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Archives Journalières: 07/03/2021

Deuxième article du dimanche : Histoire de Mirmande : du passage d’Hannibal (-200 a JC) au Vème siècle : formation de la Provence !

07 dimanche Mar 2021

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-200 :

Marseille soutient les romains lors des guerres contre Carthage. Lorsque Hannibal traverse le Rhône près d’Orange avec ses éléphants, deux légions ont débarqué à Marseille mais doivent repartir sans combattre car Hannibal a décidé de franchir les Alpes plus au nord. Région peu touchée par cette invasion.

– En -189 et -154.

Les troupes de Rome, maîtres de l’Espagne, ayant besoin de voies de communication;, mettent au pas les pirates et brigands Ligures.

– En -125 :

Marseille menacée par les Salyens fait appel aux romains. Le consul Sextius Calvinus arrivé avec de nouvelles légions, détruit la
capitale Salyenne d’Entremont et fonde la première capitale de la future Narbonnaise sur le site d’Aquae Sextiae (Aix-en-Provence).

Le proconsul Domitius étend la domination de Rome sur la moitié sud de la France.

La Provincia, future Provence est vite menacée par les Teutons et les Cimbres, et défendue par le consul Marius.

Nombreuses batailles avec les tribus gauloises. L’occupation romaine laisse de nombreux vestiges à Arles, Vienne,
Lyon … Colonies à Valence, Die, Nyons, Lue, Saint-Paul-Trois-Châteaux.

<p class="has-vivid-red-color has-text-color" value="<amp-fit-text layout="fixed-height" min-font-size="6" max-font-size="72" height="80">La grande voie romaine ou Domitienne traverse la Berre près de Duzera (Donzère), débouché, par les combes de cette localité, dans les plaines d'Acusio (Montélimar), d'où elle se dirige sur la station de Satiana, aujourd'hui Bance, dans le territoire de <strong>Mirmande.</strong> Après avoir longé la colline de Livron, passe à Ambonil (Umbunum ), rejoint la route de<br><strong>Valence à Die</strong> et passe à <strong>Valence, Châteauneuf, Tain, Saint-Vallier, Sancel, Roussillon, …</strong>La grande voie romaine ou Domitienne traverse la Berre près de Duzera (Donzère), débouché, par les combes de cette localité, dans les plaines d’Acusio (Montélimar), d’où elle se dirige sur la station de Satiana, aujourd’hui Bance, dans le territoire de Mirmande. Après avoir longé la colline de Livron, passe à Ambonil (Umbunum ), rejoint la route de
Valence à Die et passe à Valence, Châteauneuf, Tain, Saint-Vallier, Sancel, Roussillon, …

– En -58 :

La Provincia est administrée par le jeune Jules César qui depuis cette base d’opération envahit la Gaule du nord. Pendant la guerre civile qui ébranle Rome, Marseille soutient Pompée. Jules César en fait le siège sur terre et sur mer.

– En -49 :

Marseille perd ses bateaux, son trésor, son indépendance.

– Au 1 er siècle

Tarascon, petite bourgade de pêcheurs devient un centre religieux. L’importance des villes voisines de Nemausus (Nîmes) et Arelate (Arles) incite les romains à implanter de façon permanente une surveillance fortifiée sur le rocher de Tarascon. La Tarasque, crocodile ou dragon mythique, provoque des ravages, sur la plaine au bord du fleuve

– Vers l’an 50

Tarascon est un ancien comptoir phénicien favorable au commerce, les Romains y font passer une route très fréquentée et l’agglomération se développe.

– Jusqu’en 250

Durant une assez longue période, la Pax Romana permet l’assimilation des populations à l’empire romain. Construction de ponts, de bâtiments d’agrément, de théâtres (Arles, Marseille, Fréjus, Orange, … ), de thermes publics.

Les Gallo-Romains de la vallée du Rhône commercent avec les marchands d’Orient qui introduisent les cultes de Cybèle et de Mithra.

Le sénateur Annius Camars, arlésien donne son nom à la Camargue … ). Le Languedoc-Roussillon forme la province Narbonnaise. La langue est le Latin; des écoles s’ouvrent à Marseille et Arles. Les anciens dieux ligures s’intègrent au Panthéon, Toutatis devient Mars, et Belenos, Apollon …

– De 250 à 300 Apparition du christianisme.

Selon la légende, cette nouvelle foi a abordé en Gaule aux Saintes-Maries-de-Ia-Mer avec les trois Marie (Marie-Jacobé, Marie-
Madeleine, et Sara, leur servante noire).

De la Camargue, le christianisme remonte la vallée du Rhône, au grand mécontentement des Romains.

Quelques ermites (anachorètes) s’installent dans des grottes et répandent « la bonne parole ».

Début des persécutions.

– Au Ve siècle

Lyon, Vienne et Arles deviennent des villes chrétiennes.

Peu à peu un réseau urbain s’organise autour des cités (Valence, Viviers, Die, Saint-Paul).

Les Wisigoths s’installent dans l’actuel Languedoc-Roussillon, formant la Septimanie.

Alcool, tabac, cannabis… Où en est la consommation des jeunes Français ?

07 dimanche Mar 2021

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  1. Philippe ArversMédecin addictologue et tabacologue, Université Grenoble Alpes (UGA)

Université Grenoble Alpes

CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information

Lancé en 1995 en Europe, et en 1999 en France, l’European School Project on Alcohol and other Drugs (ESPAD) constitue la plus grande base de données statistiques validées sur une longue période. Tous les quatre ans, au même moment et avec le même protocole dans une quarantaine de pays européens (35 en 2019), ce projet évalue les usages de drogues chez les jeunes.

Pour sa septième édition, il s’est appuyé, côté français, sur l’enquête nationale (EnCLASS), menée auprès de l’ensemble des élèves du secondaire.

Au total, en 2019, près de 100 000 adolescents européens âgés de 16 ans ont rempli en classe des questionnaires anonymes. Que nous apprennent leurs réponses ?

L’alcool chez les jeunes : dans la moyenne européenne

À seize ans, 80 % des jeunes Français (80 % des garçons et 79 % des filles) ont déjà expérimenté une première fois l’alcool. Par ailleurs, plus de la moitié en ont consommé lors des 30 derniers jours (54 % contre 52 %). Enfin, un gros tiers (34 %) ont bu au cours du mois passé au moins 5 verres en une seule occasion. On parle d’« alcoolisations ponctuelles importantes », ou API. Celles-ci concernent 36 % des garçons et 32 % des filles.

Ces chiffres n’ont pas changé de manière significative par rapport à 2015, exceptés en ce qui concerne les alcoolisations ponctuelles importantes : elles touchaient alors 27 % des filles. Ils sont dans l’ensemble comparables avec les données obtenues dans les autres pays d’Europe.

S’agissant de l’expérimentation de l’alcool, les jeunes Français se situent dans la moyenne : 79 % des jeunes Européens enquêtés ont déjà bu une boisson alcoolique.

Les chiffres les plus faibles sont ceux du Kosovo (29 %), de l’Islande (37 %) et de la Norvège (53 %), et les plus élevés sont ceux de la Tchéquie (95 %).


À lire aussi : « French paradox » : une consommation modérée d’alcool n’a pas d’effet protecteur


En ce qui concerne la consommation récente, c’est-à-dire au cours des 30 derniers jours, les jeunes Français sont au-dessus de la moyenne européenne, qui s’établit à 47 %. Cela vaut pour les garçons (54 % contre 47 % en moyenne au niveau européen) comme pour les filles (52 % contre 46 %). Dans ce domaine, ce sont l’Autriche (63 %), l’Allemagne (65 %) et le Danemark (74 %) qui arrivent en tête, alors que la Suède (25 %), l’Islande (11 %), et le Kosovo (10 %) occupent les dernières places.

Enfin, pour les alcoolisations ponctuelles importantes à 16 ans, la France est dans la moyenne européenne (34 %), loin derrière les pays en tête de classement – Danemark (59 %), l’Allemagne (54 %) et l’Autriche (49 %) – mais bien au-delà des derniers – Norvège (16 %), Kosovo (14 %) et Islande (8 %).

Une tendance à la baisse

Côté évolution temporelle, à partir de 2003, l’ensemble des pays européens a connu une lente diminution des niveaux d’expérimentation de l’alcool. Mais en France, il a fallu attendre 2011 pour voir les chiffres baisser.https://datawrapper.dwcdn.net/xCjVK/2/


On observe la même tendance pour la consommation d’alcool dans le mois, tant en France qu’en Europe.https://datawrapper.dwcdn.net/ejA2s/3/


Pour les alcoolisations ponctuelles importantes, la progression s’est montrée assez stable ces vingt dernières années au niveau de l’Europe. Moins fréquentes en France jusqu’en 2007, elles ont ensuite diminué comme partout.https://datawrapper.dwcdn.net/OV2La/3/

Le tabagisme : en recul partout

En France, le tabac fait moins d’adeptes que l’alcool à seize ans. L’enquête nous apprend que 45 % des jeunes (46 % des garçons et 44 % des filles) l’ont déjà expérimenté. Par ailleurs, 22 % d’entre eux (21 % et 22 %) en ont consommé lors du mois passé, et 12 % fument tous les jours au moins une cigarette (12 % et 11 %).

Par rapport à 2015, on note une nette diminution de l’expérimentation (45 % en 2019 contre 55 % quatre ans auparavant), aussi bien pour les garçons (46 % contre 54 % en 2015) que pour les filles (44 % contre 56 % en 2015). Mais le tabagisme quotidien, lui, ne semble pas baisser de manière significative (12 % contre 16 %).

Ces chiffres se situent légèrement au-dessus de la moyenne européenne, qui est de 41 % pour l’expérience d’une première cigarette à seize ans, et de 10 % pour le tabagisme quotidien.

Plus précisément, l’expérimentation du tabac à cet âge est plus faible (15 points au moins) à Chypre, en Suède, Norvège, Malte, et en Islande, et plus élevée (10 points de plus) en Italie, Lettonie, et Slovaquie. Quant à la consommation quotidienne des jeunes, elle est deux fois moins fréquente en Islande, Norvège, Malte, Suède, Pays-Bas et Irlande (entre 2 % et 5 %), et deux fois plus fréquente en Italie, Croatie, Bulgarie, Hongrie, Roumanie et Slovaquie (entre 18 % et 20 %).

Vers une homogénéisation des comportements

Depuis 1999, le tabagisme des jeunes diminue dans l’ensemble des pays d’Europe, avec une tendance à l’homogénéisation des comportements. C’est d’autant plus vrai pour la France, qui présentait au départ des niveaux plus élevés que la moyenne (Tableau I) pour l’expérimentation (77 % contre 68 %), le tabagisme mensuel (44 % contre 36 %) ou le tabagisme quotidien (31 % contre 23 %).

Tableau I : Évolution de l’expérimentation du tabac, du tabagisme mensuel et du tabagisme quotidien en France et en Europe depuis 1999. Data Espad 2019, exploitation Philippe Arvers

Soulignons que pour les mineurs, les cigarettes ne sont pas aussi accessibles partout. En France, la vente est normalement interdite aux moins de 18 ans, mais aux dires d’environ 60 % des jeunes Français, il est « facile » ou « très facile » de s’en procurer.

C’est au Danemark (79 %), puis en Suède, Pologne, Slovaquie et Tchéquie (plus de 70 %) que le tabac est le plus souvent perçu par les jeunes comme facile à obtenir, et au Kosovo (24 %) que cela paraît le plus difficile. Et moins de la moitié des jeunes enquêtés jugent la chose aisée en Roumanie (39 %), Ukraine (42 %), Géorgie (45 %), Islande (47 %) et Macédoine du Nord (49 %).

La vape et les jeunes : au-dessus de la moyenne européenne

Dans la note de synthèse qu’il a publié à propos des résultats de l’enquête ESPAD, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) souligne que

« Dans un contexte de baisse du tabagisme, il convient de mieux comprendre les motivations de son usage en population adolescente et dans un premier temps, d’en suivre l’initiation et la diffusion au sein de cette population particulièrement sensible. »

C’est la raison d’être des questions sur l’e-cigarette incluses dans la dernière enquête ESPAD. D’après ses résultats, la cigarette électronique attire davantage les garçons que les filles. En France, 46 % des jeunes se sont laissés tenter par l’e-cigarette (51 % chez les garçons et 41 % chez les filles), et 16 % ont vapoté au cours du dernier mois (20 % chez les garçons et 13 % chez les filles).


À lire aussi : Vape et sevrage tabagique : fake news en série


Au niveau européen, l’expérimentation de la vape concerne 40 % des jeunes (46 % des garçons et 34 % des filles), 14 % en ayant fait l’usage dans les 30 derniers jours (16 % des garçons, 11 % des filles). Et de ce dernier point de vue, la France devance une vingtaine de pays, la prévalence étant inférieure à 7 % dans cinq d’entre eux (Monténégro, Géorgie, Suède, Portugal et Serbie). Elle figure de fait dans le tiers supérieur du classement, où arrivent en tête Monaco (41 %), la Lituanie, la Pologne, la Hongrie et la Tchéquie (20 %).

Ajoutons que dans les treize pays où la question leur fut posée, 3,9 à 20 % des jeunes ont déclaré recourir à du liquide contenant de la nicotine, et 16 à 36 % disaient avoir opté pour des arômes.

Cannabis : des niveaux français qui restent élevés

Contrairement à une idée reçue, l’expérimentation du cannabis a fortement diminué chez les jeunes Français : de 39 % en 2011, elle est passée à 31 % en 2015 (34 % pour les garçons et 29 % pour les filles), pour atteindre 23 % en 2019 (26 % pour les garçons et 20 % pour les filles).

On note la même tendance pour le niveau d’usage au cours du dernier mois : de 24 % en 2011, il descend à 17 % en 2015 pour s’établir à 13 % en 2019. Mais en dépit de cette orientation positive, les niveaux observés en France demeurent au-dessus des moyennes européennes.

S’agissant de l’expérimentation, où le niveau moyen chez les jeunes Européens est de 16 %, la France est ainsi classée au 5e rang en même temps que la Slovénie et derrière la Tchéquie (28 %), l’Italie (27 %), la Lettonie (26 %) et la Slovaquie (24 %). Et elle occupe le 2e rang derrière l’Italie (15 %) pour l’usage au cours du dernier mois, loin devant la moyenne européenne (7,1 %)

Enfin, il faut souligner qu’au regard des critères du DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) et de la CIM 10 (Classification internationale des maladies), 41 % des consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois en France (35 % en Europe) en ont un usage problématique. Et si cela ne touche en moyenne « que » 4 % des jeunes en Europe, la France occupe la première place, avec 7,3 % des adolescents concernés (8,3 % des garçons et 6,3 % des filles).

Cocaïne en France, MDMA aux pays baltes

Si le cannabis représente la drogue illicite la plus fréquemment utilisée à l’âge de seize ans, elle n’est pas la seule.

En moyenne, 1 à 2 % des jeunes Européens ont déjà fait une fois l’expérience d’une drogue illicite autre que le cannabis : les plus souvent citées sont l’ecstasy (MDMA), le LSD ou d’autres hallucinogènes, la cocaïne et l’amphétamine ; les moins expérimentées sont la méthamphétamine, le crack, l’héroïne et le GHB (gammahydroxybutyrate).

Depuis 2015, exceptés les solvants et le GHB dont l’usage n’a pas vraiment changé (resp. de 6,2 à 6 %, et taux stable de 1 %), la consommation de ces drogues chez les adolescents d’Europe diminue. Celle de la cocaïne est ainsi passée de 4 à 2,7 %, le crack de 3 à 2,1 %, l’ecstasy de 2 à 1,7 %, l’amphétamine de 2 à 1,5 %, la métamphétamine de 2 à 1,3 %, le LSD de 2 à 1,1 % et l’héroïne de 2 à 1,1 %.

Tableau II : Expérimentation d’autres drogues illicites que le cannabis à 16 ans en France et en Europe (%). * tranquillisants, sédatifs, anti-douleurs et stéroïdes anabolisants. Data Espad 2019, exploitation Philippe Arvers

Aujourd’hui, les jeunes Français expérimentent plus que les autres Européens la cocaïne (2,7 % contre 1,9 %) et le crack (2,1 % contre 1 %), mais moins le MDMA (1,7 % contre 2,3 %). Et les Baltes (Estonie et Lettonie) sont en tête pour le MDMA, le LSD et les autres hallucinogènes (5,0 %).

Par ailleurs, 3,1 % des jeunes Européens enquêtés (dans 20 des 35 pays) disent avoir déjà eu recours au moins une fois aux cannabinoïdes de synthèse : les niveaux vont de 1,1 % en Slovaquie à 5,2 % en France. Et ils sont 1,1 % à déclarer avoir expérimenté un jour des cathinones de synthèse (dans 19 des 35 pays), les niveaux les plus forts étant ceux de l’Irlande (2,5 %) et de Chypre (2,4 %).

L’expérimentation de solvants est quant à elle rapportée par 7,2 % des adolescents européens, avec de grandes disparités selon les pays : c’est préoccupant en Lettonie (16 %), en Allemagne et en Croatie (15 %), mais bien plus rare au Kosovo (0,5 %).

Des variations régionales du même ordre se retrouvent pour les médicaments hors prescription, avec un usage touchant en moyenne 9,2 % des adolescents européens (et des Français), mais 23 % des jeunes Slovaques. Dans le détail, c’est en Ukraine, en Roumanie, en Bulgarie et en Croatie que les jeunes recourent le moins (environ 2,0 %) aux tranquillisants et sédatifs hors prescription. Et c’est en Slovaquie et en Tchéquie qu’ils sont les plus nombreux à se droguer avec des antidouleurs (respectivement 18 % et 10 %).

Dernière catégorie, les stéroïdes anabolisants sont utilisés en moyenne par 1,0 % des adolescents européens. Avec un usage plus fréquent au Monténégro (2,7 %), à Chypre, en Bulgarie, à Malte, en Pologne et en Irlande (près de 2,0 %).

Des usages à surveiller de près

On le voit, si l’expérimentation et les usages de tabac, d’alcool et de cannabis à seize ans sont à la baisse dans l’ensemble des pays européens étudiés, la consommation mensuelle de cannabis place les adolescents français au 2e rang en Europe, et son usage problématique au 1er rang.

Rappelons l’importance des consultations jeunes consommateurs proposées dans la quasi-totalité des départements français. Et la question peut aussi être abordée par les parents, en s’appuyant sur des ouvrages qui font référence.

S’agissant des autres drogues illicites, il conviendra de surveiller attentivement l’évolution des consommations de nouveaux produits de synthèse, notamment des cannabinoïdes dont les jeunes Français font un usage trop fréquent. Et ce, d’autant plus que ces substances, vendues sous forme d’encens, de poudre ou de liquide pour cigarette électronique, peuvent provoquer de graves intoxications.

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