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Archives Journalières: 07/03/2022

Ukraine : Que veut vraiment Vladimir Poutine ?

07 lundi Mar 2022

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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Auteur

  1. Cyrille BretGéopoliticien, Sciences Po

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Stoyanka, à l’ouest de Kiev, le 4 mars 2022. Aris Messins/AFP

On croyait la « stratégie de la terre brûlée » purement défensive par nature. Cette pratique militaire devient-elle aujourd’hui offensive ? En tout cas, c’est elle que les forces russes semblent aujourd’hui mettre en œuvre en Ukraine. Loin de cibler uniquement les infrastructures militaires, elles attaquent désormais les centres-villes, les centrales électriques et même nucléaires ainsi que les réseaux routier et ferroviaire du pays.

Alors que la « deuxième campagne d’Ukraine » s’engage, plus dure et plus massive, une question fondamentale s’impose : quel est l’objectif stratégique réel de la Russie ?

S’agit-il seulement de renverser le gouvernement pour garantir la neutralité militaire du pays comme le clament les pouvoirs publics russes sous le vocable de « dénazification et démilitarisation » ? S’agit-il de le conquérir, de l’occuper (en tout ou partie), de s’approprier ses ressources puis, éventuellement de l’intégrer dans un ensemble confédéral avec la Fédération de Russie, la Biélorussie ? Ou bien s’agit-il tout simplement de détruire ses infrastructures, de le vider d’une partie de ses habitants et de le rendre invivable ?

Aujourd’hui, trois stratégies s’ouvrent à la Russie en Ukraine : la finlandisation forcée ; la terre brûlée offensive ; et la résurrection de la « Nouvelle Russie ».

Scénario 1 : la « finlandisation forcée »

L’« opération militaire spéciale » déclenchée le 24 février au matin par la Russie avait deux buts avoués : changer le régime à Kiev et démilitariser le pays.

En termes de propagande, le pouvoir russe avait choisi de justifier son offensive par la nécessité de « dénazifier » le pays et de le priver des moyens militaires de réaliser le « génocide » qu’il aurait déjà commencé à perpétrer depuis huit ans vis-à-vis des habitants russophones des deux républiques sécessionnistes du Donbass. Par-delà l’habillage idéologique, aussi incertain que scandaleux, les autorités de Moscou semblaient donc annoncer une première campagne d’Ukraine limitée à des objectifs stratégiques ambitieux mais réalistes : renverser militairement le régime actuel et créer un ordre constitutionnel et gouvernemental favorable à la Russie.

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Plusieurs actions semblaient soutenir cette doctrine : les premières frappes avaient visé avant tout des cibles militaires, l’offensive dans le Bassin du Don (Donbass) se déroulait dans une zone déjà meurtrie par les combats en 2014 et Kiev était l’objectif prioritaire des forces russes.

Quelques jours après le déclenchement de la guerre, on pouvait encore croire que l’usage de la force militaire serait concentré sur les centres de décision et de commandement civils et militaires.

Le but stratégique aurait été de décapiter l’Ukraine actuelle et ainsi de la soumettre pour en faire un satellite désarmé, sans oublier d’empocher au passage des gains territoriaux économiquement et stratégiquement appréciables sur la mer Noire et dans le Donbass. Autrement dit établir une « finlandisation » par la force : après avoir combattu l’URSS dans la Guerre d’Hiver (1939-1940) et la Guerre de Continuation (1941-1944), la Finlande avait conservé durant la guerre froide un régime non communiste tout en inscrivant une neutralité stricte dans sa Constitution.

La finlandisation forcée de l’Ukraine est encore évoquée aujourd’hui dans les discours des autorités russes.L’intégralité de la déclaration de Vladimir Poutine au 8ᵉ jour de la guerre en Ukraine, BFM TV, 3 mars 2022.

Mais cette option semble de moins en moins crédible, en raison de l’ampleur et du tempo de ce qu’on peut appeler la deuxième campagne d’Ukraine. Désormais, les troupes russes mènent une offensive généralisée et s’installent dans une campagne rendue longue par la résistance de la population civile. La finlandisation devient de moins en moins crédible à mesure que la guerre suscite un rejet profond de la Russie parmi les Ukrainiens. Le destin de l’Ukraine serait alors d’être satellisée par les armes.

Scénario 2 : la stratégie de la terre brûlée et la négation de l’Ukraine

Aussi bien lors de la campagne de Russie de Napoléon 1ᵉʳ que durant l’invasion allemande démarrée en 1941, le pouvoir russe avait choisi de placer les envahisseurs devant un territoire dévasté et vidé de sa population. Mais c’était alors une posture défensive destinée à étirer à l’extrême les chaînes logistiques de l’ennemi et à le diluer dans l’immensité de l’empire tsariste/de l’Union soviétique.

Aujourd’hui, cette stratégie se fait offensive. Détruire la plupart des infrastructures de l’Ukraine fait pleinement partie des options militaires pour la Russie.Bombing and fighting in Ukraine’s capital Kyiv – BBC News, 1ᵉʳ mars 2022.

Qu’elles soient accidentelles ou intentionnelles, ces destructions ont changé la nature de la campagne militaire russe. Désormais, cette campagne rend les conditions de vie des civils plus que difficiles : insupportables et invivables. Tout se passe comme si l’Ukraine n’était plus seulement confrontée à une prise de contrôle hostile par la conquête, mais à un début de destruction.

Le mouvement est aggravé par la fuite des populations loin des combats. La guerre en Ukraine ne vise plus à assurer à la Russie le contrôle des ressources et de la population d’un État voisin considéré comme hostile. La guerre vide le pays de ses habitants (du moins dans certaines zones) et réduit à néant les ressources qui le rendent gouvernable et habitable.

Si bien qu’on peut s’interroger : devant la résistance ukrainienne des premiers jours, le Kremlin a-t-il abandonné l’ambition d’un « simple » Blitzkrieg (guerre éclair) visant à changer la donne politique à Kiev ? Redoutant le spectre d’un enlisement militaire face à la guérilla annoncée des Ukrainiens, a-t-il entrevu la possibilité d’une nouvelle guerre d’Afghanistan ? De 1979 à 1989, les troupes soviétiques avaient en effet consumé leurs forces dans un combat perdu d’avance contre les mouvements de résistance en Asie centrale. Pour conjurer le spectre de l’Afghanistan, la Russie a-t-elle choisi d’appliquer une stratégie de la « terre brûlée » à l’Ukraine – non pas pour la protéger d’un envahisseur venu de l’ouest comme en leur temps Napoléon ou Hitler, mais pour la soumettre à sa propre volonté ?

Un homme dans les décombres de sa maison détruite la veille dans un bombardement russe à Jitomir (140 km à l’ouest de Kiev), le 2 mars 2022. Emmanuel Duparcq/AFP

Outre la façon – toujours incertaine – dont les opérations militaires se déroulent, d’autres indications soutiennent ce scénario, notamment certains éléments des discours officiels. En effet, la propagande russe nie désormais la spécificité de l’identité nationale ukrainienne. Vladimir Poutine a répété qu’à ses yeux Ukrainiens et Russes ne constituaient qu’un même peuple. La stratégie de la « terre brûlée » réaliserait cette vision en vidant l’Ukraine de ceux de ses habitants qui redoutent les troupes russes. En somme, elle contribuerait à une prophétie autoréalisatrice qui se formulerait ainsi : « l’Ukraine, c’est la Russie ». Mais l’Ukraine serait alors réduite à un champ de ruines dépeuplé. Le destin de l’Ukraine serait alors l’anéantissement.

Scénario 3 : la nouvelle Russie et le rêve de la Grande Catherine

Au vu des opérations actuellement en cours, un scénario médian est encore crédible, entre finlandisation forcée et politique de la terre brûlée.

Si on l’inscrit dans la durée, la deuxième campagne d’Ukraine procède par mitage progressif du territoire. En 2014, la Fédération de Russie avait d’une part annexé la Crimée sans réaliser une campagne militaire officielle et de grande ampleur et, d’autre part, mutilé l’intégrité territoriale de l’Ukraine en soutenant des mouvements séparatistes dans le Donbass. Elle avait ainsi privé le gouvernement de Kiev de sa souveraineté sur une grande partie de sa frontière orientale et sur une partie non négligeable de son sol. La reconnaissance de l’indépendance des deux Républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk puis la pénétration officielle de troupes russes sur le territoire ukrainien prolongent et amplifient cette tendance.« Novorossia » : connaissez-vous la géopolitique selon Poutine ? L’Obs, 2 septembre 2014.

Pour le moment, les gains territoriaux réels de la Russie se cantonnent à l’espace que la tsarine Catherine II avait appelé la « Nouvelle Russie ». Ces territoires du sud de l’Ukraine vont de Donetsk à l’est à Odessa à l’ouest et comprennent les abords de la Crimée.

Face aux difficultés d’une campagne militaire de grande ampleur en raison de la taille des territoires et de l’opposition des populations civiles, les stratèges russes pourraient-ils se résoudre à empocher des gains territoriaux limités à cette vaste zone méridionale de l’Ukraine ?

Cela présenterait l’avantage pour Moscou de contrôler à la fois le littoral de la mer Noire et les ressources minières et agricoles du Bassin du Don. Que ces territoires soient annexés ou non par la Russie, cela présenterait un avantage stratégique certain par rapport à la finlandisation : l’Ukraine indépendante serait réduite à un État croupion, privé des deux tiers de son territoire et de ses centres économiques, dépourvu de littoral et d’accès à la mer et entourée par les troupes russes. Dans ce cas, la « Nouvelle Russie » consacrerait la mutilation définitive de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Trois destins… dont l’Ukraine ne veut pas

Face à l’ampleur et à la dureté de la nouvelle campagne que mène la Russie sur son territoire, l’Ukraine se voit placée devant trois destins qu’elle rejette depuis son indépendance : elle refuse aussi bien d’être satellisée que d’être annihilée ou de devenir un État croupion assiégé.

Qu’un autre destin s’ouvre à elle nécessite qu’il ne soit pas décidé seulement à Moscou.

Comment repenser le pilotage des politiques publiques après la crise du coronavirus ?

07 lundi Mar 2022

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Auteur

  1. David CarassusProfesseur en sciences de gestion, IAE Pau-Bayonne

Déclaration d’intérêts

David Carassus a reçu des financements de différentes collectivités locales pour faire fonctionner la chaire OPTIMA (chaire de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour), mais aussi de partenaires de collectivités locales.

IAE Pau-Bayonne et IAE France fournissent des financements en tant que membres adhérents de The Conversation FR.

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La métropole d’Angers a entrepris, depuis 2020, une relecture en profondeur de ses politiques publiques. Jean-François Monier / AFP

Depuis le début de l’année 2020, la pandémie liée au coronavirus met en évidence l’importance des structures publiques, notamment locales, pour l’organisation de la vie sociale et économique de nos pays et de leurs habitants. Elle en fait également éclater les limites et les insuffisances. Se rendent ainsi visibles plusieurs problèmes de pilotage des politiques publiques, auxquels des solutions paraissent devoir être trouvées.

C’est là l’objet de l’ouvrage récemment publié aux éditions Berger-Levrault Le pilotage des politiques locales : de la planification à l’évaluation – Concepts, pratiques et normes. Il analyse différents exemples qui nous invitent à considérer la crise du Covid-19 comme une opportunité de développement de l’innovation publique.

Force est de constater que les organisations publiques ne peuvent plus se contenter d’une gestion fondée sur le seul contrôle de leurs ressources, notamment financières, sur une gouvernance fermée et passive, sur des outils de gestion court-termistes, ainsi que sur des logiques de changement « top-down » et peu préventives.

Changer de paradigme

Le premier point d’achoppement mis en évidence par la crise est celui de la gestion des ressources. La période récente a révélé les capacités limitées des organisations publiques, à prévenir, à planifier, ou à prioriser. Dans les années à venir, les pratiques de gestion des risques, les outils de détection et d’analyse des besoins sociaux sont ainsi invités à se développer. Il s’agit d’anticiper, mais surtout de savoir s’adapter rapidement aux ruptures contextuelles et conjoncturelles. Pour l’heure, nos équipes dirigeantes conduisent l’action publique souvent à vue en restant focalisés sur les seuls moyens à leur disposition avec de faibles capacités collectives projectives.

Cette pandémie met aussi en évidence des limites qui relèvent de la coordination et de la coopération des différents acteurs de la sphère publique. L’engagement d’acteurs individuels ou associatifs des territoires permet souvent de trouver des solutions dans la gouvernance locale. On l’a, par exemple, vu pour la réalisation des masques ou des blouses manquantes, ou encore avec le financement sous forme de dons aux hôpitaux publics. Mais, les répartitions entre acteurs n’étant pas explicites, chacun se renvoie parfois un peu la balle lorsqu’il s’agit d’endosser une responsabilité.

Ces problématiques appellent un changement de paradigme au sein du management public. Très influencé par une culture du contrôle bureaucratique, il semble devoir se réformer dans une logique développée par le Post New-Public Management. Celle-ci est centrée sur une ouverture à l’usager, sur une collaboration multipartite, sur l’anticipation et la transparence.

Des chercheurs, qui interrogeaient les logiques de la loi Lolf, ont observé que les premières mises en place de véritables pilotages des politiques publiques se sont opérées dans les grandes villes anglo-saxonnes telles que Charlotte, Melbourne, Sydney ou Auckland. On les a également retrouvés à un niveau fédéral aux États-Unis ou en Australie. Avec la crise économico-financière de la fin des années 2000, on a pu les retrouver à l’échelle française.

Des collectivités innovantes

Piloter une politique publique, c’est d’abord effectuer des diagnostics stratégiques, ce qui reste peu fait en pratique, mais aussi planifier l’activité sur le long terme. À ce titre, plusieurs outils peuvent être mobilisés : segmentations stratégiques, arbres à objectifs, outils de priorisation… S’ouvrir à d’autres acteurs, tels que les associations, permet le développement d’une intelligence collective et d’une gouvernance partagée, plus à même d’anticiper ou de faire face à des évolutions sociales ou environnementales. L’information circule alors mieux, que cela soit de manière descendante, des dirigeants vers la population, ou ascendante.

Ces pratiques commencent à être mises en œuvre de manière volontariste par des collectivités innovantes que notre ouvrage est venu étudier.

Le Sicoval, un établissement intercommunal du Sud-Est toulousain, a su réaliser un bilan à mi-mandat et modifier son projet politique 2014-2020 pour fixer un nouveau cap pour 2018-2020. Pour améliorer ses modes de gouvernance, plusieurs priorités ont alors été privilégiées et l’on a alors observé une organisation politique et administrative responsabilisée et des tableaux de bord produits pour évaluer les actions engagées.

A mi-mandat, le conseil départemental a pris le temps d’analyser son projet « Ambitions 2021 ». rostichep/Pixabay, CC BY-SA

Plus au nord, la métropole d’Angers a engagé au début des années 2020 une relecture de ses politiques publiques. Elle se donne alors les moyens de répondre à plusieurs questions : que doit développer la collectivité ? Que doit-elle arrêter ? Que doit-elle faire différemment ? Que doit-elle continuer à faire ? La méthode y est ouverte et collaborative, mêlant élu et agents, fonctions métiers et support, en mode projet et en transversalité.

Plusieurs outils sont alors mobilisés comme une segmentation stratégique, un arbre à objectifs, des indicateurs d’évaluation, un budget par politiques publiques, un système d’information d’aide à la décision. Un plan d’action par axes d’intervention en a découlé. Cette démarche et ces outils ont permis de revoir les politiques locales, en particulier sur le plan budgétaire, pour déterminer les priorités et trouver de nouvelles marges de manœuvre dans un contexte contraint.

Dernier exemple à une échelle plus large, le conseil départemental de l’Isère a défini un projet intitulé « Ambitions 2021 » au service de son territoire, ses usagers et ses autres partenaires. Une démarche de pilotage des politiques y est déployée, mobilisant des indicateurs dans plusieurs documents de communication. Un bilan à mi-mandat du projet d’administration est venu évaluer plusieurs politiques publiques comme la famille, le cadre de vie, ou encore l’attractivité du territoire.

Ces quelques cas constituent une invitation pour les politiques publiques à se tourner vers un paradigme de fonctionnement intégrant le pilotage de leurs politiques et services publics, vers des modes de gouvernance ouverts et proactifs, vers des outils de gestion mobilisant aussi des dimensions stratégiques, organisationnelles et individuelles, ainsi que des logiques de changement participatives et anticipatrices.

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