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Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 14/02/2021

Deuxième article du dimanche : 3.- Histoire de Mirmande (tous les dimanches)

14 dimanche Fév 2021

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(Suite « Voyage du patrimoine)

L’ histoire de France distingue deux longues périodes dans le processus de formation et de renouvellement des élites urbaines :
celle d’abord des dominants de l’argent, du XIIe siècle au milieu du XIVe siècle, celle ensuite des dominants du pouvoir et de la
culture, du milieu du XIVe siècle à la fin du XVe siècle. Cette remarque s’applique plus aisément aux élites du nord de la France
qu’à celle du midi. Il ne peut s’adapter aux sociétés méridionales qu’à condition d’y insérer deux spécificités.

– Ce sont les chevaliers urbains qui, comme guerriers ou agents administratifs, ont constitué les premières élites urbaines jusqu’à
l’ascension, à partir de la fin du XIIe siècle, des praticiens, hommes d’expérience.

– La seconde spécificité tient à l’émergence précoce d’une aristocratie du savoir, celle des juristes, aux côtés des chevaliers et
des marchands enrichis des XIIe et XIIIe siècles. Dans les petites villes, le groupe de notables, aussi bien dans sa configuration, et ses fonctions que dans son évolution, se rattache, au-delà de toute considération d’échelle ou de taille, au modèle des élites des
grandes villes.

L’argent est la principale préoccupation: richesse sur le grand commerce, le capital accumulé, les rentes, les prêts usuraires,
l’immobilier, le change. Le pouvoir est urbain; le système est clos avec l’appareil militaire, la gestion de l’approvisionnement, le
marché, la fiscalité, les statuts, le droit, la juridiction. Il y a une solidité du lignage, et des gens de métiers. C’est l’embellie
économique du Moyen Age XIV, XVe, et il n’y a pas de crise majeure.

On peut constater l’opulence et le nombre des édifices domestiques des XIIIe et XIVe siècles, l’extraordinaire diffusion des demeures urbaines, et la diversité d’un fait urbain qui s’exprime dans des regroupements de faibles dimensions.

Le XIIIe siècle vit s’ouvrir sur le monde paysan une demande croissante de crédit, pour l’investissement et la consommation,
pour l’achat des franchises, pour le paiement en numéraires des redevances et impôts .. Ainsi s’établit sur la terre paysanne une
domination économique d’une nature nouvelle qui opérait comme la seigneurie d’importantes ponctions sur le revenu paysan, au
profit, cette fois, des bourgeois; sans compter aussi que les patriciats ou grandes familles ont souvent choisi d’investir dans la
terre, les profits du commerce.

Les élites de la petite ville ont développé des formes de gestion de la terre qui leurs assuraient le contrôle effectif de ceux qui les
cultivaient. Les campagnes proches des villes ont souvent abandonné ou négligé la polyculture pour les besoins du marché :
vigne, plantes tinctoriales ou textiles( lin, safran, pasteL.)

Les lignages chevaleresques dans le midi du XIIIO siècle ont progressivement cessé d’exister au XIV et XVe siècle.

De la fin du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle, il n’est guère possible de suivre les destinées des familles bourgeoises.

La famille dominante d’une petite ville se caractérisait par son appartenance à un réseau protéiforme et à géométrie invariable:
protéiforme, car les liens étaient des liens d’affaires, de famille, de solidarité, de politique; et à géométrie invariable, car le patricien y côtoyait toujours à la fois, les partenaires issus des mêmes petites
villes, et les autres issus des grandes villes.

Au XVIIe Siècle, Changement très important dans l’agriculture de la vallée du Rhône : Car l’entrée du mûrier dans les campagnes
méridionales, et dans la vallée du Rhône a une signification industrielle, et non alimentaire comme la tradition agricole l’a imposee.

Le système agricole millénaire est mis à mal par l’introduction des premiers mûriers due au Seigneur d’Allan, sur ses terres de
Montélimar, au retour des expéditions en Italie, selon la légende. Dès le XVIIe siècle, les entreprises séricicoles paraissent liées à de grands domaines; la résistance des paysans ne tombera que tardivement.

(A suivre)

Culture en Amérique : des désastres à l’espoir

14 dimanche Fév 2021

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  1. Anne GombaultProfesseur de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l’Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School
  2. Philippe RavanasProfesseur Agrégé et Titulaire Emérite de la Chaire de Gestion des Arts du Columbia College de Chicago. Professeur Invité de l’Académie Centrale d’Art Dramatique de Pékin, d’HEC Montréal et de Kedge Business School., Columbia College Chicago

les auteurs ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur organisme de recherche.

Kedge Business School
CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
La poétesse Amanda Gorman lit un texte lors de l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021, au Capitole, à Washington, DC. Andrew Caballero-Reynolds/AFP
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Le secteur culturel américain sort exsangue de deux désastres : la politique de Donald Trump et la pandémie. L’élection de Joe Biden suscite un grand espoir, mais la route est encore longue pour sortir de cette crise sans précédent.

Donald Trump, sa famille, son entourage et son administration ont représenté et revendiqué une forme aiguë d’anti-intellectualisme, ce mal typiquement américain identifié comme « un ressentiment envers la vie de l’esprit et ceux qui en sont considérés comme ses représentants, et une disposition à minimiser constamment la valeur de cette activité » par le grand historien Richard Hofstadter.

Dans un livre fondateur, couronné par le Prix Pulizer en 1964, Hofstadter trouve en partie les racines de ce mal dans le protestantisme évangélique américain qui privilégie l’esprit et l’émotion à la rigueur intellectuelle.

La fin du cauchemar de l’anti-intellectualisme

Par calcul politique et inclinaison personnelle, le président sortant a revendiqué haut et fort son désintérêt total voire son hostilité pour la chose culturelle, dont les tenants et acteurs sont systématiquement jugés beaucoup trop à gauche par la droite républicaine. Trump avait même fait de l’arrêt de tout financement fédéral de la culture une promesse de campagne.

Manifestation anti-Trump-Pence
Une brosse de toilettes à l’effigie de Donald Trump déposée sur son étoile du Walk of Fame à Hollywood lors d’une manifestation le 20 juin 2020. Mark Ralston/AFP

Ce rejet est nourri par une intolérance réciproque : il est devenu professionnellement suicidaire pour tout membre de la sphère culturelle et médiatique de se présenter comme soutien de l’ancien président. L’acteur Antonio Sabato, Jr. a déclaré récemment que ce soutien avait effectivement détruit sa carrière : « J’ai été mis sur la liste noire. Tous mes représentants m’ont quitté, des agents aux managers. J’ai littéralement dû déménager, trouver un nouvel emploi pour survivre et m’occuper de mes enfants. C’est terrible. C’est époustouflant. C’est une honte. C’est difficile, car si vous êtes dans cet environnement à Hollywood et que vous avez quelque chose à dire qu’ils n’aiment pas, ils vont vous le faire savoir. » Le placard politique est maintenant une nécessité pour beaucoup dans une industrie qui est parmi les plus à gauche du pays.

Affirmer que la communauté artistique américaine est soulagée par le départ de Trump est un euphémisme. « Notre long cauchemar national s’achève » déclare l’artiste peintre Deborah Kass. « L’élection a été un triomphe pour notre pays et pour la démocratie », ajoute Robert Lynch, président du groupe de pression American for the Arts. De fait, la mobilisation des communautés artistiques pour élire Joseph Biden Jr. et Kamala Harris a été sans précèdent. Durant sa campagne, ils ont ainsi reçu le soutien d’une multitude de célébrités : Bruce Springsteen, Brad Pitt, Taylor Swift, John Legend, George Clooney, Lady Gaga, Tom Hanks, Billie Eillish, Jennifer Hudson, Dwayne Johnson et bien d’autres encore.

Que signifie, pour le secteur, « en ce moment périlleux, d’avoir quelqu’un dans le Bureau ovale qui considère la culture comme essentielle […] La réponse est courte :potentiellement tout. ». Dans la tradition démocrate, de Kennedy à Obama, les attentes de célébration de la puissance symbolique de l’art sont à leur comble en ce début du mandat de Biden.

Un secteur culturel dévasté par la pandémie

Mais « la réalité modère le soulagement » comme le déclare l’artiste William Powhida. « La tâche qui attend cette administration est immense : pandémie, racisme et changement climatique dans un pays profondément divisé. »

Le secteur culturel a été dévasté par la situation sanitaire. Dès les premiers mois de la pandémie, le taux de chômage parmi les artistes a dépassé 60 %. Les créateurs sont confrontés à des taux de chômage bien supérieurs à la moyenne nationale – plus de 52 % des acteurs et 55 % des danseurs étaient sans travail au troisième trimestre de l’année, à un moment où le taux de chômage national était de 8,5 %.

En Californie, les domaines des arts et du divertissement ont même généré un pourcentage plus élevé de demandes de chômage que le secteur de l’hôtellerie. Plusieurs centaines de salles de musique indépendantes ont déjà fait faillite ; nombre de galeries d’art et de compagnies de danse ont elles aussi définitivement fermé leurs portes. Et la crise n’affecte pas que les artistes. Les industries culturelles américaines emploient 5,1 millions de personnes, et 95 % d’entre elles ont déclaré une perte significative de revenu. Un désastre pour un secteur économique qui représente plus de 4,5 % du produit intérieur brut du pays, selon le Bureau of Economic Analysis des États-Unis.

Dans cette phase d’intense crise économique, le secteur craint de passer encore pour la cinquième roue du carrosse. Les organisations telles qu’American for the Arts se mobilisent pour que les arts soient inclus dans le plan de relance de près de deux trillions de dollars que la nouvelle administration entend bientôt présenter au Congrès américain (Chambre des Représentants et Sénat). Mais la majorité démocrate y sera très courte, et l’opposition républicaine probablement féroce.https://www.youtube.com/embed/l8v6DcsDsfA?wmode=transparent&start=0Présidentielle américaine : « La pandémie a doublé le chômage aux États-Unis ».

On reparle de la création d’un ministère de la culture, sans vraiment trop y croire ou même le souhaiter : « Dans les pays en déclin démocratique – catégorie dans laquelle, après le siège du Capitole, je lutte pour ne pas inclure les États-Unis – les ministères de la Culture sont récemment devenus des instruments de colère politique » constate Jason Farago, critique artistique du New York Times. « En Pologne, régie par le parti de droite Droit et justice, le ministre de la Culture a licencié ou refusé de renommer de nombreux directeurs de musée ; l’année dernière, il a nommé un compagnon de voyage d’extrême droite à la tête du principal centre d’art contemporain de Varsovie. Le gouvernement hongrois a utilisé ses règles de financement pour contrôler ce qui apparaît sur les scènes de théâtre ; au Brésil, le dernier ministre de la Culture a repris la rhétorique de Joseph Goebbels. Un ministère de la Culture, sous une future présidence américaine, pourrait être aussi antagoniste à la culture que l’Agence de protection de l’environnement de l’administration sortante l’a été pour la protection de l’environnement ».

L’espoir Biden

Tout au long de sa campagne, le nouveau président a vanté le New Deal de Franklin D. Roosevelt comme modèle de renouveau américain. Pour que l’administration fasse preuve de cette sorte de résolution rooseveltienne – et, avec le contrôle du Sénat, elle peut se le permettre – elle va devoir soutenir financièrement des millions d’Américains et parmi eux des artistes, des musiciens et des acteurs. « Bon sang, ils doivent manger comme les autres », déclara Harry Hopkins, Ministre du Commerce du gouvernement Roosevelt, quand un fonctionnaire lui demanda si les artistes méritaient un soutien fédéral.

La pression s’accentue sur l’administration Biden pour qu’elle agisse rapidement afin de soulager le secteur artistique en difficulté, notamment en rouvrant les lieux culturels fermés, en assurant la santé de la National Endowment for the Arts et par diverses mesures de soutien. « Nous avons besoin d’aide maintenant », demande par exemple le dramaturge Jeremy O. Harris (auteur de Slave Play) avec un programme national sur le modèle du projet de théâtre fédéral de l’époque du New Deal.

Lady Gaga chante l’hymne national
Lady Gaga interprète l’hymne national avant la prestation de serment de Joe Biden, le 20 janvier 2021 au Capitole à Washington, DC. Brendan Smialowski/AFP

Joe Biden n’a pas une réputation d’esthète, mais il a toujours compris l’intérêt économique, social et politique du secteur artistique. Bien qu’il n’ait jamais fait de la culture un élément important de ses propositions de loi au sénat, il a souvent voté en faveur du soutien et du financement du secteur. Vice-président pendant la crise économique de 2008, il a fait débloquer une enveloppe de 50 millions de dollars pour soutenir le secteur artistique, contre l’avis du Sénat. Dans un récent entretien, Biden a déclaré : « les arts sont le futur de ce que nous sommes. Ils sont le reflet de notre âme ». Bien qu’il soit trop tôt pour définir précisément quelle sera la relation de cette nouvelle administration avec le secteur culturel, elle ne peut être que meilleure que celle entretenue par l’administration sortante.https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1351995663475728386&lang=en&origin=https%3A%2F%2Ftheconversation.com%2Fculture-en-amerique-des-desastres-a-lespoir-154581&siteScreenName=FR_Conversation&theme=light&widgetsVersion=889aa01%3A1612811843556&width=550px

Amanda Gorman, la jeune poétesse afro-américaine qui fut la révélation des cérémonies d’investiture de la nouvelle administration, est peut-être le plus beau symbole de cette fin des hostilités entre pouvoir et culture. À peine 22 ans et déjà lauréate du concours national du jeune auteur de poésie en 2017, elle est devenue la plus jeune poète à écrire et à réciter une de ses œuvres lors d’une investiture présidentielle, suivant les traces plus expérimentées de Maya Angelou et Robert Frost. Et ses mots de renouer avec l’éternel optimisme américain :

« D’une manière ou d’une autre,
nous avons résisté et vu
une nation qui n’est pas brisée,
mais simplement inachevée.
Nous les successeurs d’un pays et d’un temps
où une frêle fille noire,
descendante d’esclaves
et élevée par une mère célibataire,
peut rêver de devenir présidente. »

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