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Archives Journalières: 21/09/2022

Réussite en maths : lutter contre les stéréotypes de genre avec le numérique

21 mercredi Sep 2022

Posted by mirmandepatrimoines in Uncategorized

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auteurs

  1. Marjorie ArmandoDoctorante en informatique et en psychologie cognitive, IMéRA
  2. Isabelle RégnerProfesseure en psychologie sociale, Aix-Marseille Université (AMU)
  3. Magalie OchsChercheuse en Intelligence Socio-Emotionnelle Artificielle, Aix-Marseille Université (AMU)

Déclaration d’intérêts

Marjorie Armando a reçu des financements du Pôle pilote Ampiric, Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation, Aix-Marseille Université, Marseille, France, et de l’Institut Langage, Communication et Cerveau (ILCB), Aix-Marseille Université.

Magalie Ochs a reçu des financements de ILCB, ANR, CNRS

Isabelle Régner ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

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Dans le numérique éducatif, l’allure des personnages virtuels que rencontrent les élèves peut avoir un effet sur leurs apprentissages. Shutterstock

Le gouvernement entend relancer la lutte contre les stéréotypes de genre, a annoncé France Inter en cette rentrée 2022. Un objectif qui incite à considérer aussi ce qui se passe sur les écrans éducatifs, alors que les outils numériques sont de plus en plus utilisés en classe, notamment depuis la pandémie de la Covid-19.

Dans ce panel d’outils, on trouve des personnages virtuels, chargés d’assister les élèves lors de leurs apprentissages. Certains peuvent par exemple présenter un cours en ligne, d’autres répondre aux questions des participants sur les leçons et les exercices, ou bien encore leur donner des conseils et les encourager. Les élèves peuvent également interagir avec ces personnages via un «chat», on les appelle alors des chatbots.

Ces agents pédagogiques, incarnés dans des corps virtuels, sont capables de communiquer à travers leurs voix mais aussi leurs gestes et les expressions de leur visage. Ils peuvent être bénéfiques pour l’acquisition de connaissances, comme le montre une méta-analyse fondée sur 43 études.


À lire aussi : Pourquoi les filles ont délaissé l’informatique


Cependant, certaines de leurs caractéristiques peuvent avoir un impact sur le processus d’apprentissage, par exemple le réalisme de leur allure, ou la façon dont ils communiquent avec les apprenants. Leur genre, qui peut se déduire de leur apparence, est l’un de ces éléments essentiels.

La «menace du stéréotype»

Alors que de nombreuses recherches en cognition sociale montrent l’impact du genre des apprenants et des enseignants sur les apprentissages scolaires, en informatique, peu d’études ont évalué l’effet du genre des agents pédagogiques. Or, les individus ont une propension à interagir avec les personnages virtuels comme s’ils étaient humains. Des études montrent alors que les comportements varient suivant leur genre et celui des agents, laissant supposer ainsi une influence non négligeable également dans le cadre des apprentissages.

Les travaux en psychologie sociale et cognitive ont montré, par exemple, que même lorsque les garçons et les filles obtiennent des résultats similaires en mathématiques, les filles expriment une anxiété plus élevée, plus d’inconfort, et un intérêt et une efficacité personnelle inférieurs en cours de mathématiques que les garçons.

Les parents eux-mêmes tendent à expliquer différemment les performances scolaires de leurs enfants selon leur sexe : ils attribuent la réussite de leurs fils en mathématiques à leur talent naturel, alors qu’ils expliquent celle de leurs filles par leurs efforts. En attribuant ainsi leurs bonnes notes à leur travail plutôt qu’à leurs compétences, les parents contribuent à soulever des doutes sur le fait qu’elles puissent continuer à réussir dans une discipline qu’ils pensent être de plus en plus compliquée. Alors qu’au contraire, ils encouragent les garçons à envisager leur avenir en maths avec une plus grande confiance.

Toutes ces différences reflètent l’influence des stéréotypes de genre qui conduisent à considérer que les hommes seraient meilleurs en mathématiques que les femmes, alors que les femmes seraient meilleures en littérature que les hommes. Ces stéréotypes ont une influence importante sur les élèves. En effet, des études ont montré que la peur d’être l’objet de stéréotypes négatifs dans un domaine de compétence produit des pensées négatives qui, à leur tour, réduisent la capacité de mémoire de travail des individus et nuisent à l’apprentissage et à la performance.Les ateliers des stéréotypes : la menace du stéréotype (Femmes et Sciences).

Ce phénomène, appelé «menace du stéréotype», s’applique à différents stéréotypes et groupes sociaux, notamment sur les garçons en lecture, et sur les filles et les femmes en mathématiques. Ses effets peuvent être réduits à l’aide de différentes stratégies, par exemple en exposant les élèves à un modèle social de réussite de même genre avant de passer un test.

Modèles sociaux

Dans un environnement virtuel d’apprentissage, ce phénomène persiste. Présenter des agents pédagogiques comme des modèles de réussite, féminins ou masculins, pourrait alors être une solution pour réduire les effets de la «menace du stéréotype», tout en intéressant les élèves au numérique. Des premières recherches montrent qu’un agent virtuel féminin peut positivement influencer la performance et l’attitude des filles vis-à-vis des mathématiques, mais également celles des garçons, contrairement à un agent virtuel masculin. En termes de perception, diverses études ont montré que les agents virtuels masculins, pédagogiques ou non, sont jugés plus forts, plus experts, et plus cultivés, alors que les agents féminins sont jugés plus sympathiques et plus attirants.

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Ces attributs sont importants dans les environnements d’apprentissage, car les agents jugés compétents et experts améliorent les performances des apprenants, tandis que les agents sympathiques et attrayants améliorent la perception de soi des élèves et leur sentiment d’accomplissement, ce qui peut aussi contribuer à améliorer leurs performances. Ces différences de perception reflètent là encore l’influence des stéréotypes de genre. Il est donc important que les designers d’agents pédagogiques ne se focalisent pas exclusivement sur la création d’agents virtuels masculins. Le manque de modèles féminins ne peut que renforcer les croyances selon lesquelles les garçons seraient meilleurs que les filles dans les disciplines scientifiques et technologiques.


À lire aussi : Pourquoi l’égalité entre les sexes n’efface-t-elle pas les ségrégations dans les filières scientifiques ?


L’utilisation d’agents pédagogiques féminins pourrait permettre d’atténuer ces stéréotypes et d’améliorer ainsi les performances de tous les élèves. Selon la théorie de l’apprentissage social de Bandura, les individus apprennent souvent en imitant des personnes qu’ils perçoivent comme similaires (ou légèrement supérieures : rang ou statut supérieur) à eux, et qui sont donc acceptées comme modèles sociaux.

En combinant les études sur les modèles sociaux et les agents pédagogiques, on voit ainsi que les agents virtuels féminins agissant comme des modèles sociaux de réussite en mathématiques pourraient contrer les effets de la «menace du stéréotype», sans pour autant gêner la réussite des garçons. Les études montrent en effet qu’un modèle social de réussite, quel que soit son genre, est bénéfique à la performance des garçons.

Arthur : « Pourquoi les hommes aiment-ils la guerre et s’entretuent-ils ? »

21 mercredi Sep 2022

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auteur

  1. Nicolas TenzerChargé d’enseignement International Public Affairs, Sciences Po

Déclaration d’intérêts

Nicolas Tenzer est président du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique (CERAP), un think tank français neutre politiquement et indépendant de tout parti et groupe d’intérêts, et directeur de la revue Le Banquet.

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Sans doute apprendras-tu plus tard, cher Arthur, qu’il est des questions que l’humanité se pose depuis toujours et auxquelles nulle réponse n’a jamais été apportée. Celle que tu viens d’émettre fait partie de celle-là.

Certains philosophes, psychologues ou scientifiques notamment ont tenté d’y apporter une réponse liée à ce qu’ils percevaient comme une « nature » de l’homme, c’est-à-dire quelque chose qui serait son propre, qui le définit. Ils constatent, en effet, que toutes les sociétés humaines, anciennes et modernes, simples ou sophistiquées, ont pratiqué la guerre.

D’autres ont aussi risqué une comparaison avec les animaux : ceux-ci aussi s’affrontent. Pourtant, beaucoup doutent qu’une telle « nature » existe réellement et constatent aussi que beaucoup d’humains sont pacifiques et haïssent la guerre et la violence. Tous les hommes, non, n’aiment pas la guerre et on peut raisonnablement penser que la plupart préfèrent vivre en paix. Ils ont d’ailleurs construit des institutions et écrit des lois pour tenter d’y parvenir. Il y eut même dans cette tentative des succès importants : l’Europe notamment, longtemps le continent le plus dévasté par la guerre, aujourd’hui en paix.Les bonnes idées des enfants pour vivre en paix ? (1 jour, 1 question).

Autant la violence est, dans bien des cas, une disposition individuelle, autant la guerre est d’abord un phénomène social et politique. Un de mes professeurs de philosophie disait, il y a quarante ans : « Les animaux se battent, mais les hommes se combattent ». Autrement dit, les hommes se battent ensemble ; ils désignent l’adversaire et, d’une certaine façon, le reconnaissent. On dit parfois que c’est le fait d’identifier et de nommer un ennemi qui les constitue comme groupe, comme peuple ou comme nation. Je ne reprends certes pas à mon compte ces affirmations, mais tu verras plus tard, cher Arthur, qu’il existe toute une littérature guerrière qui repose sur ces suppositions, en particulier la dernière. Cette littérature – souvent de mauvaise qualité – traduit bien cet amour de la guerre à laquelle ta question fait écho.

Sans pouvoir ici, car cela serait très long et compliqué, te décrire tous les types de guerre, il faut aussi comprendre que les guerres obéissent à des motivations. Certains États décident de faire la guerre pour conquérir des territoires afin d’accéder à des richesses qu’ils n’ont pas. D’autres entreprennent une guerre parce qu’ils disent – ce qui est généralement faux – se protéger d’agressions éventuelles. D’autres encore veulent se libérer de la soumission imposée par un autre pays. Et certains dictateurs, enfin, font la guerre pour la guerre, par amour de la destruction et haine des lois internationales.


À lire aussi : Arthur, 6 ans : « Comment une guerre commence ? »


Malheureusement, tant que cet esprit demeurera, même les nations civilisées devront continuer à se préparer à la guerre. Regarde les résistants et les Alliés qui ont lutté contre la guerre imposée à l’Europe et au monde par l’Allemagne nazie. Nous avons dû lui faire la guerre pour éviter nous-mêmes d’être exterminés ou asservis.

Beaucoup estiment d’ailleurs à raison que, si nous avions réagi plus tôt, par une guerre précisément, nous aurions pu vaincre plus vite Hitler et éviter des dizaines de millions de morts. Cette leçon demeure hélas vraie aujourd’hui. Ainsi, les philosophes et les spécialistes des questions internationales discutent à l’infini des notions de « guerre juste » et de « guerre injuste ». Toutes les guerres ne sont pas motivées par des passions destructrices, mais peuvent être justifiées par la nécessité d’éviter encore plus de guerres et de victimes. Car je ne voudrais pas t’inquiéter, cher Arthur, mais il est fort probable que tes camarades et toi vivrez encore et toujours dans un monde de guerres. C’est notre responsabilité à nous, adultes des pays libres et pacifiques, de faire en sorte que je me trompe.


Diane Rottner, CC BY-NC-ND
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