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Archives Journalières: 11/04/2021

Deuxième article du dimanche : Histoire des moulins à Mirmande

11 dimanche Avr 2021

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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(Suite de l’histoire des moulins=

Après les Wisigoths en 412, les Alains en 430, les Bourguignons viennent, en 460, se fixer dans le Valentinois et y fondent un royaume qui dure jusqu’au milieu du Ville siècle.

– En 476

la ville d’Arles tombe aux mains des Wisigoths.

– Vers 500

Les Burgondes aidés des Francs s’emparent de la basse Durance. Ils sont arrêtés en Arles par les Ostrogoths.

Théodoric, le roi des Ostrogoths, repousse les Burgondes au-delà de l’Isère et rétablit brièvement les institutions romaines.

– En 536 : Les Francs se font céder la Provence.

Pour les descendants de Clovis, la Provence n’a que l’intérêt du débouché Méditerranéen qu’offrent ses ports.

Démembrements et pillages lombards.

– A partir de 700

Relatives autonomies des comtes francs installés en Provence.

Les Sarrasins montent jusqu’à Lyon en passant par les Pyrénées, mais, arrêtés par Charles Martel en 732, ils se replient sur le Sud-ouest.

Les comtes provençaux s’insurgeant contre le pouvoir central, Charles Martel s’empare en 736 d’Arles et Marseille.

L’armée franque revient en 737 et massacre la quasi-totalité de la population d’Avignon. Le renfort des Lombards permet de chasser provisoirement les Sarrasins en 739.

La Septimanie est temporairement dominée par les Arabes, avant d’être conquise par Charlemagne, qui la nomme Marche de Gothie.

A la mort de Charlemagne, la Provence est attribuée à Lothaire.

– A partir de 838 Les Sarrasins reviennent et dévastent Marseille.
Arles est pillée en 842.

Des Normands passent en Méditerranée, envahissent la Camargue.

– En 843

Par le traité de Verdun, l’Empire de Charlemagne est divisé en trois souverains indépendants, la Provence est incluse dans la part de Lothaire*. Son royaume s’étend de l’actuelle Hollande au sud de l’Italie.
Le Rhône devient une frontière politique.

Tarascon, devient/de part sa position sur le Rhône, une zone frontalière stratégique.

– En 860 Les pirates normands pillent et ravagent la vallée du Rhône.

– En 1033 -Royaume de Bourgogne intégré au Saint Empire Romain Germanique.

Nouvelle période de prospérité, qui enrichit les villes: nouvelle population de bourgeois payant l’impôt en argent (non plus en corvées). Coches et barques circulent sur le Rhône.

Apparition des routiers et les aventuriers. Plusieurs de ces compagnies, de retour d’Italie, veulent traverser le Valentinois, mais le comte s’y oppose. Les routiers s’emparent de Châteauneuf et font prisonniers l’évêque de Valence, le prince d’Orange et le comte de Valentinois.

Aimery de Sévérac, chef des routiers, met le pays à rançon, et obtient le libre passage.

– En 1125 : -La partie sud de la Provence est donnée à la maison de Catalogne et la partie nord au Comte de Toulouse.

Le Comte Raimond VI de Toulouse, accusé de favoriser les Cathares, est ajourné à comparaître en personne devant le concile à Valence. Mais les croisés ne veulent pas poser les armes. Il est excommunié. Simon de Montfort accourt mais le comte Aymar, qui commande les révoltés, le contraint à se retirer.

Le concile de Latran laisse à Raimond VI la jouissance de ces terres provençales. En partant de Marseille, Tarascon et Avignon, il reconquiert son royaume soulevé contre Simon de Montfort. Ce dernier installe des chevaliers français dans le sud ouest et écarte l’hégémonie catalane.

La ville indépendante d’Avignon prend l’avantage sur Guillaume des Baux. Le clergé oblige le roi de France Louis VIII à mettre le siège devant Avignon qui finit par capituler et voit ses remparts détruits ainsi que son fameux pont Saint Bénezet.

Mais, malade, il ne peut continuer la campagne.

Raimond VII est obligé de céder à Louis IX une grande partie de ses états, et les Capétiens s’installent dans la forteresse de Beaucaire.

Un oratoire, puis bientôt un hôpital et une chapelle sont élevés à son entrée occidentale alors que le roi de France installe sa puissance sur la rive droite du fleuve. L’œuvre chargée de gérer l’entretien de l’ouvrage exploite le succès de la légende pour attirer pèlerins et donateurs. Point stratégique majeur dans la moyenne vallée du Rhône, important nœud commercial, sa conservation est confiée à une fraternité laïque dirigée par trois recteurs qui ont d’abord recours au produit des quêtes, des dons et des legs, puis à partir des années 1382-1390 à la perception d’une taxe sur le sel, le « petit blanc » du nom de la pièce qui sert à la régler.

Grande fragmentation politique: les comtés de Roussillon et de Cerdagne, de langue catalane passent dans l’orbite des rois d’Aragon, alors que le Bas-Languedoc passe sous la domination de la maison Trencavel, puis après la Croisade des Albigeois sous celle du roi de France.

Le traité de Corbeil de 1258 entérine cette division: les Corbières
forment la frontière entre le royaume de France et le royaume d’Aragon

– En 1302 – Arles est capitale d’un royaume qui fait partie du Saint- Empire romain germanique.

Le Rhône est frontière: les pays de gauche sont d’Empire(d’Empi), les pays de droite sont de France (de Réaume ou Riaume).

Les villes jumelles deviennent soeurs ennemies, mais le Rhône reste le trait d’union entre le Nord et le midi.

– De 1309 à 1378 – La vallée du Rhône jouit d’un renom mondial avec Avignon comme capitale de la chrétienté.

– Vers 1340 – Apparition de famines, et de la peste noire décimant la moitié de la population de Provence.

– En 1365 – Charles IV, empereur du Saint empire Romain Germanique, se fait couronner roi d’Arles.

– De 1400 à 1534 on relève une trentaine de représentations religieuses (mystères, miracles, moralités) entre Grenoble, Die, Montélimar, Romans, Vienne, Valence; 9 pour Romans, et 7 pour Valence.

– Jusqu’en 1481 – La paix revenue, les villages se repeuplent d’étrangers
venus d’Italie à Marseille, des Ligures dans les Alpes Maritimes, des
piémontais entre Manosque et Cavaillon.

Les nouveaux venus de religion vaudoise fondent un bastion d’hérétiques.

Des Savoyards s’installent dans le Comtat.

On cultive le blé, la vigne, l’olivier, les figues, les amandes, le chanvre, la lavande et le vermeil du chêne Kermès (teinturerie).

L’élevage est prépondérant, et l’on commence à faire transhumer boeufs et moutons.

Les routes plus sûres favorisent commerce et artisanat (cuir, peaux, laine, tissage).

La soie est importée d’Italie. Des moulins à papier s’installent dans le Comtat, des verriers dans le Lubéron.

Le commerce est entre les mains de banquiers Avignonnais au détriment de Marseille affaiblie.

En 1435, René d’Anjou, surnommé « Le Bon Roy René », hérite de la Provence et séjourne souvent dans son château au bord du Rhône à Tarascon.

Avec sa cour de chevaliers, de nobles familles et d’artistes, il organise des tournois et des fêtes, dont les Jeux de la Tarasque qui ont encore lieu chaque année, le dernier week-end de juin.

Il conclut des accords internationaux de commerce avec Gènes, Florence, Tunis, favorise la prospérité, accorde sa protection aux juifs moyennant de substantiels versements d’argent, et il lève de nouveaux impôts. Il fait codifier le droit public provençal.

A sa mort, en 1481, la Provence devint française, car il déshérite son successeur naturel (René Il de Lorraine) au profit de Charles du Maine.
Ce dernier, sans successeur, donne ses terres à Louis XI.

Passage des navires vikings sur le Rhône, qui voit prospérer d’autres pirates appliquant une taxation sur les voyageurs et les marchandises.
Louis IX, sur le chemin des croisades, fait la rencontre, à Glun, d’un seigneur qui prétend faire payer un droit de passage à son armée. Les péages deviennent par la suite une institution.

  • En 1481….à Suivre

Orientation post-bac : venir d’un lycée privé, est-ce un atout pour les filières sélectives ?

11 dimanche Avr 2021

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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  1. Marco ObertiProfesseur des universités en sociologie, Sciences Po
  2. Élise TenretMaîtresse de conférences en sociologie, chargée de mission à l’OVE, Université Paris Dauphine – PSL
  3. Mathieu Rossignol-BrunetDoctorant, Université Toulouse – Jean Jaurès

Marco Oberti a reçu des financements de la DEPP et du SIES

Élise Tenret a reçu des financements de la DEPP et du SIES.

Mathieu Rossignol-Brunet a reçu des financements de la DEPP et du SIES.

Sciences Po
Université Paris Dauphine

Sciences Po et Université Paris Dauphine fournissent des financements en tant que membres adhérents de The Conversation FR.

Voir les partenaires de The Conversation France

CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
L’université Paris-Dauphine fait partie des établissements post-bac qui mettent en place une procédure d’admission sélective. Wikimedia Commons/Flickr, CC BY-SA

Ont aussi contribué à cet article Pauline Barraud de Lagerie (maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris Dauphine) et Yannick Savina (ingénieur d’études au CNRS-OSC)


Au-delà du seul milieu social, les chances d’intégrer une filière sélective de l’enseignement supérieur dépendent-elles du lycée où l’on a obtenu son baccalauréat ? Venir d’un lycée privé augmente-t-il les chances d’accéder à des établissements sélectifs ?

Si les inégalités en fonction des caractéristiques sociales et scolaires des étudiants sont largement documentées par la recherche, celles en lien avec leurs établissements d’origine sont plus rares. Or, le lycée d’origine agit sur les orientations des élèves à travers, entre autres, des effets d’émulation et de réputation durables dans le temps.

Dans un rapport publié récemment qui porte sur les filières sélectives dans le domaine des sciences humaines et sociales, nous nous sommes intéressés à cet effet lycée, lié plus particulièrement au secteur public ou privé de l’établissement.

L’étude porte sur deux établissements qui ont en commun de pratiquer la sélection en première année, mais selon des modalités très différentes :

  • Sciences Po Paris, qui s’appuie sur un concours, formellement dégagé de toute appréciation des lycées d’origine ;
  • Dauphine, qui a recours à un algorithme prenant en compte la différence supposée de notation entre les lycées.

On constate alors que si les lycées privés envoient plus de candidats et plus d’admis dans ces établissements, cela est principalement lié à leur composition sociale nettement plus favorisée.

Dans les candidatures, le privé surreprésenté

À Sciences Po (procédure par examen) comme à Dauphine (procédure Boléro, hors programme égalité des chances), les étudiants issus de lycées privés sont surreprésentés en première année : ils représentent 40 % des étudiants à Sciences Po et 36 % à Dauphine, soit le double de ce qu’ils représentent dans l’ensemble des lycées (20 %).

Est-ce à dire que les lycéens issus du privé sont avantagés pour intégrer ces institutions ? Pour répondre à cette question, trois étapes, la candidature, l’admission et l’inscription doivent être distinguées.

Dès l’étape de la candidature, les lycéens issus du privé sont surreprésentés : 44 % à Dauphine et 40 % à Sciences Po. S’agit-il d’une stratégie particulière des établissements privés pour « placer » leurs élèves dans ces institutions ? Rappelons d’abord que tous les lycées n’envoient pas des candidats. La proportion de ceux n’en ayant présenté aucun entre 2014 et 2017 est même assez élevée : 34 % des lycées français d’enseignement général et technologique, publics ou privés sous contrat, n’ont présenté aucun candidat à Sciences Po sur cette période, et 45 % des lycées n’en ont pas présenté à Dauphine.

À ce stade, le statut de l’établissement est peu discriminant : on peut tout au plus constater que les lycées publics sont surreprésentés parmi les établissements ayant envoyé au moins un candidat à Sciences Po (70 % des établissements publics contre 65 % dans l’ensemble).

De manière générale, parmi les établissements ayant envoyé au moins un candidat sur la période étudiée, les établissements privés ont envoyé un plus grand nombre de candidats à Sciences Po et Dauphine que ne l’ont fait les lycées publics (18 en moyenne par établissement privé contre 12 en moyenne par établissement public). Les lycées privés sont nettement surreprésentés parmi les plus gros pourvoyeurs de candidats (plus de 50 candidats) : 47 % à Dauphine et 41 % à Sciences Po contre 35 % dans l’ensemble.

Cet effet s’explique en partie par la composition sociale plus favorisée de ces établissements : en effet, plus les lycées ont une part importante d’élèves issus de milieux sociaux favorisés, plus ils envoient un nombre élevé de candidats. De même, plus la part de mentions au baccalauréat est élevée, plus ce dernier envoie de candidats.

L’admission rebat les cartes

Si les établissements privés envoient davantage de candidats, leurs chances d’intégrer Dauphine ou Sciences Po ne sont pas plus importantes. Certes, ces établissements ont plus d’admis que les lycées publics, mais cette surreprésentation est en grande partie liée au nombre plus élevé de candidats, car à nombre de candidats comparables et autres caractéristiques (sociales et scolaires) contrôlées, les établissements privés n’ont pas plus d’admis que les lycées publics ; ils en ont même significativement moins.

Cet effet négatif du privé s’observe également au niveau individuel : à origine sociale et niveau scolaire comparables, et à caractéristiques identiques de l’établissement d’origine, les lycéens provenant d’établissements privés ont moins de chance d’être admis à Dauphine ou à Sciences Po.

La surreprésentation d’étudiants issus de lycées privés dans les voies classiques d’entrée en première année à Sciences Po et Dauphine est essentiellement liée à une plus forte propension des élèves de ces établissements à candidater.

Cette propension semble en grande partie liée à la composition sociale plus favorisée de ces établissements, mais aussi à des stratégies de placement de certains lycées « gros pourvoyeurs » de candidats. Cependant, à nombre de candidats comparables, les lycéens issus du privé n’ont pas plus de chances d’intégrer Dauphine ou Sciences Po.

En outre, les programmes d’ouverture sociale initiés dans ces établissements dans les années 2000, dans la mesure où ils concernent exclusivement des lycées publics, augmentent d’autant plus les chances d’être admis pour les lycéens issus de ce secteur, tout en diversifiant les profils sociaux des étudiants de ces institutions.

Nos résultats invitent donc à nuancer le regard que l’on peut porter sur l’avantage numérique des élèves scolarisés dans le privé admis dans ces grands établissements. Si un effet établissement est bien présent, il est à relier davantage à des logiques de construction des aspirations et à des stratégies de placement qu’à une supposée meilleure préparation comparativement au public.

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