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Archives Journalières: 31/08/2022

Budget pour l’école : une augmentation sans précédent ?

31 mercredi Août 2022

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  1. Claude LelièvreEnseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité

Déclaration d’intérêts

Claude Lelièvre ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

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La question de la revalorisation du métier enseignant et de la hausse des salaires est au cœur des débats de la rentrée 2022. Shutterstock

L’école va-t-elle bénéficier d’une augmentation de moyens sans précédent ? C’est du moins ce qu’a déclaré Gabriel Attal, le ministre du Budget, dans un entretien paru dans le quotidien Les Echos le 8 août, qualifiant d’historique la hausse de « 3,6 milliards d’euros » : « L’engagement du Président de la République de poursuivre la revalorisation sera tenue et aucun enseignant n’entrera dans la carrière avec moins de 2000 euros ».

Effectivement, on trouve dans le texte de cadrage budgétaire arbitré par Matignon et envoyé par Bercy aux différents ministères et au Parlement la mention qu’il sera attribué à l’enseignement scolaire (au primaire et au secondaire) 60,2 milliards d’euros pour 2023 contre 56,6 milliards d’euros pour 2022. Et il est écrit que « le Gouvernement a fait de l’éducation l’une des priorités du nouveau quinquennat. Dans les premier et second degrés, l’ambition de renforcer l’attractivité du métier d’enseignant conduit à un rehaussement de 3,6 milliards d’euros des crédits du ministère de l’Éducation nationale, permettant de poursuivre et d’amplifier la revalorisation des rémunérations des personnels enseignants dès la rentrée 2023 et d’engager l’accompagnement du Pacte pour les enseignants ».

Ce type d’augmentation est rare. Cette hausse de 3,6 milliards d’euros est « nominalement » sans précédent. Elle représente en pourcentage une augmentation de 6,4 %.

Il ne faudrait cependant pas oublier que, pour le budget de 2017, il avait été décidé sous le ministère de Najat Vallaud-Belkacem (durant la présidence de François Hollande) une augmentation du budget destiné à l’enseignement scolaire de 3 milliards d’euros, alors que l’inflation était seulement de 1 % et qu’elle atteint actuellement environ 6 % en rythme annuel.

Puisqu’il a été question d’« une hausse historique », on peut aussi et surtout invoquer le net précédent survenu au début du second septennat de François Mitterrand, durant les années 1990-1992. La part de la dépense intérieure d’éducation dans le PIB est alors passée en trois ans de 6,6 % à 7,6 % (soit une augmentation de plus de 0,3 % chaque année). Actuellement l’estimation du produit intérieur brut est de l’ordre de 2400 milliards d’euros. L’augmentation de 3,6 milliards d’euros ne représente donc que 0,15 % du PIB actuel et pour une seule année. L’engagement sur une année est deux fois moindre ; et comme l’augmentation a été effective sur trois années consécutives et cumulées, elle a été au début du deuxième septennat de François Mitterrand six fois supérieure à ce qui a été annoncé comme une « hausse historique » pour l’année 2023.


À lire aussi : Le boom des profs non titulaires, un tournant pour l’Éducation nationale ?


La comparaison est d’autant plus opportune qu’il y a eu alors un débat assez proche de ce qui est par ailleurs en jeu actuellement dans la façon de répartir les ressources de cette augmentation des moyens financiers mis à disposition.

Revalorisation du métier enseignant

Le ministre actuel de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a rappelé sur France Inter le 7 juillet dernier qu’« il faut penser la hausse des rémunérations en deux parties. Une hausse inconditionnelle […] et une partie qui sera liée à de nouvelles missions dans le cadre de l’école du futur, dans le cadre des projets pédagogiques, offrant plus d’autonomie aux établissements ». Durant la campagne de l’élection présidentielle, Emmnanuel Macron avait déjà dûment évoqué cette hausse des rémunérations en deux parties.

En lançant en 1989 le processus de revalorisation des enseignants, le ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin avait pris certes le soin de ne pas employer le terme « mérite », mais nombre d’enseignants – notamment du secondaire – l’ont perçu « entre les lignes », même s’il s’en est défendu : « les indemnités sont destinées à rétribuer les tâches qui sont d’ores et déjà assumées, mais gratuitement, par les enseignants. Réparer des injustices, ce n’est pas inventer le mérite ».


À lire aussi : Salaires des profs : un travail invisible à prendre en compte


Dans le primaire, selon le journaliste du Monde Philippe Bernard, « en annonçant l’instauration de primes et d’un système de carrière hiérarchisé dans les écoles, alors que la profession attendait des augmentations uniformes et substantielles, le ministre a heurté le corps des instituteurs toujours fier de son unité » (Le Monde du 3 février 1989). Les slogans affichés sont significatifs de tout un état d’esprit : « Nous sommes tous méritants ! Salaire unique ! 1500 francs pour tous ! » Une délégation supporte trois mannequins représentant les trois grades que souhaite instaurer le ministre : « Lionel, je t’aime » assure le mieux noté. Le second porte l’étiquette : « Peut mieux faire », tandis que le maître de base sans promotion implore « Lionel, aime-moi ! »

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Des journées d’action (grèves ou manifestations) ont lieu aussi bien dans le primaire que dans le secondaire, et la mobilisation est forte.

Le 8 mars, le Premier ministre Michel Rocard et le ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin participent en duo à une émission commune sur Antenne 2, FR3 et Radio France. Michel Rocard souligne que l’engagement budgétaire de son gouvernement dépasse d’ores et déjà la promesse électorale de François Mitterrand, mais qu’il est aussi impossible de rattraper d’un seul coup un pouvoir d’achat qui se dégrade depuis trente-cinq ans. Lionel Jospin répète que l’attribution sélective d’indemnités « n’obéit pas à une philosophie », et surtout pas à un quelconque « mérite ». Michel Rocard surenchérit : « Je récuse la référence à une évaluation du mérite individuel, lié à une hiérarchie. Il s’agit de trouver des moyens d’évaluation du service rendu par l’institution scolaire à la société tout entière, non pas d’établir une compétition sauvage entre individus. L’évaluation devra se faire suivant des critères négociés avec les syndicats »

Précédents historiques

Finalement, c’est une revalorisation pour l’essentiel sans condition qui a eu lieu. Et elle a été substantielle, « historique » aux dires mêmes des différents protagonistes. Selon Philippe Bernard « pour l’essentiel, Lionel Jospin a maintenu la copie qui avait fait frémir d’espoir le SNI et le SNES (FEN) voici une semaine, en reculant sur la mise en œuvre de certaines indemnités et de l’avancement au mérite (jugés inégalitaires) pour donner un peu à tout le monde : 500 francs en moyenne » (Le Monde du 30 mars 1989).

In fine « l’avancée ‘porteuse d’avenir’ saluée par la secrétaire générale du SNES – Monique Vuaillat – a bel et bien le goût d’une victoire sonnante et trébuchante. On se rappelle que Michel Rocard, voici moins de trois mois, affirmait que la revalorisation se ferait essentiellement par des indemnités et non par des promotions indiciaires pour le ‘stock’ des enseignants et l’on mesure le chemin parcouru depuis lors » (Le Monde du 23 mars 1989)Enseignants : la hausse des salaires de 10 % sera « inconditionnelle » – Amélie de Montchalin, ex-ministre de la Fonction publique, en interview sur Public Sénat en avril 2022.

On l’a vu, le projet actuel est une « revalorisation en deux parties ». Le chef de l’État Emmanuel Macron nouvellement réélu y tient, et cela a été réaffirmé aussi bien par le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye que dans la note explicitant l’effort budgétaire annoncé : « dans les premier et second degrés, l’ambition de renforcer l’attractivité du métier d’enseignant conduit à un rehaussement de 3,6 milliards d’euros des crédits du ministère de l’Éducation nationale, permettant de poursuivre et d’amplifier la revalorisation des rémunérations des personnels enseignants dès la rentrée 2023 et d’engager l’accompagnement du Pacte pour les enseignants ».

Au regard des comparaisons historiques effectuées, on se demande comment il serait possible qu’il y ait la « hausse historique » évoquée sans un effort financier plus élevé chaque année, et répété de façon cumulative durant plusieurs années pour permettre une revalorisation au moins à la hauteur de celle du début du second septennat de François Mitterrand, surtout en pleine inflation et avec l’objectif maintenu d’une « revalorisation en deux parties ».

Les zones grises de l’exploitation des ressources sur la Lune, et les pistes pour en sortir

31 mercredi Août 2022

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  1. Michelle L.D. HanlonProfessor of Air and Space Law, University of Mississippi

Déclaration d’intérêts

Michelle L.D. Hanlon ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

Un astronaute en combinaison spatiale salue le drapeau américain sur la Lune.
Revendiquer un territoire dans l’espace est illégal selon les lois internationales. NASA/Neil Armstrong

 Michelle L.D. Hanlon, University of Mississippi 

Cela fait 50 ans que l’homme n’est pas allé sur la Lune, et même les robots y vont peu. Mais le satellite naturel de la Terre est sur le point d’être envahi.

Au moins six pays et une multitude d’entreprises privées ont annoncé publiquement plus de 250 missions vers la Lune, qui auront lieu au cours de la prochaine décennie. Nombre de ces missions prévoient des bases lunaires permanentes et ambitionnent d’évaluer et de commencer à utiliser les ressources naturelles de la Lune. À court terme, les ressources seraient utilisées pour les missions lunaires, mais à long terme, la Lune et ses ressources seront essentielles aux missions vers les autres trésors du système solaire.

Ces nobles ambitions se heurtent à une question juridique imminente. Sur Terre, la possession et la propriété des ressources naturelles sont fondées sur la souveraineté territoriale. À l’inverse, l’article II du Traité sur l’espace extra-atmosphérique – l’accord vieux de 60 ans qui guide l’activité humaine dans l’espace – interdit aux nations de revendiquer un territoire dans l’espace. Cette limitation inclut la Lune, les planètes et les astéroïdes. Comment peut-on alors gérer les ressources spatiales ?

Je suis avocate, et je me concentre sur l’utilisation pacifique et durable de l’espace pour le bénéfice de toute l’humanité. Je pense que les années 2020 seront reconnues comme la décennie au cours de laquelle l’homme est devenu une véritable « espèce spatiale », qui utilise les ressources de l’espace pour survivre et prospérer dans l’espace et sur Terre. Pour construire cet avenir, la communauté internationale travaille, dans différentes instances, à développer un cadre de gestion des ressources spatiales, en commençant par celles de notre plus proche voisine : la Lune.

Deux images côte à côte des pôles nord et sud de la Lune avec des taches bleues représentant l’eau
L’eau est l’une des ressources les plus précieuses sur la Lune et se trouve principalement dans les cratères du pôle sud (gauche) et du pôle nord (droite). Les zones de glace de surface sont en bleu. NASA

Missions lunaires pour ressources lunaires

Le Programme Artemis mené par les États-Unis est une coalition de partenaires commerciaux et internationaux dont le premier but est de ramener des humains sur la Lune d’ici 2024, avec l’objectif à plus long terme d’établir une base lunaire permanente. La Russie et la Chine ont également annoncé un projet de station de recherche lunaire internationale (ILRS) et ont invité à la collaboration internationale. De multiples missions privées sont également en cours de développement par des entreprises comme iSpace, Astrobotic et une poignée d’autres.

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Ces missions visent à déterminer quelles ressources sont réellement disponibles sur la Lune, où elles se trouvent et s’il sera difficile de les extraire. Actuellement, la plus précieuse de ces ressources est l’eau. L’eau se trouve principalement sous forme de glace dans les cratères ombragés des régions polaires. Elle est nécessaire pour boire et cultiver des aliments. Divisée en hydrogène et en oxygène, elle pourrait également être utilisée comme combustible pour les fusées qui retournent sur Terre ou voyageraient au-delà de la Lune.

Parmi les autres ressources précieuses de la Lune figurent des métaux rares comme le néodyme – utilisé dans les aimants – et l’hélium 3, qui peut être utilisé pour produire de l’énergie.

Les recherches actuelles suggèrent que seules quelques petites zones de la Lune contiennent à la fois de l’eau et des éléments de terres rares. Cette concentration de ressources pourrait poser un problème, car de nombreuses missions prévues se dirigeront probablement vers les mêmes zones de la Lune pour prospecter.

Une empreinte de botte dans la surface poussiéreuse de la Lune
Une couche de fine poussière et d’éclats de roche tranchants recouvre la surface de la Lune, comme le montre cette photo prise par Buzz Aldrin en 1969. NASA/Buzz Aldrin

Tout commence avec une poussière lunaire… exaspérante

Le dernier humain sur la Lune, l’astronaute d’Apollo 17 Eugene Cernan, a qualifié la poussière lunaire de « l’une des limitations les plus exaspérantes de la surface lunaire ». En effet, la Lune est recouverte d’une couche de poussière fine et de petits fragments de roche pointus, appelés régolithe. Comme il n’y a pratiquement pas d’atmosphère sur la Lune, le régolithe est facilement soufflé par le vent généré par les engins spatiaux qui atterrissent ou roulent à la surface.


À lire aussi : Pourra-t-on faire pousser des plantes sur la Lune ? Des indices avec les échantillons ramenés par Apollo


Une partie de la mission Apollo 12 de 1969 consistait à ramener sur Terre des morceaux de Surveyor 3, un vaisseau spatial américain qui s’était posé sur la Lune en 1967 pour étudier sa surface. Le module lunaire Apollo 12 s’est posé à quelque 150 mètres de Surveyor 3, mais après inspection, les ingénieurs ont constaté que des particules soufflées par les gaz d’échappement d’Apollo 12 avaient perforé la surface de Surveyor 3, enfonçant littéralement du régolithe dans l’équipement.

Dans ces conditions, on imagine facilement un atterrisseur ou un rover (un véhicule de surface) d’un pays puisse passer trop près de l’engin spatial d’un autre pays et provoque des dommages importants.

Une personne en combinaison spatiale se tenant à côté d’un engin de sondage sur la surface de la Lune avec un atterrisseur en arrière-plan
La poussière de l’atterrissage d’Apollo 12, vue en arrière-plan sur cette image, a perforé le métal sur le Surveyor 3, à l’avant, à plus de quelques 150 mètres de distance. Alan L. Bean/NASA

Un besoin de règles

Quand les efforts pour retourner sur la Lune ont commencé à s’intensifier dans les années 2000, la NASA était très préoccupée par le potentiel destructeur de la poussière lunaire. À tel point qu’en 2011, elle a émis une série de recommandations à l’intention de toutes les entités spatiales. L’objectif était de protéger Apollo et d’autres objets américains sur la surface lunaire qui ont une valeur historique et scientifique. Les recommandations mettent en œuvre des « zones d’exclusion », définies par la NASA comme des « zones limites dans lesquelles les engins spatiaux en visite ne doivent pas pénétrer ». Ces suggestions ne peuvent pas être mises en œuvre à l’égard d’une entité ou une nation – à moins qu’elle ne soit liée directement à la NASA par contrat.

Le concept même de ces zones viole le sens littéral et l’intention de l’article II du Traité sur l’espace extra-atmosphérique : cet article stipule qu’aucune zone de l’espace n’est sujette à une « appropriation nationale » par « des moyens d’utilisation ou d’occupation ». La création d’une zone d’exclusion autour d’un site d’atterrissage ou d’une exploitation minière pourrait certainement être considérée comme une occupation.

Mais le Traité sur l’espace extra-atmosphérique offre potentiellement une solution.

Actions internationales

En effet, son article IX exige que toutes les activités dans l’espace soient menées « en tenant dûment compte des intérêts correspondants d’autrui ». Suivant cette philosophie, de nombreuses nations travaillent actuellement à l’utilisation collaborative des ressources spatiales.

À ce jour, 21 nations ont accepté les Accords d’Artémis, qui utilisent cette disposition du Traité, relative à la prise en compte des intérêts d’autrui, pour encourager le développement de zones de « notification et de coordination », également appelées « zones de sécurité ». S’il n’est pas négligeable d’avoir 21 signataires, les accords n’incluent pas pour l’instant les grandes nations spatiales que sont la Chine, la Russie et l’Inde.

En juin 2022, le comité des Nations unies sur les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique a créé le Groupe de travail sur les aspects juridiques des activités liées aux ressources spatiales. Le mandat de ce groupe est d’élaborer des recommandations de principes concernant « l’exploration, l’exploitation et l’utilisation des ressources spatiales ». Bien que le groupe n’ait pas encore abordé les questions de fond, au moins un pays non-signataire des accords d’Artémis, le Luxembourg, a déjà exprimé son intérêt pour la promotion des zones de sécurité.

Ce groupe de travail semble un bon moyen pour obtenir un soutien international unanime à l’idée des zones de sécurité telles que celles décrites dans les accords d’Artémis. For All Moon-kind, une organisation à but non lucratif que j’ai fondée et qui est composée d’experts de l’espace et de vétérans de la NASA, a pour mission de soutenir la création de zones de protection autour des sites d’importance historique dans l’espace, comme première version des zones de sécurité. Bien qu’initialement motivées par cette exaspérante poussière lunaire, les zones de sécurité pourraient constituer un point de départ pour le développement d’un système fonctionnel de gestion des ressources et du territoire dans l’espace. Une telle action permettrait de protéger les sites historiques importants. Elle pourrait également avoir l’avantage de présenter la gestion des ressources comme un outil de conservation, plutôt que d’exploitation.–

La version originale de cet article a été publiée en anglais.

Vignobles de Bourgogne, une marqueterie de terroirs aux climats réputés

31 mercredi Août 2022

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  1. Nicolas CharlesGéologue, PhD, BRGM

Déclaration d’intérêts

Nicolas Charles ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

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Roche de Solutré (493 m) composée de roches calcaires et marneuses âgées du Jurassique et dominant les vignes de l’appellation Pouilly-Fuissé. Nicolas Charles, Fourni par l’auteur

À l’est de la France, d’Auxerre à Mâcon en passant par Dijon et Beaune, c’est un vignoble exceptionnel et de renommée mondiale qui s’étire de façon discontinu sur près de 250 kilomètres. Le vignoble de Bourgogne produit entre autres des vins rouges et des vins blancs réputés les meilleurs et les plus chers du monde. Il se décline en six régions : Chablis et Grand Auxerrois, Côte et Hautes Côtes de Nuits, Côte et Hautes Côtes de Beaune, Côte chalonnaise et Couchois, Mâconnais, Châtillonnais, et certains auteurs y rattachant le Beaujolais. C’est le royaume du Chardonnay et du Pinot noir, auxquels s’ajoutent les cépages Aligoté, Melon de Bourgogne, Sacy et Sauvignon pour les vins blancs et Gamay, Pinot gris, César et Tressot pour les vins rouges.

Les terroirs bourguignons résultent d’une histoire géologique de plus de 200 millions d’années. Mer tropicale, récifs coralliens, soubresauts et déformation du sous-sol avec la naissance des Alpes, altération, érosion et dépôts de sédiments, changements climatiques au Quaternaire sont autant d’épisodes de l’histoire de la Terre qui ont concouru à la géodiversité et à la forme des reliefs, ainsi qu’à la naissance des terroirs bourguignons.

Calcaire à entroques du Bajocien (-170 millions d’années), substrat calcaire des terres argilo-siliceuses du Grand Cru « Les Bonnes Mares » sur la commune de Chambolle-Musigny, Côte de Nuits. Nicolas Charles

Une histoire de mer, montagnes et rivières

Les terroirs, essentiellement argilo-calcaires, résultent du dépôt de sédiments marins principalement au Jurassique (-200 à -150 millions d’années) au fond d’une mer tropicale chaude et peu profonde. Il s’agit de calcaires renfermant des alternances marneuses (couches plus argileuses) dont certains sont exploités en carrières et donnent de belles pierres ornementales à l’instar du calcaire de Comblanchien.

Carrière de Comblanchien exploitant un calcaire âgé du Bathonien (-167 millions d’années) qui porte une partie du vignoble bourguignon. S. Colin, Fourni par l’auteur

L’histoire continue avec la naissance des Alpes qui vient chambouler l’architecture du sous-sol il y a environ 30 millions d’années. À cette époque nommée Oligocène, la croûte terrestre est soumise à un étirement à l’échelle de toute l’Europe de l’Ouest, qui donnera naissance à plusieurs fossés d’effondrement dont celui de la Bresse bordé par un réseau de failles méridiennes (orientées globalement nord-sud) délimitant les coteaux de la plaine de Saône (côtes de Beaune et de Nuits, Côte chalonnaise, Mâconnais, Beaujolais).

Aussi le sous-sol se déforme, les roches se plissent, parfois rompent le long de failles. Jusqu’au Quaternaire (-2,6 millions d’années à nos jours), le sous-sol se soulève, l’alternance de périodes glaciaires et de réchauffement façonne des reliefs asymétriques nommés cuestas en basse Bourgogne (Chablis, Tonnerre, Auxerre) tandis que le Morvan s’élève à l’est du Massif central.

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Des cours d’eau modèlent des combes (petites vallées) le long des côtes, servant d’exutoires aux formations superficielles (alluvions, colluvions et éboulis) qui se déposent au pied des coteaux et qui concourent aujourd’hui grandement à la qualité et à la diversité des terroirs bourguignons. L’altération est en outre un phénomène géologique qui a son importance pour la formation des terroirs, puisqu’elle conduit à la dissolution des roches calcaires, les transforme en argile et participe à la formation des sols, si importants pour la vigne (drainage et capacité hydrique, minéralité, oligo-éléments, etc.).

Outre la géologie, le climat est un élément naturel essentiel au vignoble bourguignon. À dominante continentale, le climat bourguignon sait aussi être influencé par l’air marin venu de l’ouest ou encore la douceur méditerranéenne venue du sud, ce qui marque la qualité des millésimes.

Des climats bien particuliers

Le climat justement, un mot qui a également une tout autre définition en Bourgogne. Depuis le Moyen-âge, les vignerons ont progressivement et précisément délimité et nommé leurs parcelles de vignes, définissant ainsi des « climats ». Et rien à voir avec le ciel ! C’est une particularité bourguignonne classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2015. Selon la définition de l’Unesco, « chaque climat possède des caractéristiques géologiques, hydrométriques et d’exposition particulières. La production de chaque climat est vinifiée séparément, à partir d’un seul cépage, et le vin ainsi produit prend le nom du climat dont il est issu ».

Plaque en calcaire de Comblanchien marquant la reconnaissance des Climats de Bourgogne au titre du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2015. Nicolas Charles, Fourni par l’auteur

Cette délimitation en climats a également contraint le cadastre, une situation unique où la propriété foncière se cale en partie sur l’organisation du milieu naturel. Le paysage viticole bourguignon exhibe ainsi une véritable marqueterie révélatrice de la diversité naturelle (géologique, pédologique, climatique, topographique, etc.).

Comme tout vignoble, celui de Bourgogne repose, certes sur des éléments naturels déterminants, mais doit aussi sa renommée au savoir-faire des vignerons (principalement des ecclésiastiques jusqu’à la Révolution) qui depuis des générations ont su adapter leur savoir-faire aux terroirs hérités de l’histoire de la Terre. On peut citer l’exemple du vin réputé comme l’un des plus chers du monde (une bouteille de 1945 vendue 482 000 euros en 2018…), La Romanée-Conti en Côte de Nuits à Vosne-Romanée qui s’étend sur 1,8 ha. Les vignes reposent sur un sol brun calcaire fortement argileux et avec du fer, sur une pente douce exposée au levant. Ces sols argilo-calcaires résultent de l’altération de la roche sous-jacente, un calcaire rose dit de Premeaux surmontant des marnes âgées du Jurassique moyen (-168 millions d’années). Des éboulis recouvrent en partie ces roches assurant un bon drainage. C’est à partir du Moyen-âge que des moines clunisiens façonnent et travaillent le terrain accueillant ces rangs de vigne de Pinot noir. Une certaine compétition s’installe d’ailleurs avec les moines cisterciens qui fonderont le Clos-de-Vougeot. De siècle en siècle, les vignerons héritiers de ce domaine adapteront au mieux les ceps de Pinot noir aux spécificités de la parcelle, riche d’une diversité géologique et pédologique.

Il faut rappeler que la délimitation des aires d’appellation ne peut pas s’établir que sur les éléments naturels d’ordre géologique (étude du sous-sol), pédologique (étude des sols), topographique ou encore climatique. Si les géologues demeurent des acteurs importants au sein des commissions d’experts chargées des délimitations, géographes, historiens, agronomes, pédologues, botanistes, œnologues, ou encore vignerons, travaillent ensemble. Ils établissent les relations vins/terroirs sur la base d’explications multifactorielles, souvent complexes mais au plus proche de la réalité du terrain. Les Climats bourguignons servent ainsi d’exemples pour d’autres vignobles qui visent une production de vins dits parcellaires.

Budget pour l’école : une augmentation sans précédent ?

31 mercredi Août 2022

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  1. Claude LelièvreEnseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité

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Claude Lelièvre ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

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La question de la revalorisation du métier enseignant et de la hausse des salaires est au cœur des débats de la rentrée 2022. Shutterstock

L’école va-t-elle bénéficier d’une augmentation de moyens sans précédent ? C’est du moins ce qu’a déclaré Gabriel Attal, le ministre du Budget, dans un entretien paru dans le quotidien Les Echos le 8 août, qualifiant d’historique la hausse de « 3,6 milliards d’euros » : « L’engagement du Président de la République de poursuivre la revalorisation sera tenue et aucun enseignant n’entrera dans la carrière avec moins de 2000 euros ».

Effectivement, on trouve dans le texte de cadrage budgétaire arbitré par Matignon et envoyé par Bercy aux différents ministères et au Parlement la mention qu’il sera attribué à l’enseignement scolaire (au primaire et au secondaire) 60,2 milliards d’euros pour 2023 contre 56,6 milliards d’euros pour 2022. Et il est écrit que « le Gouvernement a fait de l’éducation l’une des priorités du nouveau quinquennat. Dans les premier et second degrés, l’ambition de renforcer l’attractivité du métier d’enseignant conduit à un rehaussement de 3,6 milliards d’euros des crédits du ministère de l’Éducation nationale, permettant de poursuivre et d’amplifier la revalorisation des rémunérations des personnels enseignants dès la rentrée 2023 et d’engager l’accompagnement du Pacte pour les enseignants ».

Ce type d’augmentation est rare. Cette hausse de 3,6 milliards d’euros est « nominalement » sans précédent. Elle représente en pourcentage une augmentation de 6,4 %.

Il ne faudrait cependant pas oublier que, pour le budget de 2017, il avait été décidé sous le ministère de Najat Vallaud-Belkacem (durant la présidence de François Hollande) une augmentation du budget destiné à l’enseignement scolaire de 3 milliards d’euros, alors que l’inflation était seulement de 1 % et qu’elle atteint actuellement environ 6 % en rythme annuel.

Puisqu’il a été question d’« une hausse historique », on peut aussi et surtout invoquer le net précédent survenu au début du second septennat de François Mitterrand, durant les années 1990-1992. La part de la dépense intérieure d’éducation dans le PIB est alors passée en trois ans de 6,6 % à 7,6 % (soit une augmentation de plus de 0,3 % chaque année). Actuellement l’estimation du produit intérieur brut est de l’ordre de 2400 milliards d’euros. L’augmentation de 3,6 milliards d’euros ne représente donc que 0,15 % du PIB actuel et pour une seule année. L’engagement sur une année est deux fois moindre ; et comme l’augmentation a été effective sur trois années consécutives et cumulées, elle a été au début du deuxième septennat de François Mitterrand six fois supérieure à ce qui a été annoncé comme une « hausse historique » pour l’année 2023.


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La comparaison est d’autant plus opportune qu’il y a eu alors un débat assez proche de ce qui est par ailleurs en jeu actuellement dans la façon de répartir les ressources de cette augmentation des moyens financiers mis à disposition.

Revalorisation du métier enseignant

Le ministre actuel de l’Éducation nationale Pap Ndiaye a rappelé sur France Inter le 7 juillet dernier qu’« il faut penser la hausse des rémunérations en deux parties. Une hausse inconditionnelle […] et une partie qui sera liée à de nouvelles missions dans le cadre de l’école du futur, dans le cadre des projets pédagogiques, offrant plus d’autonomie aux établissements ». Durant la campagne de l’élection présidentielle, Emmnanuel Macron avait déjà dûment évoqué cette hausse des rémunérations en deux parties.

En lançant en 1989 le processus de revalorisation des enseignants, le ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin avait pris certes le soin de ne pas employer le terme « mérite », mais nombre d’enseignants – notamment du secondaire – l’ont perçu « entre les lignes », même s’il s’en est défendu : « les indemnités sont destinées à rétribuer les tâches qui sont d’ores et déjà assumées, mais gratuitement, par les enseignants. Réparer des injustices, ce n’est pas inventer le mérite ».


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Dans le primaire, selon le journaliste du Monde Philippe Bernard, « en annonçant l’instauration de primes et d’un système de carrière hiérarchisé dans les écoles, alors que la profession attendait des augmentations uniformes et substantielles, le ministre a heurté le corps des instituteurs toujours fier de son unité » (Le Monde du 3 février 1989). Les slogans affichés sont significatifs de tout un état d’esprit : « Nous sommes tous méritants ! Salaire unique ! 1500 francs pour tous ! » Une délégation supporte trois mannequins représentant les trois grades que souhaite instaurer le ministre : « Lionel, je t’aime » assure le mieux noté. Le second porte l’étiquette : « Peut mieux faire », tandis que le maître de base sans promotion implore « Lionel, aime-moi ! »

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Des journées d’action (grèves ou manifestations) ont lieu aussi bien dans le primaire que dans le secondaire, et la mobilisation est forte.

Le 8 mars, le Premier ministre Michel Rocard et le ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin participent en duo à une émission commune sur Antenne 2, FR3 et Radio France. Michel Rocard souligne que l’engagement budgétaire de son gouvernement dépasse d’ores et déjà la promesse électorale de François Mitterrand, mais qu’il est aussi impossible de rattraper d’un seul coup un pouvoir d’achat qui se dégrade depuis trente-cinq ans. Lionel Jospin répète que l’attribution sélective d’indemnités « n’obéit pas à une philosophie », et surtout pas à un quelconque « mérite ». Michel Rocard surenchérit : « Je récuse la référence à une évaluation du mérite individuel, lié à une hiérarchie. Il s’agit de trouver des moyens d’évaluation du service rendu par l’institution scolaire à la société tout entière, non pas d’établir une compétition sauvage entre individus. L’évaluation devra se faire suivant des critères négociés avec les syndicats »

Précédents historiques

Finalement, c’est une revalorisation pour l’essentiel sans condition qui a eu lieu. Et elle a été substantielle, « historique » aux dires mêmes des différents protagonistes. Selon Philippe Bernard « pour l’essentiel, Lionel Jospin a maintenu la copie qui avait fait frémir d’espoir le SNI et le SNES (FEN) voici une semaine, en reculant sur la mise en œuvre de certaines indemnités et de l’avancement au mérite (jugés inégalitaires) pour donner un peu à tout le monde : 500 francs en moyenne » (Le Monde du 30 mars 1989).

In fine « l’avancée ‘porteuse d’avenir’ saluée par la secrétaire générale du SNES – Monique Vuaillat – a bel et bien le goût d’une victoire sonnante et trébuchante. On se rappelle que Michel Rocard, voici moins de trois mois, affirmait que la revalorisation se ferait essentiellement par des indemnités et non par des promotions indiciaires pour le ‘stock’ des enseignants et l’on mesure le chemin parcouru depuis lors » (Le Monde du 23 mars 1989)Enseignants : la hausse des salaires de 10 % sera « inconditionnelle » – Amélie de Montchalin, ex-ministre de la Fonction publique, en interview sur Public Sénat en avril 2022.

On l’a vu, le projet actuel est une « revalorisation en deux parties ». Le chef de l’État Emmanuel Macron nouvellement réélu y tient, et cela a été réaffirmé aussi bien par le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye que dans la note explicitant l’effort budgétaire annoncé : « dans les premier et second degrés, l’ambition de renforcer l’attractivité du métier d’enseignant conduit à un rehaussement de 3,6 milliards d’euros des crédits du ministère de l’Éducation nationale, permettant de poursuivre et d’amplifier la revalorisation des rémunérations des personnels enseignants dès la rentrée 2023 et d’engager l’accompagnement du Pacte pour les enseignants ».

Au regard des comparaisons historiques effectuées, on se demande comment il serait possible qu’il y ait la « hausse historique » évoquée sans un effort financier plus élevé chaque année, et répété de façon cumulative durant plusieurs années pour permettre une revalorisation au moins à la hauteur de celle du début du second septennat de François Mitterrand, surtout en pleine inflation et avec l’objectif maintenu d’une « revalorisation en deux parties ».

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