En l’an -200 a JC :
<p class="has-normal-font-size" style="line-height:2.3" value="<amp-fit-text layout="fixed-height" min-font-size="6" max-font-size="72" height="80">Marseille soutient les romains lors des guerres contre Carthage .
. Lorsque Hannibal traverse le Rhône près d’Orange avec ses éléphants; deux légions ont débarqué à Marseille mais doivent repartir sans combattre car Hannibal a décidé de franchir les Alpes plus au nord, région peu touchée par cette invasion.
Au printemps de 218 Avant JC Hannibal avait rassemblé une armée immense d’environ 50 000 hommes et 9 000 cavaliers. Une particularité de cette armée était la présence d’un escadron de 37 éléphants.
Une telle armée avec tout son matériel ne pouvait progresser que sur des chemins plus ou moins viabilisés, du moins suffisamment large pour le passage d’un charrette.
<p value="<amp-fit-text layout="fixed-height" min-font-size="6" max-font-size="72" height="80">Il est possible que certaines sections fussent suffisamment larges pour permettre le croisement de chars. Cette route en très bon état le long du Rhône va permettre à Hannibal de joindre Valence depuis Avignon en 4 jours. Après, il prendra la direction de Grenoble pour franchir les Alpes.
En ce qui concerne Mirmande, nous pouvons donc imaginer Hannibal passant devant nous, à quelques kilomètres, il y a 2239 ans.
Et, quelle armée! avec ses trois douzaines d’ éléphants !
« Et l’archéologie, alors ? Une telle armée aurait dû laisser des traces, des équipements abandonnés, des sépultures. Hannibal a perdu dans les 20.000 hommes lors de la traversée des Alpes, il devrait bien en rester quelque chose ? Peut-être pas.
Dans sa remarquable biographie d’Hannibal, l’historien et archéologue Patrick Hunt, enseignant à l’université de Stanford (Etats-Unis), balaye les espoirs de retrouver beaucoup d’indices : l’armée ne laissait rien derrière elle.
« Toute personne qui mourait en route durant la pire partie de l’ascension alpine aurait été dépouillée presque immédiatement », avance-t-il. Dans les conditions de froid terrible, les survivants avaient besoin de tous les vêtements et de tout l’équipement possible. Les corps n’auraient même pas été enterrés, cela aurait nécessité trop d’efforts sur des terrains rocheux, et même les os auraient été décortiqués par les loups.
De plus la partie des troupes qui a effectué son déplacement durant la matinée a pour mission d’utiliser l’après midi pour établir le camp, et de prospecter les alentours afin d’effectuer le pillage indispensable à l’alimentation des troupes. Il est d’ailleurs possible que sur cetaines portions du parcours, la caravane soit divisée en plusieurs morceaux répartis sur deux, voire trois étapes. » J. P. Fritz
Gageons que les autochtones en subirent aussi les conséquences !