• Actualités régionales
    • Communes limitrophes
    • Régionales
  • Adhésion
  • André Lhote
  • Au-delà du 14 juillet, des interrogations tenaces sur l’usage des armées
  • Auteurs morts en 17, (déjà…)
  • BD « Sciences en bulles » : À la recherche des exoplanètes
  • Bonnes feuilles : Le château d’If, symbole de l’évasion littéraire
  • Comment la lecture enrichit l’éducation des enfants
  • Corruption, contrebande : le drame de Beyrouth et la question de la sécurité dans les zones portuaires
  • Des crises économiques à la crise de sens, le besoin d’une prospérité partagée
  • Evènements
  • Lecture : comment choisir un album qui peut vraiment plaire aux enfants
  • L’économie fantôme de l’opéra
  • L’Europe s’en sortirait-elle mieux sans l’Allemagne ?
  • Maladie de Lyme : attention au sur-diagnostic !
  • Mirmande
    • Pages d’histoire
    • AVAP et PLU
    • Fonds de dotation et patrimoine
  • NutriScore : quand l’étiquetage des aliments devient prescriptif
  • Penser l’après : Le respect, vertu cardinale du monde post-crise ?
  • Podcast : le repos, une invention humaine ?
  • Prévoir les changements climatiques à 10 ans, le nouveau défi des climatologues
  • Qui sommes-nous?
  • Réforme de la taxe d’habitation… et si la compensation financière n’était pas le seul enjeu ?
  • Revues de presse et Chroniques
  • S’INSCRIRE AU BLOGUE
  • Scène de crime : quand les insectes mènent l’enquête
  • The conversation – Changement climatique : entre adaptation et atténuation, il ne faut pas choisir
  • Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Mirmande PatrimoineS Blogue

~ La protection des patrimoines de Mirmande.com site

Mirmande PatrimoineS Blogue

Archives Journalières: 12/02/2022

Gabin : « Je veux tout savoir sur les tardigrades et leurs super-pouvoirs »

12 samedi Fév 2022

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Auteur

  1. Simon GalasProfesseur de Génétique et de Biologie moléculaire de l’Aging, IBMM CNRS UMR 5247 – Faculté de Pharmacie, Université de Montpellier

Université de Montpellier apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR.

Voir les partenaires de The Conversation France

CC BY NDNous croyons à la libre circulation de l’information
Reproduisez nos articles gratuitement, sur papier ou en ligne, en utilisant notre licence Creative Commons.

Les dinosaures tu connais ? Certains font très peur comme le T. rex. Heureusement, le T. rex a existé il y a plus de 65 millions d’années et est aujourd’hui disparu. Aucun risque de le croiser à l’arrêt du bus ou devant l’école le matin.

À ton avis avant le T. rex il y avait quoi ? En fait des animaux existaient bien avant les dinosaures et ils ont réussi à survivre aux catastrophes qui ont affecté la Terre.

Un animal plus ancien que les dinosaures et qui vit encore aujourd’hui est le Tardigrade. On le connaît sur la Terre depuis plus de 540 millions d’années ! Il est tout petit et ressemble à un petit ourson avec huit petites pattes et des petits yeux.

L’ourson d’eau

On l’appelle parfois l’ourson d’eau parce qu’il a besoin d’eau pour bien vivre. Certains mangent des algues et d’autres capturent des proies comme des vers minuscules ou d’autres petits animaux. Ils sont tout petits, ils ne mesurent pas plus d’un millimètre, et on doit les observer à la loupe. On peut les trouver cachés dans des mousses ou des lichens accrochés aux murs ou sur les troncs d’arbres.Vidéo d’observation d’un tardigrade, Nous avons attrapé un Tardigrade ! (OM#3, Dr Nozman).

Les ancêtres des tardigrades étaient plus grands et on pense aujourd’hui qu’ils sont devenus aussi petits parce qu’au tout début ils habitaient entre les grains de sable au fond des océans pour ne pas être mangés par d’autres animaux. On connaît aujourd’hui près de 1 200 espèces de tardigrades et on pense qu’il en existe encore au moins le double qui restent à découvrir. Comme ils sont transparents, on peut même voir dans leur tube digestif ce qu’ils ont mangé avec une loupe. Les tardigrades sont des lointains cousins des insectes mais ils sont beaucoup plus vieux.

Les tardigrades sont si vieux que lorsqu’ils se baladaient sur la terre, les plantes avec des fleurs qui sentent bon n’existaient pas encore. Depuis ces temps lointains, ils ont eu le temps de coloniser toute notre planète. On les retrouve au fond des océans et au sommet de l’Himalaya. Ils sont tellement légers qu’ils peuvent voyager avec le vent ou bien accrochés à des plumes d’oiseaux migrateurs.

Ils peuvent survivre sans eau…

Quand il fait trop chaud et que l’eau devient rare, les tardigrades sont capables de perdre toute l’eau de leur corps et de se transformer en un petit tonnelet tout rabougri.

En haut : un tardigrade hydraté, en bas : un tardigrade déshydraté (sans eau, il se replie sur lui-même). Simon Galas, Author provided

Certains disent que le tardigrade se transforme en cristal sans eau mais avec encore de la vie dedans. On appelle cet état la cryptobiose : c’est quand on regarde quelque chose de vivant mais que l’on ne peut pas détecter que c’est vivant. Des tardigrades ont pu rester dans cet état plus de 30 ans avant d’être réveillés et des œufs déshydratés ont encore éclos après 9 ans.

Quand on leur met une goutte d’eau dessus, certains tardigrades mettent seulement cinq minutes pour se réveiller alors que d’autres, plus fragiles, mettent presque un jour. C’est un moment magique que de voir ces petits oursons d’eau se remettre à marcher doucement à la recherche d’une algue pour manger.

… Et résister au vide de l’espace

En 2007, des tardigrades ont été envoyés par une fusée russe à 270 kilomètres d’altitude autour de la Terre pendant 12 jours. Durant cette expérience, ils ont reçu 1 000 fois plus de rayons venant du soleil que lorsque l’on est sur une plage au bord de la mer. En plus, ils étaient exposés au vide de l’espace sans oxygène et sans pression. À leur retour sur Terre, des scientifiques on pu en réveiller une bonne partie, qui ont rapidement commencé à pondre des œufs et de nouveaux petits tardigrades sont nés.

Les tardigrades peuvent survivre à beaucoup de choses pas très agréables par exemple résister à une plongée dans le l’hélium liquide à -272 °C ou à une chaleur de 151 °C.

Des tardigrades sur la Lune

Au mois d’avril, une sonde a emporté avec elle des tardigrades sur la Lune. Ils sont dans un état déshydraté et enfermés dans une résine. On ne sait pas s’ils sont vivants encore en état de cryptobiose (vie ralentie). Mais s’ils se réveillent un jour il faudra vite qu’ils trouvent à manger sur la Lune. Mais cela n’est pas gagné !

février 2022
L M M J V S D
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28  
« Jan   Mar »

Stats du Site

  • 102 848 hits

Liens

  • Associations-patrimoines
  • La Fédération d'environnement Durable
  • Moelle Osseuse
  • Visite de Mirmande
février 2022
L M M J V S D
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28  
« Jan   Mar »

Commentaires récents

Bernard Tritz dans L’ONU peut-elle contribuer à m…
Bernard Tritz dans Inégalités en maternelle : que…
Bernard Tritz dans Vercingétorix contre César : l…
Bernard Tritz dans La défense de Taïwan à l’épreu…
Belinda Cruz dans Donald Trump positif à la Covi…

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné∙e
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Rejoignez 176 autres abonné∙e∙s
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Mirmande PatrimoineS Blogue
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre