de s’asseoir pendant ses pauses pour soulager ses douleurs au dos, « des petites douleurs » selon ses mots.

Conscients de la faiblesse relative de leur qualification, ces jeunes s’accommodent d’emplois peu rémunérateurs et de conditions de travail parfois éprouvantes. Shutterstock

Pour Rébecca, rencontrée dans une mission locale, la préparation de commande, « c’est sympa ». Mais comme beaucoup d’autres, elle aspire avant tout à avoir un travail régulier (un CDI à temps plein) pour pouvoir emménager dans un appartement avec son compagnon.

Solidarité familiale

Le fort attachement au travail et à l’emploi salarié est donc un résultat central de nos recherches et de bien d’autres. C’est ce que confirme la manière dont ils se représentent, à l’inverse, leur « inactivité » forcée lors des deux confinements de 2020, ainsi que la nécessité d’avoir recours aux aides sociales.

« C’était dur de pas travailler », affirme Samir. Contrairement à des idées reçues sur les « assisté·es », toucher une allocation (allocation chômage, allocation Garantie jeunes…) n’est pas anodin pour ces jeunes. Ils distinguent clairement les revenus issus des aides sociales de ceux issus du travail. Et ils ne se satisfont pas de cette situation de dépendance financière.

Au contraire, ils souhaitent stabiliser leur situation par le travail et ainsi à avoir « une vie comme les autres » (une expression qui revient souvent). « J’aimerais bien dépendre de mon salaire », affirme par exemple Laura. Son propos traduit le coût symbolique d’être dépendant·e des aides sociales.

L’usage qu’ils en font est par ailleurs révélateur de leur condition sociale. Alors qu’ils sont à un âge où la norme voudrait que ce soit leurs parents qui les soutiennent financièrement (par exemple pour le permis de conduire), une majorité d’entre eux redistribue à leur famille les revenus provenant des aides sociales comme du travail.

Cette « solidarité familiale inversée » se caractérise par des transferts financiers (« Je donne 100 euros tous les mois à ma mère ») ou par des achats de biens matériels pour leur famille : « mettre de l’essence dans la voiture », « remplir le frigo », « racheter un matelas ».

Conscience sociale

Au cours de la crise sociale, économique et politique que nous traversons, on s’est à juste titre inquiété de la condition étudiante et des situations de grande détresse que ces jeunes peuvent connaître. Mais on a eu tendance à oublier qu’une partie d’entre eux a travaillé durant cette période.

Celles et ceux des classes populaires ont été chauffeurs-livreurs, hôtes et hôtesses de caisse, préparateurs et préparatrices de commandes dans la grande distribution, employé·es de rayons, aide-soignant·es ou parfois ouvriers du bâtiment.https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-1&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1319013767909343239&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Ftrouver-un-emploi-le-garder-et-gagner-sa-vie-les-attentes-des-jeunes-des-classes-populaires-149606&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=ed20a2b%3A1601588405575&width=550px

Si la crise a permis de remettre en cause l’idée que 20 ans est « le plus bel âge de la vie », nos recherches rappellent que les jeunes ne sauraient être dépeints au travers de stéréotypes sociaux qui ont la vie dure : celui de la fête, de l’insouciance, de la légèreté voire de l’égoïsme d’un côté ; celui de la défiance, de la déviance et de la « délinquance » de l’autre.

En réalité, au-delà de spécificités liées à certains âges de la vie, les jeunes enquêté·es ont globalement les mêmes préoccupations majeures que leurs aînés des classes populaires : trouver un emploi, le garder et gagner sa vie. Et l’usage solidaire qu’ils font des aides sociales n’est qu’un exemple parmi d’autres d’une conscience sociale qui a tendance à être sous-estimée.

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